Municipales & cantonales 2008

L’alternance est peu probable mais la gauche espère progresser de trois cantons à la faveur de successions d’élus dans des points chauds. La gauche espère clairement progresser de trois nouveaux cantons. Puis Groix (divisions à droite). Bertrand Le Néna Le Télégramme 05/03/2008 Pas de choc frontal gauche-droite L’alternance n’est a priori pas en jeu cette fois. La partie n’est donc pas cruciale pour les deux camps. De plus, la gouvernance centriste du président Kerguéris a considérablement (…)

On a souvent dit que les candidats aux élections étaient, comme les
acteurs, de grands hystériques, non pas comme le croit le béotien,
parce qu’ils apprécient les sunlights mais parce qu’ils illustrent
parfaitement le sens de la définition de l’hystérie : "Aimez-moi".

On pourrait donc croire que la "pathologie" est uniforme (par
ailleurs bénigne et très répandue).

Quand on écoute les professions de foi, on se laisse envahir par un
léger doute. Par exemple les phrases :

Réunion du dimanche 2 Mars
– http://ile-de-groix.info/article.ph...

""C’est vrai que le diable se cache souvent dans les détails ! .../... les déclarations à propos de ce site....)""

L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions, François ! Pour prendre la défense de la liste que tu soutiens, tu lèves maladroitement un lièvre que je n’aurais pas soulevé sur le fond si tu ne qualifiais pas de "détail" l’attaque contre ce site.
Me refusant à entrer dans le système de défense d’un clan (j’aurais bien du mal, comme tout descendant d’un Tonnerre, je devrais défendre trois camps sur quatre...) je me bornerai à rétablir les faits.

Le maire reprend les thèmes des projets développés dans les précédentes réunions et sur la profession de foi de sa liste.

Il réaffirme sa volonté d’améliorer la communication. " Nous avons su faire, nous n’avons pas su le faire savoir. On a été critiqués sur ce sujet et je pense à bon escient. Il y a du travail à faire, notamment sur le site de la mairie."

Face à l’union PS, Verts, PCF et UDB, F. Loher conduit une liste associant l’UMP, le MoDem, le Parti radical de Borloo, le jeune Parti breton et... une socialiste. « Débauchage ! », fulmine la gauche. « Ouverture ! », jubile la droite.
Jean-Laurent BRAS. Ouest France 04/03/2008

De Alexandre de Roquefeuil.

A vrai dire, je n’ai assisté qu’aux réunions d’information des deux principales listes, considérant que les autres n’offraient pas de propositions majeures pour l’avenir de notre vie insulaire.

La profession de foi de Dominique Yvon m’a interpellé. J’y ai retrouvé en substance l’intégralité des propositions de son concurrent, amplifiées de promesses dont on a beaucoup entendu dire qu’elles étaient démagogiques. Une promesse qui nous caresse dans le sens du poil peut elle être "non démagogique" ? En toute honnêteté, je n’ai pas entendu ces promesses, mais l’énergique affirmation qu’on allait se battre pour elles ; augmentation du nombre de cartes insulaires, présence du vapeur à Port Tudy la nuit…

Salle des Fêtes Dimanche 2 Mars.

Salle comble, public attentif venu majoritairement semble-t-il plus pour manifester un soutien que pour se renseigner sur un programme déjà bien diffusé depuis le début de la campagne.

Malgré cela, les candidats sacrifient encore une fois au rite de la présentation, ajoutant quelques opinions personnelles notamment sur le niveau des prises de position du candidat opposé.

Mise au point du maire candidat.

La période pré-électorale permet de juger les candidats en fonction de leur façon de faire campagne plus encore que par le contenu de leur programme. Que penser des candidats qui manient la démagogie ? Ne faut-il pas leur préférer ceux qui ne promettent pas de “raser gratis” mais qui semblent les plus crédibles et surtout les moins avides de pouvoir ?

On dit que les maires ont beaucoup de pouvoir. Ce n’est pas vrai de ceux qui appliquent avec équité les principes républicains. Dans ce pays, sur ce caillou, nous avons tous les mêmes droits.
Ce n’est pas de la rigidité, mais un rempart contre les privilèges réservés à quelques uns en échange de leur fidélité. C’est ce qui se passe très vite quand on considère que les lois ne sont pas si importantes qu’on le dit.

F. Loher :« On a acheté au prix coutant plusieurs centaines de tickets ». N. Métairie « La vente eprésente 75 % du financement du coût général des transports en commun. Les 25 % qui restent sont donc à la charge des contribuables ».
Paskal Mazé Le Télégramme 03/03/2008

Compte-rendu de la réunion du 1/3

La réunion a débuté vers 15 h 15, Franck Le Gurun étant excusé pour motifs professionnels.

Une bonne vingtaine de personnes étaient présentes à cette réunion et l’écoute a été très attentive.