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Mise au point de Pierre Lhoste

samedi 23 février 2008, par Admin

Une petite précision :

"Le travail considérable fourni par Pierre Lhoste"*, c’est flatteur (je rougis), mais n’oublions pas que d’une part le projet d’Agenda 21 n’est pas sorti spontanément du vide intersidéral dont la nature, comme Lovecraft, a d’ailleurs horreur, que plus de cinquante personnes ont participé à son élaboration et que 5 ou 6 se sont particulièrement investis dans le travail de rédaction, à savoir V. Leclerc, Martine Defoy, Arnault Geoffroy, Daniel Beyer, Nolwenn Moullec, et le chargé de mission Edouard Bouin.

Un agenda 21 n’a par définition (cf. Rio) de valeur que si un nombre non négligeable de citoyens s’investissent dans sa conception, son suivi et sa mise en oeuvre. Le travail fourni jusqu’à présent est un travail préparatoire, sur la base duquel, après expertises, l’agenda 21 de Groix reste à mettre en oeuvre.

Note de l’admin : L’Agenda 21 est un programme d’actions pour le 21e siècle orienté vers le développement durable. Il a été adopté par les pays signataires de la Déclaration de Rio de Janeiro en juin 1992. Ses principales fonctions sont la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la production de biens et de services durables, la protection de l’environnement.

* Voir compte-rendu réunion liste D.Yvon du 18/2
 Réunion de la Liste "un Nouveau Cap pour Groix"

Commentaires

  • Tout d’abord, merci à Anita de donner de la visibilité à cette petite remarque.

    Ses principales fonctions sont la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la production de biens et de services durables, la protection de l’environnement

    L’ordre historique de l’énumération est originellement inverse :

    1) protection de l’environnement (car tout en dépend, sans environnement viable, pas d’êtres humains) : historiquement, c’est le noyau dur des "sommets de la terre" (rio,...) - cela fait plus de 15 ans

    2) il en découle : résorbtion de la fracture nord-sud : les problèmes environnementaux étant planétaires et le CO2 (par exemple) ne stationnant pas au dessus du pays émetteur, la pauvreté - jointe à une démographie folle - est l’un des facteurs aggravants de la destruction des écosystèmes - ça c’est Johannesburg en 2001

    3) et une fois que cela se décline au niveau national : ce point 2 est naturellement récupéré (ce qui est légitime) par la gauche, et décliné sur le plan social. En gros depuis maxi 2-3 ans (en ce qui concerne le "développement durable" auquel on adjoint, ce qui ne fait pas l’unanimité, surtout à droite, "et solidaire").

    Il y aurait donc pour résumer trois étapes :

    1) des problèmes écologiques qui se foutent bien de politique et qu’il faut résoudre, quoi qu’il se passe car ils sont des conditions sine qua non de notre survie à long terme

    2) la notion de "développement durable" qui politise cette première notion

    3) la notion de "développement durable et solidaire" qui ancre cette deuxième notion à gauche.

    Plus de détails à ce sujet : ici (article écrit par ... euh... moi sur les forums du site AG21). C’est ma position sur le sujet (qui ne fait pas l’unanimité, mais que je partage unanimement avec moi-même).

    • L’ordre historique de l’énumération est originellement inverse


      J’ai oublié de noter sur quel site j’ai trouvé cette phrase et pas le temps de refaire la recherche.

      Ce qui fait la différence entre une politique de gauche et une politique de droite c’est justement que pour progresser, il faut tenir compte des priorités sociales et non de l’histoire.

      Le pire exemple de cette politique de droite est, sous couvert de développement durable, le rachat des droits à polluer aux pays émergents !

      Je n’ose pas parler du "Grenelle" (rien que ce nom qui me rappelle les pires trahisons de 68 me donne des boutons) Grenelle de l’Environnement après lequel on décide sans avoir honte de construire un nouvel aéroport international et des liaisons transpyrénéennes !

      Je transpose localement ? vouloir donner des cartes insulaires à tous les descendants de Groisillons (multiplier le nombre d’habitants permanents par combien compte-tenu de la moyenne d’âge actuelle ? Je prends exemple sur nous qui n’avons que trois enfants et deux
      petits-enfants,) cela fait combien de voitures en plus sur l’île pendant les vacances ?
      _Car ne nous y trompons pas, compte-tenu du prix des abonnements et réductions divers (auxquelles un conseiller général de gauche devrait imposer d’ajouter une réduction chômeur)
      si les descendants de Groisillons réclament tant le tarif insulaire, c’est pour passer à bon prix leur foutue bagnole pleine de courses faites sur le continent !

      Parler de développement durable et soutenir cette proposition me paraît pour le moins être de l’escroquerie !
      AM