Accueil > Politique > Municipales & cantonales 2008 > Programme annoncé par le candidat Régénermel

Programme annoncé par le candidat Régénermel

lundi 4 février 2008, par Admin

Lancer les réunions de villages
Faire du porte à porte (aller chez les gens au plus près car on
apprend au travers de la campagne)
Par la suite , maintenir le système des questions ouvertes lors des
réunions du Conseil Municipal et relancer les commissions extra-municipales.
On nous a considérés faibles sur le plan de la communication. on va
mettre à profit ce temps de campagne pour rattraper.

Les projets (dont certains bien avancés)

Le traitement des boues (plantations de saules)
Continuation des travaux d’assainissement du bourg dont le réseau
datant de 30 à 40 ans était dans un état lamentable (racines,
effondrements etc...)
Les travaux entrepris à la retenue du barage de Port-Melin donnent
déjà des résultats (capacité doublée)
Des mesures agro-environnementales sont à l’étude avec les instances
régionales (défrichage, talus, petits murets etc...)
Création du Pôle mer de Port-Tudy. (Maintien du port de plaisance,
apport financier appréciable et installation des loaux pour pêcheurs et
autres activités martimes à la place de la Station-service, dûe aux
allemand.
Le maire rappelle que durant ce mandat ont été mis à disposition des
professionnels, la glacière, la grue et les bacs.
Une école d’architecture nantaise va envoyer un groupe faire l’étude
nécessaire. Le but est de développer la pêche et l’aquaculture.
L’installation d’une cale de carénage est également prévue malgré le
coût pour répondre à la réglementation.
Une étude du conseil général est faite sur la circulation sur le port
et son môle central.
Aménagement des chemins pour remonter vers le bourg.
Il est également prévu de restructurer l’EHPAD actuellement peu adapté aux pathologie des résidents. Il se posera un problème d’hébergement au moment des travaux. La construction du Domicile Partagé pour personnes désorientées va débuter sou peu accompagné d’un programme de logements sociaux.
Le maire signale que les communes sont mises à contribution
financièrement pour la construction de ces logements alors que des
effets d’annonce gouvernementaux parlent de droit au logement opposable sans que les financements suivent.
Le Pass Foncier, qui permet d’acheter la maison avant le terrain,
l’aide de Cap l’Orient et la solidarité des 18 autres communes ainsi
que l’Etablissement Public régional pallient pour une part aux carences
de l’Etat.

Le Service de Soins à domicile sera développé. Le maire tient à rendre
hommage aux infirmiers de l’île qui interviennnent auprès des malades.
 Le Maire rappelle l’existence du système d’alarme mis à disposition.
Le SSIAD intervenant avec des aides-soignants a reçu l’agrément de la DASS.
L’hospitalisation à domicile sera également bientôt possible.

Les nouvelles technologies et leurs applications
Intenet n’est pas seulement un outil d’accession à la connaissance et
à la culture. Il peut servir également au travail à distance. C’est un
despôles d’attractivité de l’île. Beaucoup de personnes venant se
renseigner en mairie sur les possiblilités d’installation posent la
question du Haut Débit sur l’Ile.
Nous avons donc beaucoup de projets d’équipements, certains plus
lourds que d’autres.
Parmi eux, la rénovation et l’extension de l’Ecomusée qui mérite de
revivre. C’est un véritable défi. Les Forts offrent aussi de vraies
opportunités d’actions à développer.

En ce qui concerne les transports sur l’Ile, il faut continuer
l’aménagement du bourg afin de le "piétonniser". Dans les actions à
développer figure ausssi le nouvelles voieries du Gripp et le
contournement.
Il faudra aussi repeindre l’Eglise.
Continuer l’enfouissement des lignes EDF, prévoir des locaux
d’hébergement pour les travailleurs saisonniers en bâtiments HQE.
En ce qui concerne les probèmes de camping, le maire dit avoir
appliqué le droit avec le maximum d’humanité possible. "Quand on
n’applique pas le droit, c’est la politique du copinage". Il est prévu des acquisions foncières pour trouver des solutions aux problèmes du camping.
Il est informé que le Programme de sa liste sera édité.

Le maire dit ne pas vouloir réduire l’avenir de l’île à des polémiques.
Il dit espérer que "le couvercle qui a été enlevé il y a sept ans soit
aussi celui de la démagogie"
Il invite les présents qui le souhaitent à partager le pot offert par
les candidats avec leurs propres deniers et donne rendez-vous dans les
villages et les réunions publiques.

Commentaires

  • On pouvait ainsi lire 7ans plus tôt :

    « Une majorité a exprimé dimanche dernier le choix d’une municipalité ouverte, proche de vous, attentive à toutes les générations. Nous rappelons à ceux d’entre vous qui hésitent encore à nous accorder leur confiance que nous avons un programme réaliste, efficace, qui
    n’augmentera pas vos impôts et améliorera votre vie quotidienne. Il permettra la création des emplois et des logements qui font cruellement défaut sur notre île.
     » (Extrait du communiqué de campagne de l’entre deux tours de M E Régénermel, mars 2001.)
    Rappelons simplement, sans autres commentaires, que la taxe d’habitation prenait 6% d’augmentation fin 2001, l’année même des élections.

    Nous pensons que dans le cadre d’une campagne honnête où il n’est pas question de promettre tout et n’importe quoi, on ne peut s’engager sans savoir si on aura les moyens de tenir ses promesses.
    Ceci nous amène à parler des finances et à établir un bilan, ce qui nous paraît être un préalable nécessaire à l’exposé d’un programme. A l’heure actuelle, nous n’avons pu nous pencher que sur les comptes 2006 et sur le budget primitif 2007. Le bilan 2007 sera rendu en mars, trop tard pour l’analyser avant les élections… Passons !

    Ceci posé, les documents en notre possession restent fort instructifs.
    En effet, de 1993 à 1999, période couverte par les emprunts contractés par D Yvon et restant encore à rembourser, le capital prêté s’élevait à 601 786 Euros (environ 4millions de Francs) tout postes confondus (port, camping, eau, assainissement, commune).

    Avec cette somme et son art de trouver des subventions pour son île, M Yvon a pu réaliser, pèle mêle, un programme d’assainissement des eaux (coût 7,6 millions d’Euros/ 50 millions de Francs), un château d’eau enterré, des travaux dans l’école de la trinité (300000 Euros /2millions de Francs), des aménagements du port de plaisance et pêche (2,3 millions d’ Euros /15millions de Francs), les aménagements paysagers (pavage) du port (1,1 millions d’Euros / 7millions de Francs) et pour un maire auquel on veut absolument coller une étiquette de droite, un nombre impressionnant de réalisations sociales dont l’achat des terrains de la cité Kimitété, le programme complet de construction des maisons sur ces terrains, dont 150 000 Euros (1millions de Francs) de suppléments, l’acquisition des terrains de Mez er groez pour la cité livrée par l’actuelle municipalité en 2007 (comprenant un plan d’accession à la propriété dont on se demande ce qu’il est devenu depuis), la réalisation de l’intégralité de la médiathèque (pour laquelle la municipalité actuelle n’a eu qu’a financer les ciseaux destinés à la coupe du ruban d’inauguration et les petits fours), les logements sociaux de l’ancienne mairie place du Leurhé ainsi que les 6 autres au dessus du « lavoir de l’île »dans le bourg , ou encore le dojo et les aménagements de la salle de sport .

    L’étude des comptes montre que l’actuelle mairie s’est lancée dès avril 2001 dans un vaste programme d’emprunts. Tout confondu de avril 2001 à juillet 2006 (date à laquelle s’arrêtent nos informations) la municipalité a emprunté un capital s’élevant à 2,8 millions d’Euros soit environ 18,5 millions de Francs, ce qui porte le capital emprunté ( encore à rembourser) à 3,5 millions d’Euros soit 22 millions de Francs.

    On est donc là face à un rapport de 1 à 5 entre les deux types de gestion.
    Bien évidemment, loin de nous l’idée de dire que rien n’a été fait avec cet argent, mais la question essentielle à se poser est de savoir ce que les gens de Groix ont obtenu pour 5 fois plus d’emprunt que sous l’ancienne administration.

    Où est « l’amélioration de notre vie quotidienne » ? Sur les routes ? Dont la plupart sont dans l’état que chacun connaît (pourtant leur rénovation figurait au programme de E Régénermel !). Dans la création d’une zone artisanale ? (Dont il se permettait de commenter la proposition d’un « enfin » exaspéré). Là encore, chacun sait où en est cette « mythique » zone artisanale 7 ans plus tard ! Quant aux associations diverses, sportives et autres, leurs budgets n’ont quasiment pas varié dans cette période, et ce malgré les plaintes répétées de leurs divers responsables.
    De même, le « régime sec » imposé à l’écomusée donne aussi à réfléchir sur les orientations culturelles de la municipalité. Manifestement, jusqu’à cette nouvelle période électorale, le patrimoine Groisillon ne faisait pas partie de ce que les élus actuels considèrent comme la culture…

    Quant aux études diverses diligentées à tout propos, elles permettraient sûrement à la commune de postuler au titre de « cliente premium » dans les bureaux chargés des dites études. Pour mémoire, des solutions en partenariat avec l’éducation nationale en vue d’obtenir quasi gratuitement ces études (légalement obligatoires dans le cadre de l’attribution de certains marchés publics) avaient été proposées au maire dès 2002. A croire qu’il préférait la solution du prix fort, jusqu‘à récemment où l‘idée de passer par une école (d’architecture) a semblé lui (re-)venir…

    En revanche, nous constatons que les postes « réception » , « déplacements » , « frais de séminaire (?) », et les « frais divers » s’envolent ; Ne parlons pas des frais de contentieux multipliés par 4 de 2006 à 2007 et probablement en rapport avec la « gestion particulière » des dossiers de l’urbanisme.
    En l’occurrence, nous contestons le niveau ahurissant de ce type de dépenses pour une petite commune comme la nôtre et qui dénote pour le moins d‘un certain manque de « rigueur » ;

    En son temps, Monsieur E Régénermel s’est permis de parler dans la lettre municipale du rapport de la Cour des Comptes de 2004, qui selon lui, « épinglait » D Yvon sur sa gestion. Il omettait cependant de faire allusion aux commentaires de ce rapport qui stigmatisaient la sienne.
    Pourtant, selon les propos du maire sortant quant à son bilan, la situation financière de la commune serait à considérer comme « bonne » puisqu’en dessous de la moyenne d’endettement des communes du Morbihan.

    Certes, mais notre commune peut-elle se permettre de vivre ainsi à crédit ? N’est-il pas préférable d’éviter de trop s’approcher de cette moyenne et ainsi de se préserver du risque de la dépasser ?
    Peut-on continuer à s’endetter dans de telles proportions alors que les Groisillons ne bénéficient toujours pas d’une amélioration notable de leur vie quotidienne après 7 ans de cette politique ?
    Quelles conséquences pour les habitants cela aura-t-il dans l’avenir si nous continuons sur cette pente ?

    Sur 7 ans, nous avons constaté une augmentation de 35% de la taxe d’habitation, de 29% de la taxe foncière, de 56% de la taxe sur les ordures ménagères, de 52% de la taxe professionnelle et, pour mémoire, de 64% du coût pesant sur un résident du foyer « chez nous ».
    Nous n’accusons pas la mairie actuelle d’être responsable de toutes ces hausses, mais dans un tel contexte fiscal, cumulé à l’inflation générale des prix que chacun constate à l’échelon national, il apparaît évident que tout un chacun ne pourra bientôt plus se permettre de vivre sur le caillou. Nous déplorons cette situation que certains voudraient présenter comme un état de fait.

    Force est de constater qu’en dépit des engagements pris en 2001 par M Régénermel, les résultats ne sont pas au rendez vous de 2008. Dès lors, il nous est permis de douter de la volonté du maire sortant de s’engager dans une gestion des dépenses réellement centrée sur les besoins des habitants de Groix ; Ce qui pourtant devrait et aurait toujours du être la priorité de nos élus...

    T Defoy

    • Toujours pas de propositions de la part des candidats UMP ?

      On débine le maire sortant , juste pour prendre sa place. C’est un peu court comme programme.
      L’AVNO

    • Contre-feu :

      Merci monsieur pour l’aide involontaire, indéfectible et efficace que vous apportez à la liste sortante par vos interventions bien rédigées à l’orthographe et syntaxe irréprochables.

      L’électeur hésitant peut se faire une idée de ce qui l’attend si votre liste gagne les élections.

      Mais était-ce le but recherché ?

      L’observateur d’outre-mer.

    • On retrouve le ton (sinon le contenu, qui se bornait alors aux attaques personnelles) de la campagne UMP 2001. Mais peut-on avoir un programme quand le seul souhait est le retour au passé révolu et non ressuscitable ? Il ne manque plus qu’une tirade contre 68 et on lira du Sarkozy dans le texte.
      _ Philippe B. Nantes

    • ratiocineur Philippe :-)
      Moi j’apprécie, ça nous rajeunit :-))
      AM

    • Une ½ vérité est toujours un mensonge et une malhonnêteté intellectuelle

      Il est curieux de voir, dans les écrits de Vivre à Groix, que le mandat précédent s’arrête constamment à la fin de l’année 1999. Qui gérait donc les affaires en l’an 2000 ?

      Le choix de l’année 1999 n’est pas innocent. Cette année là, la municipalité en place a très peu investi et les comptes sont florissants.

      Par contre, comme en témoignent les comptes du percepteur, visés par la sous-préfecture, l’année 2000 est catastrophique, et se termine par un déficit d’investissement de presque 1 200 000 € (- 7.871 MF) et un déficit global du budget communal de 324 550 € (2.128 MF).

      A la même date, d’autres comptes sont également en déficit, comme le budget du service assainissement :

      L’équipe nouvellement élue en 2001 n’a donc pas hérité d’un bas de laine, mais d’une chaussette mitée.

      "Nous pensons, écrivent aujourd’hui les co-listiers de Dominique Yvon, que dans le cadre d’une campagne honnête où il n’est pas question de promettre tout et n’importe quoi, on ne peut s’engager sans savoir si on aura les moyens de tenir ses promesses."

      De quel côté est l’honnêteté ?

      Qui savait, début 2001, que les finances locales étaient en si pitoyable état ? Hormis, ceux qui à l’époque géraient la commune, … et se glorifiaient de leur rigueur et de leur transparence ?

      Qui nous reproche aujourd’hui d’avoir augmenté les impôts dès 2002, sinon ceux qui nous ont laissé un bateau prenant l’eau ?

      Qui nous reproche également de ne pas encore avoir rendu le bilan 2007, sinon ceux qui nous ont fait connaître leur déplorable bilan en Octobre 2001 ?

      Eric REGENERMEL