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N.Z. , Nerveux Zéphyr, Le pays du VENT QUI NE CESSE DE SOUFLER

vendredi 24 décembre 2004, par Admin

Nous voilà donc au ponton quarantaine, le soleil dissipe les derniers lambeaux de brume, nous attendons les autorités locales.

Tous les bateaux qui arrivent en Nouvelle Zélande ont la même préoccupation ; les contrôles d’entrée. Les lois qui protègent le pays contre l’importation de produits et de matières potentiellement pathogènes sont draconiennes, et
un bateau à peine suspect peut ainsi être totalement vidé, inspecté, désinfecté et mis en quarantaine si un officier des douanes ou du ministère de l’agriculture en a le désir.

La liste des interdits et tolérés sous
conditions est interminable, nous en avons planqué quelques uns parce qu’ils sont des souvenirs, des coquillages, des colliers de graines. Les rumeurs
sont multiples et contradictoires, et c’est à la fois en serrant les fesses et en arborant notre meilleur sourire que nous accueillons les gabelous
locaux.

campagne à Kirikiri

A-DO-RA-BLES !
Bienvenue en Nouvelle Zélande, Patati et patata, je t’embarque les légumes frais parce que c’est la loi, les plumes du dream-catcher parce qu’elles cachent peut être des parasites, le lait en poudre périmé parce qu’il faut faire travailler les producteurs locaux, bref ils embarquent ce qu’on leur avait préparé, sur les conseils de nos prédécesseurs, et même nos poubelles.

Merci au Polynésian Net.

margouillat

Un peu de chance là dedans, car dans le bateau voisin, ils découvrent deux minuscules araignées, qui déclenchent une crise de zèle à laquelle nous échappons. On en a aussi des araignées, et
des mouches miniatures, et, surprise de dernier instant, un margouillat (lézard tropical) en réduction sorti d’on ne sait où il y a deux jours.

Mais Gaëtane a fait la fée du logis avant l’arrivée, ça sent le frais et les crêpes (l’importation d’oeufs est interdite), ils nous adorent, parlent avec les enfants, tout cela pourrait passer pour un interrogatoire pour juger de notre "acceptabilité" en Nouvelle Zélande, mais le ton est définitivement sympathique.

Les voilà qui partent en renouvelant des conseils, et encore welcome, nous sommes tout de même vraiment étonnés d’autant de sollicitude, mais c’est comme ça, la Nouvelle Zélande.

Etape suivante, à quelques brasses (pour ceux qui ne suivent pas), la terre ferme, pontons et marina. A l’unanimité, on se décide pour une semaine de
ponton. Il y a tellement de boulot sur le bateau que je refuse d’en faire la liste, il suffit de s’y mettre, on y verra plus clair plus tard.

Mais d’abord, passage au bureau de la marina. Encore des montagnes de welcome, vous n’avez pas de dollars kiwis, on vous en prête, atterrissez en douceur, on règlera tout demain. On se demande si c’est normal, cet accueil,
mais au petit "store" du port, mêmes sourires et gentillesse lorsqu’on va faire quelques courses. Il faudra une semaine pour que je rencontre le premier mal-bordé, ce qui finalement nous rassure ; il y en a aussi ici.

detente Warhamer frite

Dés le lendemain on s’organise un peu, en trois jours on ouvre un compte en kiwis, on achète une superbe auto à même pas 700 euros, on remplace la gazinière dont le dernier brûleur agonise, on met une option sur une annexe, je démonte la culasse du Perkins, bref c’est l’usine. Tout cela dans un air vif et un froid de canard, avec une douzaine de degrés le matin dans le bateau, et à peine vingt l’après midi, on a les cheveux qui piquent, les chaussettes sont de sortie, les polaires et les chaussures aussi.

Heureusement en fonction du déplacement des dépressions quelques bouffées plus douces nous réconfortent. Il nous faudra une dizaine de jours pour nous acclimater, mais en un jour comme celui ci, avec la pluie froide qui
persiste depuis ce matin, on regrette sincèrement les tropiques.

Les premières ballades en voiture nous réjouissent, il y a des ajoncs et des forêts de mimosas, c’est vert et vaste, ondulé, montagneux, ç’est un kaléidoscope de ce qu’on connaît de l’Europe, donc cela n’y ressemble pas.
Conduite à droite, volant et levier de vitesses du "mauvais coté", on enclenche les essuie glace à la place des clignotants, on rabote un peu les trottoirs au début, mais on s’y fait. Bérenger compte les opossums écrasés,
parce qu’il y a trop de moutons dans les champs.

La baie elle même est magnifique, il nous tarde de quitter notre bout de rivière, mais entre les travaux et le climat lunatique, les semaines passent et les occasions ne se bousculent pas.

Première déconvenue, donc, le climat. C’est l’été, on ose même pas imaginer l’hiver. Rafales à plus de quarante nouds au mouillage, il faut louer un corps mort pour ne pas risquer de se retrouver à la côte. Matins glacés,
matins humides, matins brumeux, l’air reste vif entre deux éclaircies que le soleil chauffe à blanc.

Seconde mauvaise surprise, les nonos. On les appelle pudiquement mouches de sable ici, mais c’est la même vermine qu’aux Marquises, ça mord, et les piqûres démangent furieusement pendant plusieurs jours, parfois plus d’une semaine. On attend les moustiques, c’est pour bientôt, quand l’été daignera venir se chauffer les arpions le long des criques jolies de l’écrin verdoyant qu’est la Bay of Islands, réserve à bourgeois fortunés au milieu de laquelle nous clapotons sans vergogne. Donc, les bestioles qui piquent, disais-je, ça va aux Marquises où elles sont la rançon de la douceur locale,
mais ici, damned !

Troisième idée reçue à la noix, c’est que la vie est moins chère ici qu’ailleurs. Si c’était vrai il y a quelques années, il n’en reste que la rumeur. Le coût de la vie est légèrement inférieur mais comparable à celui
de la France, et les bonnes affaires se font dans les grosses affaires, au delà de notre budget. Entre les dépenses quotidiennes et les extra pour le bateau, la carte bancaire frôle l’infarctus les dix premiers jours.

skytower

On est allé voir Aukland, capitale mondiale de la plaisance. Ville capitale, mêlant les anciens bâtiments victoriens aux tours de verre futuristes, dont on cerne le centre en une petite journée de marche. Des magasins, des banques, des "fast-food", des pubs. Pas une place de parking gratuite, il faut compter vingt cinq dollars par jour environ juste pour la voiture( 1 $ neo Z vaut 0,5 euros). Fidèles à notre légendaire sens de l’organisation, nous arrivons en fin de journée sans savoir ou dormir.

Pas d’hôtels, enfin si, mais pas du tout dans nos moyens. Il reste les B&B coûtant en moyenne 70$ par personne et par jour (35 euros), et les "Bagpakers", genre
d’auberges de jeunesse pour les routards à 15$, mais bien sur on a oublié les duvets dans le bateau. On s’offre deux nuits de luxe en louant un appartement, solution financièrement intermédiaire pour nous loger tous les
quatre. Nous pensions économiser sur les repas, mais il n’y a pas de supermarché dans le centre d’Aukland, et un repas nouilles-oufs-fromage -pain-chocolat nous revient à la moitié d’un dîner au restaurant.

Après s’être bien imprégné de la mode citadine kiwi, nous nous cultivons en arpentant deux musées sympa, et jetons un coup d’oil à la Mecque du yachting, coté marinas. Cocorico, on à la même chose en mieux à La Rochelle
et dans bien d’autres ports en France. La vraie différence, c’est qu’ici les bateaux naviguent beaucoup plus de quinze jours par an, dans des conditions
qui enferment au bistrot nos marins à vareuses "Mat de Misaine". Le mauvais temps commence à force huit, en dessous on va faire une virée en mer en prenant des ris, parce qu’après tout, c’est fait pour ça, les ris !

coupe de l’America

On découvre aussi avec plaisir quelques carènes superbes, des merveilles de design en robe métallisée, et au coin du village de La Coupe (de l’América, pour ceux qui ne suivent vraiment pas), le long museau du prochain challenger, dépassant de son box comme celui d’un cheval dans les grilles de départ.

Dans l’ensemble donc, pas vraiment de surprises, c’est du genre occidental, sans le carcan des canons de la mode qui poussent le dernier thon et le pire des boutonneux à ressembler à des vedettes de cinéma. Ici pas de complexes, les fringues sont moches, des plis gras et blancs tremblotent au dessus de la ceinture, il paraît que même à Roubaix on redoute les mannequins néozèd.

taxi

Ah, quand même une surprise (hypocrite), à propos du fameux mélange de culture réussi entre immigrés européens et Maoris. Il existe dans les bouquins, dans les livres d’école même, et beaucoup de blancs parlent le
Maori, mais le mélange social est résolument inexistant.

Le Maori est balayeur, éboueur, clodo, parfois vendeur ou danseur folkorique. Eh oui, encore un détail qui rassure, nous ne sommes pas dans un pays exclusivement exceptionnel, il y a ici aussi des soucis, des problèmes.

culture Maori.

Alors qu’en Polynésie française les Polynésiens discutent du "colonialisme" métropolitain, mais possèdent leurs terres et vivent fièrement leur culture, les Maoris sont silencieux, tristes, minoritaires, quazi-inexistants. Ce n’est que notre impression première, mais elle est forte et c’est encore une idée reçue qui prend une claque, l’intégration européenne néozed n’est pas un modèle.

Mais, mais mais mais mais..! Mais ici, comme nulle par ailleurs depuis notre départ, il règne une atmosphère de confiance, de respect d’autrui, de douceur de vie, une sensation de facilité extraordinaire.

maison Maori

Dans ce pays qui compte à peine cent cinquante ans de vie pacifiée, on ne s’encombre pas de vieux privilèges, de mauvaises habitudes (pléonasme) indécrottables(re pléonasme), les écarts de revenus se voient beaucoup moins qu’en Europe, peut être parce que les vieux empires bourgeois n’ont pas encore eu le temps de se constituer.

Les règles semblent simples, elles semblent laisser à l’individu une grande part de responsabilité dans ses choix de vie. Le colon est encore dans l’âme
des habitants, les grands espaces, le climat brutal, l’activité volcanique, la faible densité de population, toutes ces choses rappelant la faiblesse humaine face à la nature devant largement y contribuer.

D’ailleurs, une
conscience écolo frisant l’intégrisme s’affiche partout (c’est l’enfer pour les fumeurs, bien que coté culinaire le menu soit du genre suicidaire), l’homme blanc est ici probablement plus proche de la nature qu’ailleurs sur
la planète.

Parmi les originalités locales, on voit beaucoup de personnes âgées au boulot, parce que le système de retraite ne peut leur garantir de quoi vivre. On ne leur reproche pas de n’avoir pas assez épargné, et on ne leur
supprime pas l’accès au travail pour cause d’age de la retraite.

Les soins sont gratuits, même pour les étrangers, pour toute personne victime d’un accident, mais autrement il vaut mieux être en bonne santé ou extrêmement riche. Il n’y a pas d’autoroutes, pas de barrières aux passages
de chemins de fer, vitesse limitée à cent km\h, ce qui permet de pousser les mécaniques au delà de cinq cent mille au compteur. Certains petits achats ne
sont pas payés à la caisse, on dépose soi-même dans une boite le prix convenu.

Trois régates par semaine dans les ports, un yacht club dans chaque baie, on ferme les boutiques à cinq heures du soir et c’est les vacances.

Il y a en Nouvelle Zélande un air de liberté et d’insouciance que nous ne connaissions pas, et nous comprenons la vitalité de l’immigration, celle des
milliers de chinois venus échapper à leur destin, celle des européens qui y voient un exemple de réussite de société à l’occidentale, celle des polynésiens qui nourrissent leur familles restées dans leur îlots à l’écart de la mondialisation. Le pays reste tellement vaste et prometteur qu’il conserve des airs d ’Eldorado.

Tout cela nous fait rêver qu’on pourrait peut être changer des choses en Europe, y rendre la vie plus facile et souriante. Tout ce qui favorise cette
ambiance ici est évident, mais nous voyons aussi ce qui paralyse le vieux continent ; encroûtés et râleurs, entassés et affairés, épargnants et jaloux, voilà ce que nous sommes en Europe, obnubilés par le dogme de "l’équilibre" économique canonisé. Hélas rien n’indique que la Nouvelle Zélande soit vaccinée contre ce cancer dont les prémices s’installent en périphérie des
villages. Nous sommes ici spectateurs, dans la peau d’un vieux bonhomme qui pense à son arthrite en regardant ses enfants dans la force de l’age.

c’est l’usine

La fin de l’année approche, guirlandes et boules de verre se balancent dans le carré au rythme du clapot, un sapin pousse au pied du mat. C’est l’usine Cned à bord le matin, Quentin et Bérenger se sont fait des potes avec qui il passent leurs après midi, dans un restaurant ou la patronne entretient leurs forces à coup de délicieux hamburgers maison et de bols de frites. Je révise avec Pablo un répertoire "franco-sudaméricain", car nous commençons à jouer sur scène ce 24 décembre.

Gaëtane tente d’adapter les ressources locales à
nos habitudes alimentaires pour le réveillon. Pâté de canard, Champagne local, saumon fumé, gigot d’agneau, tout va bien. Hélas les huîtres qui poussent sauvages partout dans la baie sont trop grasses à cette époque,
mais le Sauvignon des Kiwis est fameux et nous trouverons bien de quoi l’accompagner. Il en faudra quelques verres pour nous réchauffer, mais ça nous rappelle la Bretagne en décembre, ce qui nous rapproche de vous, et ça
tombe bien pour un Noël !

On vous le souhaite à tous joyeux, et aussi des monstres fêtes de fin d’année, avec des migraines affreuses et plein de bonnes résolutions du lendemain.

Alex.

Commentaires

  • Chers Gaétane et Alex,

    C’est un vrai plaisir de lire vos textes. Un manière de voyager aussi ! Quelle extraordinaire expérience quelle témérité aussi de naviguer par toutes ces mers. Merci de nous faire partager avec autant d’ambiance cette vie sur un voilier.

    Du coté de l’île de Groix et du Pays de Lorient, il se passe une chose fort intéressante et qui vous intéresse. Les boues de dragage sont devenues un sujet de conversation, un sujet très développé sur le site d’Anita, Henri Ménard et leur fils. Un sujet avec une pétition en ligne, et sur l’île (800 signatures au 16 décembre). Cela jusqu’au 18 janvier au moins. Inattendu, étonnant mais dossier détonnant !

    Les boues de dragage, vous vous souvenez comme en 2001, nous avons ramer pour ce sujet ! Je decouvrais internet, la messagerie et tout des boues de dragage, des immmersions militaires en mer...etc. Combien de mels avons nous bien pu échanger à propos de ces satanés vases polluées et dépôts d’explosifs ?!

    Comme les administrations nous prenaient de haut avec nos questions de citoyens ! Pour elles tout était conforme. Il a fallu créer le groupe local Les Amis de la Terre-île de Groix pour pouvoir prendre une place, se faire entendre, poser le problème.

    C’était une époque où évoquer les boues de dragage, enlisait irrémédiablement la conversation, même avec les professionnels de la mer. Terrible, ces boues du port militaires qui bloquaient tout avec "leur secret défense". Comme si tous les militaires seraient sans conscience écologique, ce qui est bien sûr faux. Comme si du coup, pour les boues du port de commerce à immerger, leur toxicité étant peu de choses à côté, on ne pouvait qu’accepter sans broncher.
    Je pense qu’une première étape a été franchit lorsque les vases du port militaires ont dû passer par une procédure réglementée en 2002. Pour la première fois, la municipalité de Groix votait contre l’immersion de boues de dragage. Une première brèche était enfin perceptible, devant ce dossier quelque peu inabordable.

    Aujourd’hui, fin 2004, si vous avez pu prendre le temps de regarder ce site, il se passe une chose formidable. Chaque jour de nouvelles oppositions à l’immersion de ces boues toxiques d’origine militaire. Des professionnels de la mer, des élus, et même tout récemment, le sous-préfet et le préfet maritime s’y mettent. Du jamais vu, à croire que chacun attendait un vent meilleur pour hissser la voile et manifester à haute voix. Un bon vent de prise de conscience et de refus est là et c’est tant mieux.

    Suite au collectif improvisé sur Groix, un collectif vient de prendre forme sur le continent. Ce sont de très bonnes nouvelles pour le devenir des eaux maritimes , elles en ont besoin. C’est vrai qu’il y a de quoi faire. De quoi se mettre en nombre, en association reconnue et agrée pour devenir un partenaire très vigilant sur le deveir de ce bras de mer du Pays de Lorient.
    Aujourd’hui, les boues toxiques de la DCN, demain revoir les immersions passées et leurs suivis, après-demain se pencher enfin sur l’état des dépôts d’explosifs en mer.

    Donc profitez de votre voyage au maximum, on aura besoin de vous et de votre excellente connaissance du monde marin, ici à l’île de Groix !
    Il faudra savoir garder le CAP sur une très longue durée pour un dossier peu motivant, peu avouable. Mais combien explosif pour les écosystèmes marins, l’économie locale, si les tonnes de fûts en béton immergés, remplis de gaz moutarde se mettaient à fuir au fil des ans.

    Pas de panique, profitons de cette très belle énergie, vive la pétition, bravo à tous ceux qui prennent position, continuons tous ensemble et construisons une vigilance citoyenne plus que nécessaire, active, structurée et durable.

    À vous Gaétane et Alex, UN EXCELLENT RÉVEILLON, là-bas en Nouvelle Zélande dans un pays très attentif à l’environnement. TRÈS BONNE ANNÉE 2005, avec l’immense plaisir de vous revoir.
    Saluer bien vos garçons devenus de beaux marins, qui "usinent" si bien le matin pour le cned.
    bises affectueuses, armina.

    ps : Je ne sais si Elizabeth, notre présidente des Amis de la Terre Groix a pu vous dire son interview
    par FR3, puis par TF1. Une forme de reconnaissance de notre engagement associatif, partagez-en pleinement avec nous, tout le plaisir mérité.

  • Cher Alexandre , chere Gaetane, un grand merci pourla générosité et le talent avec lequel vous
    nous faites partager vos aventures , vos decouvertes et vos impressions !
    Chaque fois que nous venons vous "écouter"nous redevenons comme des petits enfants à qui l’on raconte une merveilleuse histoire, les murs de pardaillan disparaissent soudain,le sol devient de plus
    en plus mouvant et pour quelques instants nous nous sentons de moins en moins terrien et peut
    etre meme un peu moins terre à terre ! bref on en redemande encore et encore !
    Un grand bravo et avec toute notre admiration nous vous souhaitons pour cette nouvelle année
    plein de petites et de grandes joies à partager avec tous ceux que vous aimez et d’abord avec
    Béranger et Quentin !
    En attendant d’avoir le plaisir de vous embrasser tous les 4 sur les 2 joues nous trinquons dès cesoir
    à votre santé et à votre belle aventure !
    Thierry et Delphine