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Lieux communs groisillons en guise de commentaire à chaud.

lundi 17 mars 2008, par AM

Deux candidats tête de listes pour les municipales et deux candidats majoritaires pour les cantonales proposaient pour Groix DEUX avenirs différents sinon opposés.

J’aurais aimé écrire que l’un était de gauche et l’autre était de droite.
Hélas, ce n’est pas encore pour cette fois et ce n’est d’ailleurs pas si simple...

Ce qui l’est par contre c’est que, dans les deux cas, l’un des candidats nous proposait une île rêvée par d’anciens habitants qui l’ont quittée (et, pour certains, n’aspirent même pas à y revenir) et l’autre, une île qui tient compte de l’évolution inéluctable d’une commune qui fût en perte de vitesse pendant des années.

Cette évolution est très majoritairement soutenue par les HABITANTS permanents, ceux qui savent de quoi ils parlent et ne se contentent pas d’avoir dans le coeur le même caillou que les autres, mais ont aussi dans la tête une réalité quotidienne qu’il faut se coltiner.

Pour les cantonales, nous sommes quelques uns à avoir eu la même hésitation en allant voter Denise Le Maréchal qu’en allant voter Chirac en 2002. Mais il faut quelquefois savoir oublier son idéologie et choisir le "moins pire".

Dominique Yvon a fait une campagne remarquable d’efficacité en labourant et relabourant son terrain depuis deux ans.

En face, le maire pensait que l’évidence était là et que les Groisillons connaissaient son bilan.

Mais e résultat du premier tour a fait froid dans le dos et réveillé tout le monde. Nous vivons une époque où une argumentation surfant sur un quasi-nationalisme et la promesse de satisfaire des intérêts personnels peut encore attirer des voix !

Il est prouvé maintenant que le nombre de ces électeurs diminue et s’il passait une loi obligeant à voter là où on habite, nous n’aurions plus aucun souci à nous faire !

Nous suggérons à la députée, si elle veut faire quelque chose pour l’île, de proposer cette loi à son groupe.

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