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Réunions Agenda 21

mercredi 12 septembre 2007, par Admin

PHASE 2 : PROPOSITIONS / SOLUTIONS

- Réunion groupe 2 - le 26 septembre 20 h30 Amélioration du bilan CO2
- Réunion groupe 1 - le 03 octobre Développement équilibré et durable des espaces
- Réunion groupe 3 - le 11 octobre Développement d’une économie durable et solidaire
- Réunion groupe 4 - et le 12 octobre Nouvelle citoyenneté et vie sociale

Commentaires

  • Thème de réflexion avant la réunion de ce soir (accessible aux moins doués) :
    Nous laisserons-nous rouler dans la farine avec les propositions "D’AGROCARBURANTS" et non "BIO"carburants ?
    voir :

    Manger ou conduire : faudra-t-il choisir ?

    http://www.recre-action.net/article.php3?id_article=251

    • Bonjour,
      La question a été débatue hier soir. Sachant que :
       d’une part un carburant végétal produit en "bio" est grosso modo 30% moins poluant (en CO2) que le même carburant produit en conventionnel,
       d’autre part, que l’utilisation de ces carburants est limité aux agriculteurs avec extension récente aux pêcheurs, avec possibilité de revente de l’agriculteur au pêcheur, ( l’article 49 de la loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d’orientation agricole prévoit l’autorisation de l’utilisation des HVP (huiles végétales pures) détaxées comme carburant pour les navires de pêche)
       d’autre part, du fait du nombre limité d’exploitations agricoles intéressées et de bateaux de pêche sur l’île

      Une surface (à évaluer) mais de l’ordre de la soixantaine d’hectares doit pouvoir suffire à alimenter les besoins de ces professions sur l’île, permettant de développer un circuit court.

      L’un des facteurs de succès d’une telle entreprise est la compétitivité du prix du biocarburant produit par rapport au diézel.

      En tout cas ce n’est pas une piste à écarter.

      Par contre, faire rouler tous les véhicules français actuels aux biocarburants est une hérésie. Les différentes ONG présentes au Grenelle insistent sur une baisse de la consommation (amélioration des rendements des moteurs, développement du transport en commun et du covoiturage, changement des modes de production favorisant les circuits courts, amélioration des techniques culturales réduisant le nombre de rotations d’engins motorisés,...) en parallèle avec un apoint en biocarburants pour les professions du secteur primaire qui risquent d’être les plus sévèrement touchées par la hausse prévisible du prix des hydrocarbures.

    • Aurais-je rêvé ou n’aurais-je pas entendu que les agriculteurs locaux manquent de terre pour leurs activités ?
      Malgré cela, ils seraient prêts à abandonner 60 hectares ? Ca serait marrant qu’ils puissent faire fonctionner leurs tracteurs au biocarburant mais sur les routes parce que pas assez de terre ...
      Ai-je aussi rêvé quand j’ai cru lire que la CE allait autoriser la mise en culture des jachères en céréales pour combler les manques provoqués par les spéculateurs des agrocarburants ?
      Peux-tu nous dire Pierre quelle est actuellement la proportion de surfaces de culture de BIOcarburants par rapport à celle des AGROcarburants dûment phosphatés etc... ?
      AM

    • Aurais-je rêvé ou n’aurais-je pas entendu que les agriculteurs locaux manquent de terre pour leurs activités ?
      Malgré cela, ils seraient prêts à abandonner 60 hectares ?

      Les agriculteurs de l’île manquent de terres arables, mais les terres valorisables ne manquent pas. On rappelle souvent l’agriculture grosillonne de la première moitié du XXème siècle qui valorisait toutes les terres jusqu’en bout de falaise. Sans en revenir à cet "extrème" dans la mesure où les terres déprises offrent d’autres avantages (paysagéers, faunistiques), il n’en demeure pas moins qu’il y a une forte réserve de terres valorisables.
      L’exemple des 60 ha nécessaires pour alimenter en bio-carburants les activités primaires de l’île (et je rappelle que c’est une estimation "grosso modo", il faudrait quantifier cela en détail) fait partie des orientations que l’on peut décider de proposer (ou non, selon qu’un débat contradictoire indique que l’on n’y a pas collectivement intérêt) pour l’Agenda 21 local. Si une volonté des secteurs d’emploi concernés, de la population et des politiques émerge dans ce sens, le chantier pourra ensuite être mis en oeuvre. C’est une proposition d’objectif possible, pas quelque chose que l’on peut mettre en oeuvre du jour au lendemain en l’état des terres actuel.

      Le minimum préalable est d’aller voir des exemples qui ont marché (Guilvinec, je crois), et de continuer à se renseigner sur le bien fondé écologique de cette pratique, point sur lequel l’information est en train de s’organiser aux niveaux nationaux et internationaux (ONG).

      Peux-tu nous dire Pierre quelle est actuellement la proportion de surfaces de culture de BIOcarburants par rapport à celle des AGROcarburants dûment phosphatés etc... ?

      Hélas non, je n’ai pas touvé d’info fiable sur le sujet. La médiatisation de la notion d’agro-carburant différenciée de celle de bio-carburant est très récente ; on en parle largement (au delà des cercles de spécialistes) depuis un mois environ. Le Grenelle est entré dans le vif du sujet, et il n’y a pas de consensus du tout sur ce point : quels modes de production (bio ou pas), quelle quantité, pour quoi faire, en transition ou non,...
      Espérons que nous aurons vite des chiffres.

    • ""Les agriculteurs de l’île manquent de terres arables, mais les terres valorisables ne manquent pas""

      j’entends déjà hurler le chasseur au fond des taillis :-)).
      Plus sérieusement : ne pas négliger l’importance des lobbies, quels qu’ils soient...
      AM