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Réfection des chaussées ?

vendredi 17 août 2007, par Admin

De Pennedu

Lire ci-après l’excellent commentaire de Pierre

Pour ce qui est de la responsabilité de l’entretien des routes, il y a encore quelques temps pas très lointains ou seule la DDE était responsable de la D 202.

J’en fit l’amère expèrience en me prenant un trou non signalé juste devant le transfo à droite en sortant de chez mon mèdecin. Pour le reste des chaussées, celà incombe à la municipalité. Tant que ces messieurs, qui semblent tout connaitre et vouloir en apprende à leur prochain, n’auront pas compris que de mettre merde sur merde ne répare rien, les routes de Groix ne seront jamains dans un état correct de circulation.

De plus les poids lourds et les tracteurs n’arrangent pas la sauce et pourtant ils sont devenus un mal nécessaire.

Depuis que le goudronnage..... existe à Groix, notre maison se retrouve à plus de 10 cms sous terre par rapport à sont éxistance normale. Une certaine année de 1988, une énorme crevasse s’était formée juste devant la porte de mon aieule qui était encore parmis nous. Elle ne pouvait plus se défendre. Je suis allée à la Mairie pour demander que cette crevasse soit refermée. L’adjoint qui m’a reçue ce jour là m’a répondu qu’il n’y avait plus un seul seau de goudron sur l’ile, j’ai écrit au Maire de l’époque en RAR et le miracle s’est produit le surlendemain la cavité s’était refermée avec du goudron comme par enchantement. Mais a Groix, celà peut-être n’importe quel conseil municipal, il ne savent toujours pas qu’il faut retirer tout ce qui est usé, creusé de nouveau, remettre les chaussées de niveaux et ensuite goudronner sans en expédier plein les façades et comme à l’habitude les travaux sont effectués avec des économies de bouts de chandelles.

Mais Mesdames et Messieurs, groisillons ou non, il vous faudra prendre votre mal en patience car les chaussées seront entièrement refaites lorsque touts les cables aériens seront mis sous terre. Alors ce n’est pas encore demain la veille. Vous devrez faire comme moi : être prudent et regarder ou vous mettez vos roues, ralentissez lorsque vous arrivez sur des bosses non signalées et surtout faites très très attention aux fossés creusés, ( par des cantonniers acharnés à faire du bon et beau travail demandé par leurs chefs des services techniques de la commune), le long de ces petites routes car ils sont bien cachés par les herbes et ne sont absolument pas signalés par des balises de danger, ce qui est pourtant obligatoire dans le code de la route et par la sécurité routière.

Mais la sécurité à Groix nous ne la croisons qu’au port aux heures d’affluence des bâteaux. Le reste de l’année ?.....

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Commentaires

  • Boudiou, que lis-je !!! A 1 heure de mon départ pour Groix, j’apprends qu’il y a des trous dans les routes !! Que faire ? Annuler mon voyage pour partir vers le Sud ? Reprendre le RER et retourner au boulot en attendant les gros travaux ? Bon finalement je me lance, j’ose, je prends le risque de l’entorse fatale sur ces routes perfides et des trajets interminables (ben oui 4 km à 30km/h ça prend 8 minutes, intolérable...). Et c’est parti pour l’aventure !! (dans 45’, maintenant).

    PS : si les véhicules qui passaient, disons au hasard route de Kergathouarn, respectaient la vitesse limitée à 30 (si si, y a un panneau..), il y aurait moins de trous, voire pas du tout...

    • Et si vous ne preniez pas votre voiture ?

      Phydeaux

    • Bien vu Phydeaux, on va finir par être d’accord sur plein de choses !!! pour ce qui est de Mr Duflot qu’il vienne une journée entière c’est à dire 6h 45 à 21 h15 dans le taxi de son choix il aura le bonheur de parcourir entre 200 à 300 kilomètres\ jour sur des routes pourries et là on verra si le discours est toujours le même, car il faut ajouter à cela des branches qui pendent sur la chaussée et une signalisation obsoléte. ex : le panneau de présignalisation au croisement des routes de port Mélite et de port Tudy indique une balise de priorité c’est en réalité un, STOP à 50 métres. Je n’ose même pas évoquer les vélos et voitures en infractionSSS, désolé mais tout le monde n’est pas en vacances, Olive

  • Ancien ingénieur de la DDE en zone rurale (mayenne), j’ai du à cette époque, passer beaucoup de temps à convaincre certains élus locaux de l’importance de leur budget routes (particulièrement dans une zone rurale dense, où le nombre d’exploitations agricoles à desservir est énorme). Il y a quatre causes principales de la dégradation des chaussées :
    – grand numéro 1 : les poids lourds (qui usent une chaussée entre 100 000 et 1 million de fois plus que les bagnoles, les 4x4 se situant quelque part entre les deux). Certaines voies romaines sont encore là, mais en quelques journées de trafic poids-lourd, elles disparaîtraient aussi.
    – le traffic poids lourd quand le sol est gorgé d’eau, a gelé, et dégèle. Ca c’est le pire. Une route peut s’effondrer en un ou deux mois. C’est ce qui arrivé à notre départementale lors de l’erika.
    – le manque d’entretient régulier (ça coûte cher, mais 5 fois moins cher que le neuf à l’usage)
    – taper dedans pour y faire des trous.

    L’ennui, c’est qu’une route ça coûte horriblement cher. La commune rurale moyenne de moins de 1000 habitants y consacre plus de la moitié de son budget communal tous les ans ! Et une fois que l’on a déduit du budget les autres charges d’entretient (épuration, bâtiments publics, et j’en passe) ça ne laisse aucune marge de manoeuvre pour l’investissement ou le développement local. Refaire une route comme celle de kergathouarn, comptez 3 à 4 millions de francs au km (grosso modo). Refaire toutes les chaussées détériorées de l’île, cela doit représenter quelque chose comme le budget communal pour une quinzaine d’années.
    Pour ne rien arranger, une route dimensionnée pour des véhicules légers coûte bien moins cher qu’une route dimensionnée pour des 7 tonnes, des 32 tonnes,... Si on a des 32 tonnes, il faut dimensionner la route pour... sinon elle casse.

    La plus grosse connerie à faire quand on refait une chaussée à neuf, c’est de devoir re-creuser trois ans plus tard au même endroit, parcequ’on avait oublié d’y enfouir quelque chose. Ces creusements sur chaussée neuve sont de toute façon inévitables ponctuellement, pour une nouvelle construction à raccorder par exemple, et il en pousse ici depuis une vingtaine d’années (la mienne y compris). Mais il faut les limiter au strict minimum.

    D’où que depuis une quinzaine d’années, on ne refait plus une chaussée si on risque de devoir l’éventrer dans les trente ans qui viennent. On enterre d’abord (ou on rénove, pour les canalisations de tout-à-l’égout) ce qui doit l’être. Refaire à neuf les routes de l’île, à l’heure actuelle, en cinq ans (par exemple), cela veut dire doublement des impots locaux. Il s’agit de savoir ce que l’on préfère : le trou dans la route ou dans le compte en banque ?

    Il est clair qu’il va falloir soit re-penser le transport de marchandises sur l’île, soit accepter d’avoir des chaussées défoncées. Si cette problématique vous intéresse, vous pouvez participer au groupe de travail n°2 de l’Agenda 21 de l’île de Groix. Ca fera peut être avancer ce schmilblick bien embêtant.

    Voir en ligne : site de l’agenda 21 de l’île de Groix