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Florilège

mardi 6 mars 2007, par Admin

Du mouron pour mon serin :-))
AM

Photo Franck Varnier

Bonjour,

Un grand bravo pour votre site, et une petite contribution si vous le permettez ; bonne continuation et bon courage, vos pages fleurent bon les fragrances marines et invitent au voyage.

au plaisir de vous lire,

DM

Bord de mer…
à Guy Le Calonnec

Un friselis léger frôle la lande grise,
Les rouges du couchant couvrent de leurs rayons
Ces oripeaux de jour que la lune reprise,
La nuit semble compter les ombres en haillons.

Les flots et les forêts, les belles fleurs sauvages
Frémissent doucement dans la tiédeur du soir,
Et les lueurs d’argent qui brodent les rivages
Estompent leurs clartés sous ce grand brunissoir.

Le voile vaporeux d’une robe de brume
D’une senteur exquise embaume l’air glacé,
Et le blanc goéland scintillant sur l’écume
Sent le flot langoureux longuement l’enlacer.

Le châle de minuit endort l’âme des choses,
Les pétales pastels de petits papillons
Posent leurs bleus baisers sur les lèvres des roses ;
D’un navire au lointain dansent les pavillons.

Fendant les tourbillons, les grandes étendues,
Recueillant d’une étoile une larme d’or pur,
Les ailes d’un trois mats se déploient jusqu’aux nues
Serties d’éclats d’émail et de lambeaux d’azur….

Ô valse des vaisseaux ! Ô vogue souveraine !
Vois la vague cavale où se love le vent,
Ce rai teinté d’argent qui nacre la sirène
Et se meurt dans la mer, mystérieusement…

Mais la mer, sur son sein de maîtresse jalouse,
Presse tant de nochers sur un lit d’algues vert,
Assoupis dans les plis de sa robe andalouse,
Ô le cri des marins qu’un murmure a couvert !


Bonjour,

J’ai découvert l’Île de Groix via Thalassa. Puis, une fois envoûté, je me suis pointé à votre site Web et votre Webcam.

À faire rêver ! Surtout lorsque son coin du monde c’est levé ce matin avec 35cm de neige !

(Oui, oui ! Si vous vous pointer à cette adresse, vous en aurez la preuve :
 http://www.earthcam.com/search/ft_s...)

Bonjour à tous !

PF

Commentaires

  • Mordre à l’âme son d’une corne à brume

    Ou : “sot comme un bulot”

    Foudebassan sans mouron

    • Péché d’égo je mea-culpe

      Sur le serin j’ai surenchérie

      Petit piaf d’impatience père six fleurs

      Bleu Blanche Rouge et six Soucis

      La mauvaise herbe me ridicule en superbe percherie

      Foudebassan

    • Pas un godilleur en vue

      Pas une remontrance

      Quel désert....

      Fou...

    • Au délire impavide :

      « La nature est solidaire de la sainte pauvreté et aussi de l’enfance spirituelle ;
      Elle est un livre ouvert dont l’enseignement de vérité et de beauté ne s’épuise jamais.

      C’est au milieu de ses propres artifices que l’homme se corrompt le plus facilement,
      ce sont eux qui le rendent avide et impie ;

      Auprès de la nature vierge, qui ne connaît ni agitation ni mensonge,
      l’homme a des chances de rester contemplatif comme l’est la nature elle-même.

      Et c’est la Nature totale et quasi divine qui, au-delà de tous les errements humains, gardera le dernier mot. »

      Regards sur les mondes anciens, ( Frithjof Schuon.)

      L’avironneur de Lutèce.

    • la Robe de bure ne fait pas l’ascète

      Mine de rien la plume à son vrai mot à dire

      Mine le plomb dans l’oreille sourde

      Le sentiment-songe m’invite à la fable, au Fou-rire

      A la table fameuse de la poésie.

      Enfin une brise, un petit courant d’air....de Lutècie

      Foudebassan

      « ps : je laisse ça-comme »

    • Petite nature ou simple paysage

      Flots en vagues par dessus tout boulot

      Herbe tendre et forte envie

      Demi mesure si s’en dit mot

      A l’envoilure les amants du flot

      Fou..

    • Une par le travers

      Lune comme grosse claque

      Hune en vent d’hiver

      Claque et single sur l’ajout

      Sur la joue claque le fait d’hiver

      La joue Rouge phare s’empreinte

      Du chemin qui pique le sien.

      Histoire d’une claque ...

      Foudebassan

    • à FOUDEBASSAN

      Tes poèmes, ou la plupart d’entre eux, correspondent aux critères de ce que je nomme une Poésie minimaliste. Sobre, réduite à l’essentiel. Je te propose donc de nous rejoindre le 22 mai à 20 heures, chez moi, au 6 de la place de l’église pour la session inaugurale d’une Cercle de Poésie Minimaliste. Nous lirons nos oeuvres qui devront répondre à trois critères qui, me semble-t-il, te conviennent :
       courtes
       éviter les alexandrins
       éviter les rimes
      A bientôt, j’espère,
      Ammicalement