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En réponse au commentaire de Joseph Gallo (réponses intercalées)

samedi 12 novembre 2005, par AM

J.G. Pourquoi ne pas garder ce beau site fort utile pour les amoureux de l’île ?

A.M. Mais c’est ce qu’on fait :) car, et c’est heureux, on est encore en République, tout le monde ( nos détracteurs y compris) a le droit d’aimer Groix., même si certains l’aiment si mal qu’ils pourraient la mener à sa perte....

J.G. Laissons les querelles des anciens et des nouveaux (élus municipaux) hors de ce site.

A.M. Impossible, comme je l’ai déjà écrit, ce site a été créé pour donner les informations concernant Groix.
Le peu qui existait auparavant ne permettait pas d’échanger réellement sur la "vie de la Cité" en un mot : sur la politique, au sens noble du terme.

Nous avons eu l’impression, (j’aimerais que l’on nous prouve que l’on s’est trompés......) que l’information circulait plus à Groix sous forme de "t’as pas su ?" que sous forme de débat public et ouvert.
Ce qui nous conforte dans cette impression est l’observation de la participation aux réunions du Conseil Municipal, que le maire actuel a eu l’intelligence de rendre réellement accessibles. A chaque fois que la salle est pleine, nous pourrions en déduire, si nous ne l’avions déjà prévu à la lecture de l’ordre du jour, qu’un sujet "chaud" mobilise le ban et l’arrière ban des opposants à l’équipe actuelle. Cela se traduit par des manifestations n’ayant rien à voir avec un débat public autour de questions préalablement travaillées. Le "clan" d’opposition (je devrais vraisemblablement dire dorénavant LES "clans") murmure, papote, ne gardant sa capacité d’attention que pour l’intervention de leur chef (ou cheftaine) de groupe, et sa capacité de mobilisation qu’à la vigueur des applaudissements...

Nous avons eu la naïveté de croire qu’un lieu ouvert, sans censure, aurait pu faire changer cet état-d’esprit en permettant des échanges d’informations VERIFIEES faisant avancer la réflexion. Nous avons eu la bêtise de minimiser le fait que certains se croient en permanence en campagne électorale où tous les coups seraient permis et cela, ajouté à quelques tentations revanchardes, conduit à des modes de communication qui surprennent au XXI è siècle (et qui rappellent une bien triste époque aux plus vieux d’entre nous...). Mais serait-ce refléter la réalité que de taire l’existence de telles pratiques ?

Chacun sait que notre système électoral est fait de telle façon "qu’au premier tour on choisit (faut-il encore qu’il y ait un réel choix...) et qu’au deuxième tour on élimine". Comment croire que ces choix puissent continuer à se faire en s’appuyant sur des pratiques qui s’apparentent plus à celles de la Corse (pour ne pas dire de la Sicile) du XIXe siècle...qu’à ce que l’on est en droit d’attendre à l’heure actuelle de citoyens d’une commune de France, bénéficiant de tous moyens d’information ?

J.G. Laissons l’air du large, les senteurs de la lande, le parfumer.

A.M. Nous ne pouvons nous cantonner à cela. Ce serait, pour nous, un risque de tomber du côté des réactionnaires n’admettant pas que l’île change, qu’elle est OBLIGEE de changer en apportant par exemple, des problèmes sociaux inconnus ici il y encore cinquante ans.

Mais nous faisons ce que nous pouvons pour faire passer ces senteurs dans notre site, en publiant de belles photos, en essayant de valoriser ce qui se fait dans le domaine culturel et environnemental. Hélas, nous sommes trop peu nombreux. Avez-vous vu n’importe lequel de ces courageux anonymes donner une information culturelle ? Faudrait-il encore pour pouvoir le faire qu’ils participent à la vie culturelle de l’île. Je ne parlerai pas de leur incompréhension ou de leur réticence (pour ne pas dire plus) devant tout ce qui est protection de LEUR environnement !

J.G. Expurgeons le des remucles d’égout de basse-fosse qui l’encombrent de temps à autre.

A.M. De la même façon qu’il faut faire avec les remugles des stations d’épuration, il ne faut pas oublier que nous vivons, et pour nous à l’année, aux côtés de la minorité de personnes qui produisent ces émissions malodorantes. Choisir ses interlocuteurs, c’est contraire à nos engagements personnels qui sont basés sur la confiance en l’Homme et sa capacité à s’améliorer.
(C’est de longue tradition dans notre famille...)

J.G. Chers administrateurs de ce site, vous êtes victimes de votre succès, vous ouvrez votre portail et tout s’y engouffre, le pire comme le meilleur ! ! ! ! ! !
Je vous souhaite bon courage pour la suite de l’aventure.
Vive Groix et tous ceux qui l’aiment ! ! ! ! ! ! ! !
Insulairement votre,
Joseph Gallo, parisien de Locmaria

Merci beaucoup pour vos encouragements.
Pour répondre, en partie, à vos souhaits, j’ai une sollicitation (culturelle) à vous soumettre. Pourriez-vous nous donner votre adresse à celle du site (infos@île-de-Groix.info) ?

Anita Ménard qui, par moments, se pense apatride (comme devaient se penser quelques Vikings de ses ancêtres...)

Commentaires

  • Merci, Madame, Messieurs, vous êtes bien urbains !!!!!!

    N’est-ce pas rassurant de voir que les vieux "clans celtiques" subsistent sur notre caillou ?

    Que les querelles de nos aïeux ont envahi la toile ?

    Que le buccin résonne toujours aux marches de Piwizi et Plumetur, annonçant le "brezud" sacré.

    Mon cousin "César" a même habité Quehello au temps où il était vaguemaistre équestre à Lann-Bihouée, et godilleur impénitent dans les courreaux !!!!

    Tous les ingrédients sont donc présents pour un épisode d’Astérix sur l’île, et après tout pourquoi pas ?

    Comme nous sommes dimanche je propose à la sagacité des lecteurs "duellistes" de ces pages, anonymes ou non,

    Deux antiques quatrains, écrits par un vieux persan sage,


    "Avant que le destin ne tende son embuscade à ta vie,

    Commande à l’échanson de t’apporter à boire.

    Fou, ton cadavre desséché ne sera pas un trésor

    Que la postérité exhumerait fiérement !!!


    Pense ce monde comme modelé à ton gré,

    Taillé à ta mesure d’est en ouest ;

    Mais connais-toi comme une congère sur le sable

    Ici pour deux ou trois jours, puis dissoute et évaporée".


    Quel en est le sens ? Qui en est l’auteur ?

    Le vainqueur recevra une pleine potinen de "fresh cachew" d’Ortolans

    Le farceur de Locmaria

    • Vous mettez la barre trop haut pour moi, Monsieur l’historien en sabot, pour que je trouve l’auteur de ces quatrains. (et je ne vous ferai pas l’injure de chercher par internet)
      Et je ne ferai pas non plus de dissertation sur leur sens qui me paraît suffisamment évident (je disserte bien assez comme ça aux dires de certains...) Je me contenterai de continuer à commander à l’échanson... de Locmaria :))
      Peut-être auriez-vous davantage de réponses "groisillonnes" si vous nous donniez à situer un lieu-dit de l’île dont vous auriez extrait le nom d’un de vos grimoires ?
      Et, au risque de redondance, merci encore pour vos interventions.
      AM
      PS L’existence de votre "cousin César" de Quéhello remonte-t-elle aux calendes... gauloises ou à la génération précédent la nôtre ? Si c’est ce dernier cas, nous pourrions avoir eu le même cousin...

    • Un lecteur attentif de ce site me demande si "l’historien en sabot" est unijambiste...
      Que nenni, excès de vitesse, faute de frappe ou d’inattention, il manque un "s" à sabot :))
      AM

    • L’empereur (qui n’était pas manchot) était donc notre commun cousin ?

      Quel coup de "Tonnerre" !!!!

      Patientons, la réponse aux quatrains surgira de quelque part, soufflée par un érudit orientaliste.

      Le parisien facétieux.

    • Le plaisir de la chasse et de la découverte rapide étant chez moi, comme chez les psychopathes, supérieur à celui de l’attente, je n’ai pu m’empêcher de fourrer mon nez dans "l’Universalis".
      Et je crois avoir réussi à faire le lien entre Groix et ce poète persan :
      ""Si l´on t´offre du vin, il est mal qu´on s´abstienne,
      Bois-en donc n´importe où, bois-en quoiqu´il advienne,""
      et le lien avec quelques Tonnerre de mon entourage, morts ou vivants :
      ""Ô mes compagnons libres penseurs !
      Quand je serai mort, lavez mon corps avec un vin des plus rouges"". .../...
      Je suis OK ?
      AM

    • Bien joué, je vais de ce pas, mander "l’ost", me lancer dans la chasse de la centaine d’oiseaux nécessaires au mitonnage de cette potinen de "Freche cachew".

      Je reprends contact avec vous dans un an, période nécessaire à l’accomplissement de cette quête.

      Il s’agit bien des strophes 15 et 16 du "Roubbayat" d’Omar Khayyam.

      Je vous adresse un "Tonnerre" d’applaudissements et vous propose de persévérer dans la lecture de ce poête extraordinaire.

      Groisillonnement votre,

      Le cousin à David (César)

    • Quelques nouvelles du front des opérations :

      Le clan des « classiques » mène une guerre d’usure par des escarmouches concentrées sur le devenir du patrimoine foncier et immobilier du caillou, les moyens d’évasion de l’île, la paupérisation du littoral insulaire voué aux taxes d’occupation (DDE). Non content d’utiliser la lettre classique déposée au petit matin dans la boite au lettre, il se modernise et n’hésite pas à communiquer via la toile des "Ménard".

      Il espère sûrement par ce biais reconquérir le cœur (les votes ?) du clan des « neutres » qui observe silencieusement, n’en pouvant PLU mais.
      Son général en chef espère peut-être, par la suite, réinvestir le donjon du castel municipal.

      Le clan des « modernes » résiste de son mieux en expédiant les affaires courantes, comblant comme il le peut le retard accumulé, selon lui, par le clan adverse. Son amiral, utilise l’arme de la
      « démocratie » par le moyen des conseils municipaux ouverts à tous et le bulletin municipal surnommé le « torchon » par la partie adverse.

      Son habileté à négocier, face à la « Clayenne à Jules », des allers retour sinueux entre Kersauce et le large, lui donne un avantage indiscutable pour les tactiques de combat.

      Tout cela est compliqué sinon contrarié par l’apparition d’un troisième acteur, le clan des « parentèle de groisillons expatriée, résidents secondaires, touristes de passage, amoureux de l’île divers et variés » qui essaie de se pénétrer des us et coutumes et surtout de comprendre les tenants et aboutissants du « brezud ».

      Ce clan d’étrangers (non insulaires), représente une menace indéniable pour la suite des combats car on sent poindre chez lui des velléités de conquête de la forteresse municipale.
      Cette armée grossissant avec les années est composée majoritairement de personnes aisées, bien rodées aux guerres de substance continentales.

      Nos « services de renseignement » suggèrent que cette troisième force serait en fait, un « sous-marin », instrumenté par l’un des clan pour son action militaire.

      Sur le bord de la toile sont embusqués les millions de spectateurs planétaires qui comptent les points, un peu surpris qu’il y ait sur l’île autre chose que « Ty beudeff ».

      Pour conclure, "faites l’humour pas la guerre" !!!!!!!!!

      Prochain reportage le 15 décembre 2005.

      Le misainier peu sérieux de Placemanec