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Ecomusée : « La Mouette » se révolte

samedi 25 février 2006, par Admin

Depuis quelques mois, un conflit envenime les relations entre le musée, ses amis et la municipalité. Cet écomusée est municipal ...

Le Télégramme

Commentaires

  • La guerre des « goals », reprise des hostilités :

    Réjouissez vous « webspectateurs » du monde entier, après une trêve hivernale bien méritée, les combats sur l’île de Groix, reprennent de plus belle.

    Alors qu’une escale insulaire encadrée par le FIFFIG, patrouille autour d’une île du Ponant parente mais rivale, une légion d’utilisateurs avides de l’Ecomusée assiège la forteresse.

    Notons au passage, que le théâtre des opérations s’est déplacé des plaines du Pradino et de St Albin, vers le « clos des galées » de Port-Tudy où le castel de la « dame de Barisy » abrite, tel un donjon inexpugnable, l’Ecomusée endormi (selon la partie adverse) et tant convoité.

    Les thèmes des campagnes de printemps seront « la culture et l’argent des contribuables ». Il y aurait, confiné dans ce bâtiment, un volatile à plumage blanc, pris pour cible par les archers du clan des modernes. Le principal grief, argumenté par la partie adverse, est, non pas la menace du H5N1, mais que cet oiseau juché sur une statue tripode devrait changer de socle et s’en aller poser sur une assise septopode.

    Les gens d’armes de la dame assiégée se comptent sur les doigts de la main, parmi eux, on devine la présence de vieux lansquenets aguerris du clan des anciens.

    Les machines de siège sont déployées, catapultes, trébuchets et autres gentillesses d’animation insulaire. L’assaut lancé, l’ost est en ordre de bataille !!!!

    Une excellente nouvelle nous parvient, les armées belligérantes, clairsemées par l’exode de la jeunesse insulaire qui se rue vers les CNE, CPE gouvernementaux, ces troupes ont, grâce à l’aide des « Psy » de l’INSERM , retrouvé un souffle de jeunesse en la personne des « galibars » de trois ans frais émoulus des maternelles groisillonnes. Vous pouvez apercevoir un de ces jeunes guerriers, équipé de pied en cap, prêt au combat, en tête de l’article « pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans ».

    La châtelaine assiégée peut offrir une résistance inattendue, ses muscles aguerris par la pratique hebdomadaire de l’aviron dans les eaux cornouaillaises. Elle a, par ailleurs, obtenu de l’aide d’une souveraine d’outre manche, la « DRAC QUEEN », qui détentrice d’un trésor de guerre conséquent, tente de réapprovisionner sa bourse famélique.

    L’amiral des modernes, fin manoeuvrier, a noué les cordons de cette bourse par des noeuds secrets, seuls connus des véliplanchistes. Les fins stratèges des anciens, rompus aux tractations d’hémicycles, sauront-ils dénouer ces lacis inextricables et redonner de l’oxygène à leur clan ?

    Réponse dans le prochain reportage du misainier.

    Le reporter apocryphe.

    • ""Les fins stratèges des anciens, rompus aux tractations d’hémicycles""
      De même qu’on reconnaitra l’appartenance politique d’un journaliste suivant les termes qu’il emploie pour désigner notre ministre de la police (faites l’expérience entre Le Figaro et Rouge par exemple), on peut traduire d’où notre apocryphe détient ses informations parcellaires...
      Il est assez présomptueux de parler de "fins stratèges et de tractations d’hémicycles" appliqués à d’ex élus d’une minuscule commune que de plus en plus de personnes (autorisées) baptisent Clochemerle devant leutrs agissements !!
      Ce qui se dévoile quand même du récit du reporter apocryphe est que ceux qu’il appelle "de fins stratèges" sont plus préoccupés par l’état de leurs finances que de créer des projets à long terme pour leur "forteresse". Il est vrai que, traditionnellement, le regard de certains d’entre eux est depuis longtemps resté fixé vers le passé. Il est vrai aussi que certains politiques font leurs choux gras de cet archaïsme.
      Allez mon cousin, que votre superbe imagination se mette au travail et nous raconte l’Apocalypse
      Groisillonne : un coup de balai magique (manié par vos fins stratèges) et qui ferait revenir l’Ile aux années 14/18 : la population de marins décimée, leurs bateaux rachetés par ceux qui ont pu éviter le front, puis les grandes manoeuvres pour le grand chambardement du départ de certains thoniers vers l’argent lorientais, avec, en découlant, le refus d’agrandir le port pour précipiter la perte des "petits".
      Allez racontez-nous comme elle était belle cette période où les femmes restaient à la maison élever leurs "galibars", que ceux-ci partaient en mer dès neuf ans sachant tout juste lire pour devenir mousses
      et dans certains cas, subir le sort qui leur était paraît-il réservé dans toutes les marines du monde.
      Et encore une couche : la messe et le breton obligatoires, Les Prisonnières de Groix comme hymne municipal, la désapprobation des mariages entre étrangers (de Piwisy à Primiture) et last but not least mais qui rejoint l’actualité, l’appropriation des quelques éléments culturels existants par la classe des possédants avec interdiction de les communiquer aux "laïcs", au risque de les voir pourrir dans des milieux embués d’humidité.
      Je vous envoie en privé la copie du torchon qui circule actuellement et on verra si vous continuez à appeller "fins stratèges" ceux qui génèrent le soutien de ce genre de corbeau.
      AM

    • M’acheminant lentement mais sûrement et avec regret, vers les septante années d’âge, je pense de plus en plus que l’humour est un cadeau du ciel et que l’autodérision demeure le meilleur rempart contre les vicissitudes de l’existence.

      Je suis bien au courant des difficultés de vie de nos ancêtres et des luttes de classes d’antan, ainsi que du mécanisme qui a amené le déclin de notre île, mais ne vaut-il pas mieux aujourd’hui en rire ?

      Ce qui n’enlève rien, bien évidemment au respect et à l’amour que nous leur devons.

      L’aggravé momentané.