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Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal
mercredi 27 février 2008, par
Fréquentation améliorée par la présence de candidats de diverses tendances que l’on n’avait jamais eu l’honneur de côtoyer à cette occasion auparavant.
A croire que le contenu de ces réunions les intéresse moins que l’occasion électorale de se montrer aux assidus.
MC Baron et D. Yvon ont eu la décence de ne pas déroger à leurs habitudes absentéistes.
Un changement notable aussi : l’intrusion de sonneries de téléphones portables.
Le maire commence la séance en remerciant l’ensemble des adjoints et conseillers municipaux.
"Des liens d’amitié se sont créés et ne se sont pas défaits. Je voulais _ leur dire toute mon affection. J’ai une petite pensée pour Alain. Je souhaite à la nouvelle équipe de n’avoir pas à supporter le poids d’un deuil"
Il fait l’appel des conseillers : absents : Xavier Tonnerre (pouvoir à G Tonnerre) et Viviane Raude, malade (pouvoir à Laure Calloch).
Joêl Tristan demande une prise de parole préalable au sujet de sa position sur les recrutements lors de la dernière réunion. :
"Pour entrentenir un petit lien d’amitié ; je ne me reconnaitrais pas si je n’intervenais pas. Nous avons eu un échange un peu vif. J’ai regardé le Larousse et sa définition du mot "démagogie" (je n’ai pas regardé "dégoulinante")
Je précise donc que mon intervention n’avait pas pour but d’accroître ma popularité ni pour obtenir le pouvoir. J’ai eu beaucoup de plaisir pendant ces sept années".
Le maire demande au délégué aux finances de présenter le compte administratif de l’année 2007, ce qui est traditionnel à cette époque, même si cette fois, il ne peut être voté faute d’avoir reçu des Services de l’Etat le compte de gestion. Ce sera à l’équipe suivante de les entériner.
J. Tristan présente les tableaux clairs établis par la Secrétaire Générale, tableaux qui permettent à l’assistance de constater l’état réel des finances communales.
- Nous avons eu une année "sup", une année du même niveau dans le montant des investissements et la maîtrise des frais de fonctionnement.
Les dépenses d’investissement sont supérieures aux recettes mais sont largement compensées par les excédents du budget de fonctionnement.
Le budget de la maison Groix est de 2.100.000 euros, avec des investissements nettement supérieurs à ceux de communes du même nombre d’habitants.
Le recours à l’emprunt est normal car une entreprise qui n’emprunte pas est une entreprise qui périclite.
Les frais de personnel représentent 56% du budget et c’est un taux à ne pas dépasser.
Les impôts représentent 57 % des recettes de la commune. Les subventions 32 %. Le FEDER, c’est fini !(subventions européennes qui représentaient 20%)."
J Tristan redonne son impression sur sa participation à cette mandature :
" Parfois les réunions de conseil laissent paraître un aspect lisse mais c’est que tout se passe en bureau. On a dû avoir pas mal d’engueulades, mais jamais d’injures. Chacun a respecté la majorité.
Mine de rien, on a été parfois casse-pieds, parfois pas assez félicités mais il n’y a pas eu de démission en cours de mandat. Bravo à ceux qui se représentent. Je ne me retire pas de la vie politique de Groix, je me mets en réserve."
Le maire précise que les fonds européens seront dorénavant orientés FEADER ou environnement et devront être partagés par les îles. La région a précisé qu’elle ajoutait 6 Millions d’euros aux 5 de l’Europe mais il y avait deux fois plus précédemment.
Révision simplifiée du P.L.U.
Le maire donne lecture du rapport de la commissaire enquêtrice qui souligne le peu de participation de la population (deux avis favorables et deux défavorables)
La commissaire donne un avis favorable sans réserve.
Il est demandé au conseil de voter une convention avec la commune d’Inzinzac-Lochrist avec qui une dizaine d’adolescents groisillons pourra partir une semaine en séjour de neige. La participation des familles est de 300 euros de quoi peuvent être déduits les Bons CAF. Le délégué aux finances souligne que les inscriptions risquent de n’attirer que les enfants les plus favorisés et qu’il faudrait trouver un moyen d’appliquer une dégressivité selon les revenus. L’ajointe aux affaires sociales précise qu’il n’est pas possible d’appliquer un quotient familial qui ne l’a pas été jusque là. Il est décidé d’augmenter à 3000 euros la participation de la commune et la décision de la méthode de dégressivité sera prise par la prochaine équipe.
Une convention avec l’Ecole d’Architecture de Nantes est proposée au vote. Des étudiants vont venir étudier les possibilités d’aménagement du quai du Suet, le site de Port-lay, l’aménagement du Bourg et du Port, les conditions de réalisations de logements sociaux en Haute Qualité Environnementale ; les constructions aux nouvelles normes et l’image de l’île.
Bretagne Sud Habitat demande comme il en est coutume, la garantie de ses emprunts pour la transformation de l’école de Kerlo. L’adjointe aux affaires sociales
se félicite que l’opération ne coûtera pas un sou à la commune (sauf naturellement les divers raccordements) bien qu’il ait été prévu un apport financier au cas où.
Il est voté l’approbation du budget prévisionnel de la gérance des logements communaux par BSH ;
Les baux de location de la maison du phare des Chats et de la Maison de la Réserve sont renouvelés.
Il est demandé une subvention par l’Office de tourisme de Groix pour des actions de promotion (présence sur des événements festifs plus rentables paraît-il que les salons). J. Tristan souligne que la somme est modique mais que ce qui a trait à l’OT doit être maintenant du domaine de Cap L’Orient. Le maire répond que Groix bénéficie d’une certaine autonomie pour ses actions.
Une subvention est attribuée à l’Erea de Ploemeur pour le séjour d’un enfant groisillon en Pologne ; (L’Erea accueille des enfants inadaptés à la scolarité
ou des cas sociaux)
Le chariot élévateur de l’entreprise "Les moules de Groix" est à vendre. Le maire juge qu’il est opportun de saisir l’occasion car les employés des services techniques sont fréquemment mis à contribution notamment lors des transports des tables, bancs et podiums. J. Tristan et G. Tonnerre s’ abstiennent.
Il est voté le mandatement des dépenses d’investissement avant vote du budget ;
Les nouveaux tarifs des mouillages sont communiqués. Baisse importante des droits pour les moins de 6m50.
Des droits de passage sur deux parcelles communales sont officialisés. Les frais d’enregistrement sont à la charge des bénéficiaires.
En questions diverses, Guy Tonnerre fait la proposition de baptiser les rues de Groix qui ne le sont pas et cite des noms de personnes à qui il souhaiterait rendre hommage. Pour résumer, beaucoup de notables et de chefs d’entreprises ....
Il est ajouté que l’arrivée de nouveaux facteurs ne connaissant pas bien l’île rendrait cette opération encore plus utile.
Claude Guiader répond qu’une commission ad hoc pourra être créée. Il est proposé d’ajouter à la liste le père de Guy Tonnerre, (ben, tiens donc !)
Laure Calloch prend la parole pour dire qu’elle ne regrette pas ses sept ans et qu’elle remercie ses collègues de l’avoir supportée pendant ce temps ainsi que les employés de la cantine et de la salle des fêtes qui, dit-elle, l’ont supportée pendant quatre ans.
Dominique Cany exprime aussi sa satisfaction d’avoir participé à cette aventure, malgré quelques moments de doute, quelques heurts et des désaccords.
"Nous avons constitué une équipe soudée. J’ai déocuvert que j’aimais ça. Je continue à Lorient mais je n’oublierai ni les Groisillons ni mes amis du Conseil Muicipal".
Guy Tonnerre tient aussi à affirmer sa solidarité avec l’équipe. "Ce qui est un peu dommage, c’est les gens qui me font la tête dans la rue. Je remercie le personnel de bureau qui fait un travail considérable comme "les gars de Joël". Bonne chance à vous. Je vous dis "merde" quoi !"
La parole est au public pour 5 minutes précise Guy Tonnerre.....
Je demande au maire quelle est la latitude laissée au prochain maire pour modifier des décisions prises dans l’application du P.L.U. et qui mécontentent un certain nombre d’habitants.
Le maire répond que cela ne pourra se faire que dans le cadre de la Loi Littoral qui, rappelle-t-il, ne concerne pas que la bande des 100 mètres mais la totalité de l’ïle. Il reste à traiter une quinzaine de dossiers de personnes s’étant manifestées un peu tard, dossiers qui ne devraient pas poser de réels problèmes au regard de la loi Littoral. Le cadre légal d’intervention est évidemment là, ajoute-t-il.
Il est demandé si le cadre Natura 2000 autorise à débroussailler.
réponse : Natura 2000 n’a pas autorité sur la gestion du débroussaillage des zones NDS qui peuvent être nettoyées. Le Chantier Nature entretient d’ailleurs les vallons dans ce cadre. Je demande une précision concernant les zones boisées et NDS. Il m’est répondu que peu des zones autrefois classées "boisées" le sont restées mais ont été classées NDS.
Un candidat de la liste Yvon demande ce que sont devenus les détritus qui "décoraient" il y a peu le site "d’accrobranches".
Le maire signale qu’à ses yeux il ne peut s’agir de déchets puisqu’en majorité composés de roche et sédiments déposés là suite aux travaux du port. Il remarque que les pavés eux, également déposés au même endroit, se sont trouvés "recyclés".
T Defoy souligne la présence antérieure d’amiante confirmée par des photos, s’attirant la réflexion du maire
- "Vous faites partie des gens qu’on n’a pas vus pendant sept ans et qui se manifestent un mois avant les élections. L’amiante n’est toxique que cassé ou découpé ; Enterré, il devient inerte et ne présente plus de danger.
Au début de notre mandat, nous avons fait faire une étude sur la déchetterie de Kerbus qui elle, constituait un véritable scandale. En fait, à cette époque, les déchets enterrrés ne présentaient plus la toxicité qu’ils présentaient quelque temps avant dans ses eaux de ruissellement sur un bassin versant. Le cabinet d’experts a conclu qu’heureusement, le site n’avait pas besoin d’être réhabilité (ce qui aurait entraîné des coûts faramineux)."
Fin des questions.
La parole est à Catherine qui présente le bilan d’activité 2007de la Maison de la Réserve.
Commentaires
1. Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal, 28 février 2008, 21:20, par nakileGX
je n’y étais pas,malheureusement. et ce n’est pas un manque de volonté ! Merci Anita et Henri, vous qui maintenez le fil.. de la vérité pour nous informer !
Voir en ligne : la dernière info...
1. Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal, title="2008-02-29T01:44:18Z">29 février 2008, 02:44
oooops .... le fil de la vérité, c’est vraiment beaucoup dire...
moi, AM, je ne prétends retransmettre que ce que j’entends... et peut-être me trompè-je...
mais au moins, tout le monde sait d’où je parle ...
ce qui n’est pas le cas de ceux qui, même bien intentionnés, parlent sous pseudo...
AM
2. Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal, 29 février 2008, 11:57
les déchets d’amiante doivent être conditionnés dans des contenants spéciaux, ce qui ne semble pas avoir été fait. Alors pour une réponse de médecin !!!
1. Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal, title="2008-02-29T11:17:54Z">29 février 2008, 12:17
Cet anonyme ne devait pas assister à la réunion du Conseil Municipal (ou alors il est de mauvaise foi mais c’est dans l’air du temps pour certains...)
Le maire n’a pas parlé du conditionnement de l’amiante. il a simplement précisé qu’enterré, il devient inerte. Il n’a pas répondu sur ce que sont devenues les plaques de fibrociment visiblement déposées là par un artisan malfaisant (ainsi que baignoire et autre joyeusetés).
Le mieux serait peut-être, si l’anonyme peut sortir à visage découvert, d’aller directement poser la question aux aménageurs du lieu.
AM
2. Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal, title="2008-02-29T12:07:57Z">29 février 2008, 13:07, par pierre (kerigant)
Le problème de l’amiante, est tellement TYPIQUE de la façon dont tous les scandales écologiques du XXème siècle se sont déroulés.
– On crée un matériau "nouveau" (début XXème pour l’amiante) qui présente certaines propriétés intéressantes, et en plus coute pas cher à produire (donc juteux à exploiter)
– On s’aperçoit en cours de route (années 1930) qu’il est très toxique, lorsqu’il est manipulé (poussières)
– L’industrie y va quand même, et tant qu’une poignée de courageux ne parvient pas à s’opposer au lobbie et à faire enterriner l’interdiction du produit, l’industrie non seulement continue à en vendre, mais paye les lobbies pour défendre l’image noble du produit.
On assiste exactement à la même chose de nos jours avec les pesticides. Avec l’amiante, on avait UNE SEULE substance dangereuse. On a mis des années à coreller cette dangerosité de manière formelle avec certains cancers. Avec les pesticides, c’est pas une, mais des milliers de substances que l’on retrouve dans l’eau , dans l’air (eh oui), et pendant ce temps le lobbie des pesticides défend ses "traitements verts" (franchement, pour les septiques, écoutez cette émission de Ruth Stegassy qui met en scène journalistes et représentants du lobbie francais des pesticides. Si on voit apparaître un jour un tribunal internationnal jugeant les "crimes de destruction volontaire de l’environnement", ces messieurs seront peut être cités à comparaître - ou partis aux îles caïman.).
Et pendant ce temps, que fait l’opinion, qui ignorait avant 1995 la dangerosité de l’amiante ? Elle dort. Comme tout le monde.
Puis elle se réveille, et là on passe à l’excès inverse : le moindre micro-gramme d’amiante doit être éradiqué de la surface du territoire et toute personne disant le contraire devient un salaud d’empoisonneur. En attendant, les pesticides, (bien plus graves, car ce n’est pas quelques milliers de cancers, mais bien quelques centaines de milliers voire quelques millions qu’on nous pronostique) eux se balladent. Mais l’opinion n’en a cure, car on l’a branchée pendant ce temps là sur l’amiante.
Franchement, l’amiante ciment est un matériau INERTE ! Il est dangereux, mortel, si manipulé (découpé, en flocage,...) sans protection. Mais il en est de même des laines de céramique réfractaires, qui sont utilisées dans tous les fours montant à plus de 800 ° celsius. Enfoui sous une couche de tout venant , avec 40 cm de cailloux et de l’enrobé par dessus, il est moins dangereux qu’un bloc de granit avec son radon. Le dépot en décharge de classe 1 des déchets amiantés de type "plaque fibro" coute un fric fou. Pour pas grand chose :
– les morts de l’amiante sont déjà condamnés
– on n’en fabrique plus en France, et il est interdit d’en utiliser.
Et Pendant ce temps là, madame la Marquise, les pesticides se balladent...
3. Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal, title="2008-02-29T12:15:34Z">29 février 2008, 13:15
""l’anonyme"" se fout autant de l’amiante que des pesticides..
Sa préoccupation c’est de faire gagner les élections à qui ne s’est jamais préoccupé d’environnement !
AM
4. Dernière réunion de la mandature du Conseil municipal, title="2008-02-29T12:35:06Z">29 février 2008, 13:35, par pierre (kerigant)
Petite précision pour ceux qui souhaiteraient écouter cette émission :
– l’émission proprement dite : ici
– le débat qui suit cette émission : ici (et lors duquel intervient une personne ayant contribué à faire interdire l’amiante, et qui fait la comparaison entre la situation actuelle et celle d’il y a 20 ans).
1h30 de virevoltes et de joue oratoire entre deux journalistes survoltés (et marrants, en plus) et Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’UIPP (Union des Industriels pour la Protection des Plantes). On comprend, à l’écoute des arguments de ce dernier, comment et pourquoi nous passons notre temps à nous faire berner sur les problèmes brûlants. Ces types sont de vrais professionnels. Et s’ils ne se battaient pas pour des causes aussi sordides, ils mériteraient vraiment le respect tellement ils maîtrisent l’art de la dialectique.