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Pourquoi tant de haine

dimanche 8 juin 2003, par Visiteur

POURQUOI TANT DE HAINE

Bonjour,
Je suis plaisancier et j’ai fait escale la semaine dernière dans votre île.
les paysages sont magnifiques ,vous avez de nombreux atouts pour développer
le tourisme.
Par contre le sport national sur votre "petit bout de terre" c’est la
chasse aux pigeons !!!
coût d’occupation au port !!!scandaleux pour la prestation fournie,prix
pratiqués dans les commerces...

Etat d’esprit de la population !!! même à Tahiti ils ont appris à sourire et
à dire bonjour et merci.
Ce n est pourtant pas compliqué d être gentil avec ceux qui vous font vivre.
A moins que vous comptiez relancer la pèche au thon.
Je voulais juste manifester ma colère devant un tel accueil.

je ne ferai plus que passer devant chez vous et je ne manquerai pas d’en
parler à mes amis.
Salut.
****

Commentaires

  • Même si le ton et le jugement de ce plaisancier sont abusifs, ilk n’en reste pas moins que certains
    prix ont flambé à Groix ou que des menus, affichés au même prix qu’auparavant, ont vu la qualité
    et le choix baisser.
    Est-ce que parce que la saison s’annonce difficile (Prestige) ?
    Ou certains gonflent-ils leur cagnotte avant un départ prévu ou des travaux en cours ?
    Bof, il reste le "sans prétention", La Petite Bouffe (sourires assurés) et le traditionnel Hôtel de la
    Marine, ou, si rien n’est transcendant, au moins n’avons-nous pas subi de surprises désagréables
    N’étant pas plaisanciers, nous n’avons pas à payer les prix prohibitifs du port et, reçus dans la famille,nous n’avons pu vérifier les prix de l’hébergement.
    Quant aux sourires des habitants, ils sont proportionnels à la qualité des nôtres quand nous les
    rencontrons dans les villages.
    Ce site n’étant pas commercial apparemment, cela doit être difficile de retenir des noms de
    restos à recommander

  • Eh bien nous, nous passons tous nos étés à GROIX depuis 1982 et nous en sommes ravis. C’est une île magnifique, nous apprécions le calme, etc... et nous prenons les gens comme ils sont. C’est vrai que les prix ont beaucoup augmenté.... la qualité de vie, cela doit se payer.

  • Pour commencer, concernant les prix abusifs du port de plaisance, adresse toi à qui de droit et ne rejette pas la faute sur les habitants qui n’ont pas fixé les prix. Concernant le tourisme qui fait soit disant vivre les groisillons, les touristes de passage comme toi ne font vivre qu’une petite minorité de commerçants. Il en est tout autre chose du "tourisme" de résidences secondaires qui contribue grandement à la pospérité du secteur du BTP sur l’île et qui fait vivre de nombreux travailleurs. Malheureusement, on ne peut là non plus voir tout en rose car il induit des effets prevers : mitage du paysage et disparition du caractère authentique de l’île, prix l’immobilier qui flambent et empêchent les jeunes de s’installer.
    Concernant tes propos sur Tahiti, ils sont choquants, je te cite : "même à Tahiti ils ont appris à sourire et à dire merci...". Pourquoi ce "même" ? Veux tu dire que si des indigènes ont appris à dire merci, des gens civilisés peuvent aussi le faire ? Qui plus est, les tahitiens ont toujours été de nature extrêmement accueillante et ils n’ont rien appris du tout (voir les récits des navigateurs du 18 e siècle).
    Etant originaire de Groix mais habitant en Guadeloupe depuis 1 an, je peux t’assurer que les groisillons sont bien plus accueillants qu’ici. Donc commence par voyager un peu avant de critiquer ce que tu as sous le nez.
    Que des personnes comme toi qui ont des oeillères passent devant notre île sans s’arrêter, il est sûr que personne ne le regrettera à Groix... HATOUP

    • C’est vrai Tristan, on a toujours bien accueilli les touristes à Groix ! ;-) Je me souviens qu’on les appelait les doryphores. C’était à l’époque où les doryphores, les animaux, débarquaient par milliers sur la plage des Grands-Sables ; il y avait encore les triangles en béton anti-péniches de débarquement. On s’amusait aussi à jeter des mottes de terre aux touristes allongés dans la crique des Curés. On le faisait naturellement. Et pourtant on était très bien élevés à l’école de Locmaria ! :-) C’était il y a presque 30 ans... Aujourd’hui, presque tous les Groisillons de ma génération ont quitté l’île. Mais l’âme groisillonne vit toujours chez les "expatriés" qui se retrouvent à Rennes, Nantes, Paris, Tahiti, etc. Tiens Tristan, je parie que tu es déjà parti en piste avec un Groisillon de passage en Guadeloupe et que vous avez fini au muscadet (ou l’équivalent du coin) à 10h du matin, n’est-ce pas ?


      Tromor ----

      PS : j’ai lu quelques relations de voyage de navigateurs du 18e : certains ont été bouffés en Polynésie... ;-)

      Voir en ligne : Étude du mécanisme de résistance au doryphore d’espèces sauvages :-))