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Port : les vieux gréements de passage vont payer leur place

mercredi 4 juin 2003, par Visiteur

Salut à tous,

Nouvelles dispositions à Port Tudy. Jusque là invités à titre gracieux, les vieux gréements de passage vont désormais devoir payer leur place de port.
Cela invite à la réflexion.

Ces bateaux, rénovés ou reconstruits pour leur intêret culturel, sont généralement gérés par des associations à but non lucratif, et bénéficient de la gratuité dans de trés nombreux ports de la cote. Si ces bateaux doivent payer leur place systématiquement, avec une moyenne de 300Francs la nuitée, c’est le salaire d’un homme d’équipage qui part chaque mois d’exploitation.

La municipalité s’est engagée récement à promouvoir la réhabilitation du Biche, derrnier Thonnier groisillon, qui sera appelé à fréquenter les mêmes ports que ces bateaux qu’on a le plaisir de voir faire escale à Groix. Nous apprécierons alors les tarifs appliqués à un bateau de 25m...

J’ai le sentiment que nous devrions être remarquablement accoeuillants pour ces bateaux, qui nous apportent à bon compte spectacle et animation, qui renforcent le coté original de Port Tudy, qui a plus à y gagner qu’à se contenter d’être un dortoir à caravaniers flottants.

Par ailleurs, le port accoeuille des régates, moyennant rabais pour les places de pontons. Ces régates interdisent l’accès aux pontons aux bateaux de plaisance (qui paient leur place 100%). Les régatiers sont fréquement nourris par leur organisation, à la salle des fêtes, par exemple. Bilan, retombées insignifiantes pour le commerce local, comportements propres à l’humain en groupe, je vous passe les détails.

Ces bateaux de régate sont d’une banalité telle qu’il a fallu, on s’en souvient, rameuter les enfants des écoles pour faire croire à l’intêret porté par les groisillons à l’arrivée de la course du Figaro il y a trois ou quatre ans.

Voila, une fois de plus, j’ai l’impression que le mot "tourisme" est définitivement mal compris à Groix. Je serais heureux d’avoir le sentiment des navigateurs du net sur le sujet.

Alex

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