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Marchés publics procédure adaptée
2 mars 2006, par Admin - 4 commentairesDésignation d’un prestataire (bureau d’études, bureau de contrôle, maître d’oeuvre...) en vue d’établir un diagnostic des contrats d’entretien ou de maintenance sur les 42 collèges départementaux et les établissements de
Houat et Groix.
Date de remise des offres : 24 mars 2006 à 12 h.
Ces avis sont consultables sur le site Internet du Conseil général du
Morbihan : http://www.cg56.fr tél. 02 97 54 80 00.
Ouest-France 2/3/2006
Commentaires
1. Marchés publics procédure adaptée, 3 mars 2006, 10:12
Dits lexique :
(à l’attention des jeunes insulaires, avides d’entrer dans la vie politique et associative ).
Argent comptant : (prendre pour) croire naïvement aux promesses électorales. Son équivalent un tant soit peu cynique, « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».
Actions culturelles : pompeuse appellation pour des projets évanescents et fumeux. Celles de l’adversaire sont toujours négligeables, entachées d’irrégularités et suspectes de gaspillage d’argent des contribuables.
Les siennes sont toujours porteuses d’avenir pour les générations futures, d’une profonde valeur intellectuelle et toujours inégalées dans la région.
Appels d’offres : stratagèmes prétendument encadrés par la loi servant à alimenter les marchés publics. Autrefois sources inépuisables d’argent frais (valise de liquide) pour les caisses des partis, (toutes tendances confondues). Suivies de très près et dénoncées par un « canard entravé », ces sources se sont presque totalement taries.
Argent des : précède toujours contribuables,quand il s’agit de comparer le bilan des prédécesseurs, de refuser ou d’octroyer des subventions aux associations du cru. On peut également entendre, « l’argent de nos impôts », plus rustiquement, « nos sous ».
Associations : groupement hétéroclite de contribuables et électeurs qui pratiquent des activités diverses et variées, parfois surprenantes, voir inutiles.
Faute de subventions, la plupart des ces groupes disparaissent assez rapidement de la vie locale. Ces citoyens méritoires pensent assez naïvement, que le fait d’avoir élu un édile, leur donne un droit inaliénable à subvention automatique et généreuse.
Aussi sec ! : phrase entendue dans les estaminets insulaires au cours des argumentations de campagnes pré électorales. Il est de bon ton de l’alterner avec « et mets ça sur ton pain ! »,
proférée à voix de stentor entre deux tournées de « Sourire de l’île » du regretté Léon Jégo. (Ce nectar des Dieux n’a jamais été surpassé que par le « Cordon d’or » de Marie Hélène).
Clans : dénomination un peu péjorative des opposants, héritée des us celtiques. Si ces opposants manifestent des attirances pour la religion, on parle de « chapelles ».
Contre mauvaise fortune, bon cœur : signifie l’acceptation, contraints et forcés, de la victoire du clan adverse aux dernières municipales.
Contre vents et marées : sous une apparence trompeuse, cette locution n’est pas utilisée pour qualifier le mode de vie des rares marins groisillons, mais parsème les discours des tribuns des clans.
Contribuables : appellation flatteuse d’habitants de communes, distribuée généreusement par leurs édiles, dans le but de gagner leur confiance ou, du moins, leur bienveillante et néanmoins silencieuse neutralité, lors de querelles internes ou externes au Landerneau.
Ce contribuable qui peut périodiquement se transformer en « électeur » représente un investissement futur pour tout homme politique sensé qui projette de continuer son mandat et donc de se représenter un jour devant celui-ci..
Cour des comptes : rassemblement d’experts comptables plutôt d’âge mûr, occupés à l’épluchages des comptes de la nation. De manière répétitive et assez inefficace, ils épinglent les irrégularités. Leur équivalent régional utilise le même stock d’épingles mais cette fois pour les comptes de la région (décentralisation).
Ecomusée : abcès de fixation où s’exacerbent les tensions budgétaires, découlant des octrois ou refus de subventions. Ce respectable endroit plein de souvenirs, d’assemblages de tissus hétéroclites et de bois vermoulus, permet aux autochtones d’apprécier en permanence les joies du confort moderne en leur remémorant les conditions de vie spartiates de leurs respectés ancêtres, posant sur des photos en noir et blanc jaunies sur les parois du vénérable bâtiment.
Et tu va me la payer ! : complément d’engeulade menaçante lors de la poursuite, ventre à terre, du « galibar » ayant gaspillé le repas du « toc’h toc’h ».
Foyer-résidence : étape suivante pour les membres du club du 3ème âge des joyeux lurons et luronnes le composant. A leur grand regret, ils ne bénéficient plus de l’anonymat que leurs permettaient les « bedazées » continentales.
Langue de bois : idiome pratiqué par la partie adverse. Son discours personnel est toujours clair, concis et de « bon aloi ».
Marchés publics : contrairement à son appellation, le public n’y a absolument pas accès. Il s’agit d’un lieu, hautement symbolique, où les représentants de la nation de toutes tendances s’affrontent sans merci. C’est l’endroit préféré d’épluchage des fonctionnaires de la cour des comptes. On peut y voir quantité d’épingles abandonnées par ces comptables.
Orateur : discoureur du langage clair, concis et de bon aloi.
Prendre des vessies pour des lanternes : précédé généralement de (leur faire), son équivalent en groisillon-français : « misconel pour des fanaux », signifie suivre aveuglément de façon « babelaï » les directives et conseils d’un élu local ou national.
Projets pharaoniques : désignation très nettement péjorative qualifiant les plans, restés heureusement dans les cartons, de la municipalité précédente, fraîchement battue. Grâce à la gestion irréprochable et aux actions correctrices des nouveaux arrivants, l’argent des contribuables à été préservé.
Subventions (aux associations) : sommes en général modestes, octroyées généreusement pour les siens, et parfois, à corps défendant, sinon à contre coeur et chichement, pour les autres (du coté de l’opposition). Le fisc récupère d’ailleurs une part importante de ces montants par le biais du recouvrement de la TVA de luxe (16,9 %).
Troisième âge (Club) : équipes de joyeux lurons et luronnes, regroupées périodiquement pour des fêtes et ripailles d’un autre temps. Soulagés des contraintes familiales et sociales, ces insulaires s’échappent fréquemment en bandes incontrôlables et déchaînées sur le continent, afin de bénéficier du plus parfait anonymat. Noter que l’appellation contemporaine de ces clubs, tend à se transformer en « supporters ».
Le misainier voilé.
1. Marchés publics procédure adaptée, 3 mars 2006, 16:18
http://www.maire-info.com/article.asp?param=6731&PARAM2=PLUS
2. Marchés publics procédure adaptée, 3 mars 2006, 17:15
Mon "cousin" a décidé d’encore faire fonctionner nos "moulinettes à idées".
Mais ma "moulinette à idées" est lente, elle fonctionne à trois paliers.
Le palier que j’appellerais reptilien si cela était mécaniquement possible se contente d’une réflexion au premier degré.
Quand je suis en terrain plat, en vitesse de croisière, ma moulinette à idées me fait lire les écrits du misainier au tout premier niveau de compréhension (celui donc accessible au plus grand nombre).
Elle m’amène donc à lire en diagonale que le misainier penserait comme beaucoup : que décidément les choses étaient plus à son goût par le passé.
Ayant transféré le sens de l’effort physique qu’on ne m’a jamais inculqué vers celui de l’effort intellectuel, j’utilise l’outil ad hoc de ma mécanique pensante pour parvenir au second palier.
Là je me dis que le misainier étant fin dialecticien, il a sans doute voulu montrer que le balancier de l’histoire fait tujours son oeuvre et ses vérités énoncées seront valables aussi le jour où ce balancier sera de l’autre côté.
Traduction : un à un pour les deux "clans"
L’effort appelant l’effort (et surtout la production d’endorphines qui va avec) je positionne le dérailleur en position haute et là, je suis bien récompensée, j’ai enfin tout compris de la philosophie de mon "cousin" !
Et je me force à voir dans ses écrits plus l’influence de Bakounine que celle de Marcel Aymé : ou plutôt celle de son Homonyme Charles qui, d’avoir été envoyé en Nouvelle Calédonie, lui a peut-être transmis le virus des voyages :))
"Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres..."
Bakounine.
3. Marchés publics procédure adaptée, 3 mars 2006, 17:52
Stade un - j’étais,
Stade deux - je suis,
Stade trois - je serai.
Le Jean du voyage.