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Manifestation intersyndicale à Lorient : Groupons-nous et demain....

jeudi 6 octobre 2005, par AM

Peut-on parler de "groupés" quand nous ne sommes que neuf
au départ de Groix ?
4 retraités, trois actifs, deux privés d’emploi... misère :((

Même les "Jaunes" étaient de sortie... Peu nombreux, il est vrai
et tout devant, sous la protection directe de la police.
Et l’accompagnement musical annonce la couleur : c’est pas pour demain la révolution !
Ils écoutent Servat, sa route de Quimper et ses canards bleus...

Entre les Chérèquistes, bien séparés, et le gros des troupes Cégétistes, (le début de leur colonne avait déjà dépassé le carrefour que les derniers n’avaient pas quitté la maison des syndicats) une vingtaine de représentants CFTC et FO.
Parmi ces derniers, pas de surprise, pas d’adhérent de Groix où on veut bien payer son timbre pour se défendre contre un "mauvais patron" mais où on se sait pas faire grève en solidarité avec les jeunes et les chômeurs victimes de la politique gouvernementale...
(je me suis laissée dire en rentrant que du courrier n’avait pas été distribué, tous les facteurs auraient-ils fait grève ?)

Certains ont préféré défiler par boîtes ou groupes professionnels.
Ci-dessus, les services techniques des mairies du pays de Lorient dans leur élégante tenue de travail.

Au premier plan, une petite, plus loin, au centre, un grand... tous deux pas inconnus à Groix :)

Motivés, motivés, (et bruyants) des collègues du CHS Charcot

Et après une manif tristounette où l’on voyait bien que personne ne se fait d’illusion sur les suites d’une pareille journée mais que chacun a compris depuis longtemps hélas que la maison à payer, le coût des études des enfants ou le chômage du conjoint ne permettent plus de grève longue et dure (par endroits, quelques lueurs "corses" dans les yeux...) nous rentrons sur notre caillou où, comme chacun le sait.....

tout n’est que luxe, calme et volupté .......

Commentaires

  • c’est dommage qu’il n’aient pas plutôt passé celle-ci chantée par Servat :

    "(...) Les yeux faits pour l’amour d’aimer

    Sont le reflet d’un monde d’objets.

    Sans rêve et sans réalité

    Aux images nous sommes condamnés

    Les fusillés, les affamés

    Viennent vers nous du fond du passé

    Rien n’a changé mais tout commence

    Et va mûrir dans la violence

    Brûlez, repaires de curés,

    Nids de marchands, de policiers

    Au vent qui sème la tempête

    Se récoltent les jours de fête

    Les fusils sur nous dirigés

    Contre les chefs vont se retourner

    Plus de dirigeants, plus d’État

    Pour profiter de nos combats"

    (Paroles de Raoul Vaneigem - Musique de Francis Lemonnier)

    Fañch

    ps : te plains pas anita, y’avait un cortège cgt où à la place de Servat c’était la macarena...