Accueil > Éditos > La saga des expulsés (premier épisode)
Hier soir, Laurent Montassine a invité quelques amis dans son atelier de Kerlo afin qu’ils puissent prendre connaissance de sa dernière série de tableaux qui va être exposée cette semaine à Rennes. Laurent a choisi de peindre en petits formats les bouquets qu’il compose avec les fleurs des jardins sans prétention qu’il affectionne.

Stéphane Baron
offert à Lucien
Kimitété au joli
temps
du "jumelage")
Il faut dire que l’atmosphère de l’ancienne école de Kerlo se prête bien à ce travail, il doit rester des traces de l’imaginaire des enfants qui ont fréquenté ce lieu.
Les couleurs gaies de ses oeuvres n’ont pu faire oublier aux présents le contenu de la lettre reçue par les occupants actuels de cet immeuble.
Alors que les élus responsables avaient convoqué la presse le 28 juin dernier pour annoncer, profitant de la présence des représentants de Bretagne Sud Habitat, que les travaux de construction des futurs logements sociaux commenceraient au printemps 2006, la lettre adressée par le secrétariat général de la mairie indiquait que les lieux doivent être quittés le 15 septembre.
On savait que la communication passait mal entre élus et administrés mais passerait-elle aussi mal entre les différents occupants des bureaux de la mairie ?
On se perd en conjectures sur les raisons qui ont pu motiver cet ultimatum qui provoque, notamment chez Stéphane, le ferronnier groisillon, des interrogations sur les suites qu’il peut donner à des commandes acceptées, son travail lui demandant deux à trois mois de délai de création et de réalisation.
L’association Saint Gunthiern qui s’acquitte d’un travail effectué ailleurs par les services municipaux, a également été invitée à déménager à Port Lay dans un local encore provisoire (et de plus non aménagé spécifiquement)
Qu’est-ce qui peut bien motiver cette précipitation ? Un "happy few" aurait-il besoin d’un garde-meubles d’ici l’annonce officielle de l’arrivée des ouvriers ?
Un élu anxieux craindrait-il d’avoir besoin de délais pour faire intervenir la force publique ?
Il ne faut pas confondre : absence de dialogue, contradictions, vitesse et précipitation et surtout efficacité !
Quelqu’un a dit que les élus groisillons sont déconnectés de la réalité ? Nous en tenons là encore un bon exemple et il ne faut pas faire beaucoup d’efforts d’imagination pour trouver à qui tout cela profite :((
AM

Commentaires
1. > La saga des expulsés (premier épisode), 25 juillet 2005, 18:53
Bonjour
J’ai en effet eu une assez grosse surprise en recevant ce courrier me demandant de quitter kerlo pour le quinze septembre alors q’une semaine plus tot ont ma bien signifier que j’avais le temps de me retourné mais cela de façon orale, un courrier c’est different.
Je pourrai peut etre voir du coté de l’écomusé car je travail toujours avec l’enclume et la forge de mon pepé Francis Stephant, je fais parti du patrimoine quelque part !!!!
Et puis démémager un atelier de chaudronnerie / ferronnerie ce n’est pas une mince affaire.
à bientot
Stephane Baron
1. > La saga des expulsés (premier épisode), 28 juillet 2005, 01:49
Re moi
Une enclume va etre déposée à la mairie pour le quinze septembre en gage d’histoire
Je la poserais et ceux qui peuvent la déplacer auront ma symphatie.
2. > La saga des expulsés (premier épisode), 28 juillet 2005, 12:35
Tu la portes autour de la place de la mairie avec l’équipe du Tiki ??
N’oublie pas de lui graver une plaque : cette enclume est celle sur laquelle mon grand-père, Francis Stéphan (maire de Groix de 1945 à 1959) a façonné le thon qui fait office de girouette sur le clocher de l’église du bourg.
Bon courage pour la suite...
Anita
3. > La saga des expulsés (premier épisode), 29 juillet 2005, 01:41
Tout corps se deplacant dans un espace laisse une trace dans le temps
et parfois se produit un impact sur un corps "celeste" "c’est leste".
Comme l’impact du marteau sur le fer à forger.
Sidérurgie, Sideral, Sideré, ont la mème éthymologie.
Bon voyage
Stef
4. > La saga des expulsés (premier épisode), 2 novembre 2005, 16:09
afin d’apporter une touche de vérité concernant le thon de l’église de Groix, c’est monsieur Tonnerre
joseph de ker port lay mon grand pére qui l’a fabriqué en 1952 .
mj
5. > La saga des expulsés (premier épisode), 2 novembre 2005, 18:26
Dommage que nous ne retrouvions pas le message de la personne qui cherchait une photo de la pose du thon sur le clocher. Elle pourrait peut-être préciser les faits des uns et des autres. N’en reste pas moins que plusieurs personnes, dont certaines officielles à un moment ou à un autre, témoins de cette époque, ont
confirmé le rôle de Francis Stéphant dans la création de cette girouette.
Y aurait-il encore des preuves au presbytère ? (à la mairie, j’en doute...)
AM
6. > La saga des expulsés (premier épisode), 28 novembre 2005, 14:23
A chaque fois que j’ai eu à l’occasion de parlé de l’histoire de cet objet, j’ai toujours mentionné la participation de votre grand père à la fabrication du thon de l’église.
Il n’y a pas de droit d’auteur et donc d’ayant droit sur cet objet, à cette epoque, francis et joseph ne pensaient pas à ça. Il appartient à groix simplement.
Ce qui m’a été rapporté par les temoins de l’époque c’est que c’est françis qui en à eu l’idée.
Je ne revendique aucun droit, je suis simplement dans un heritage de fait et de savoir technique en tant que chaudronnier, ferronier d’art, et sculpteur
Il m’est arrivé de travailler pour d’autres sculpteurs, et c’est leur sigatures qu’il y avait sur l’objet.
La définition de ce genre de travail est : Praticien........ Rodin par exemple à fait réaliser des oeuvres par d’autres......
Je suis dans l’annuaire si vous voulez qu’on en parle
stephane baron