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Grippe aviaire : à Groix, que devons nous faire ?

mardi 28 février 2006, par Admin

Dans les semaines à venir, de nombreux oiseaux migrateurs feront étape à Groix. Certains d’entre eux risquent d’être porteurs du virus de la grippe aviaire.

Les services de la commune, assistés de bénévoles du monde associatif, assureront une veille autour des plans d’eau et sur les côtes.

Téléphonez à la mairie :02 97 86 80 15.
En dehors des heures ouvrables, composez le numéro d’astreinte : 06 84 81 66 25
Si vous n’arrivez pas à joindre ces numéros, faites le 18 qui transmettra.

Pour toute précision sur la grippe aviaire, une brochure d’information est disponible en mairie.


Qu’est-ce que la grippe aviaire ?

La grippe aviaire, provoquée par une souche A du virus grippal, est une maladie infectieuse affectant les oiseaux. Identifiée pour la première fois en Italie il y a plus de 100 ans, extrêmement contagieuse, elle survient et se répand dans le monde entier.

On pense que tous les oiseaux sont sensibles à cette infection, bien que certaines espèces soient plus résistantes que d’autres.
Le gibier d’eau migrateur - notamment les canards sauvages - constitue le réservoir naturel des virus de la grippe aviaire. Ces oiseaux sont aussi les plus résistants à l’infection. Les volailles domestiques, poulets et dindes notamment, sont particulièrement sensibles aux épidémies de grippe rapidement mortelle.
Le contact direct ou indirect entre les oiseaux domestiques et le gibier d’eau migrateur a souvent été à l’origine des épidémies. Les marchés d’oiseaux vivants ont joué également un rôle important dans la propagation.

Quelles mesures pour freiner sa propagation ?

La mise en quarantaine des élevages contaminés et la destruction des volailles infectées ou potentiellement exposées sont les mesures classiques de lutte qui visent à éviter la propagation à d’autres fermes et l’installation du virus dans les populations de volailles d’un pays. En dehors de leur forte contagiosité, les virus grippaux aviaires se transmettent facilement d’une ferme à l’autre par des moyens mécaniques : matériel, véhicules, aliments, cages ou vêtements contaminés. Les virus hautement pathogènes peuvent survivre longtemps dans l’environnement, notamment si la température est basse. Des mesures sanitaires rigoureuses appliquées aux fermes peuvent néanmoins assurer une certaine protection.

Pourquoi les virus grippaux sont-ils dangereux pour l’homme ?

Tous les virus grippaux de type A, y compris ceux que l’on retrouve régulièrement à l’origine des épidémies saisonnières chez l’homme, sont génétiquement instables et bien adaptés pour échapper aux défenses immunitaires de l’hôte. Ils ne disposent pas de mécanismes de « repérage » et de réparation des erreurs qui se produisent pendant la réplication (multiplication). Il en résulte que leur composition génétique change à mesure qu’ils se multiplient chez l’homme ou l’animal et une nouvelle variante antigénique remplace bientôt la souche de départ. On appelle « glissement antigénique » ces modifications constantes et en général mineures des virus grippaux A.
Cette tendance des virus grippaux à subir en permanence des modifications fréquentes oblige l’homme à surveiller constamment l’évolution de la situation dans le monde et à ajuster chaque année la composition des vaccins antigrippaux.

Historique récent des infections humaines par des virus grippaux aviaires :

Les virus aviaires n’infectent pas normalement d’autres espèces que les oiseaux et les porcs. Le premier cas documenté d’infection humaine s’est produit à Hong Kong en 1997, lorsqu’une souche H5N1 (celle de la grippe aviaire actuelle) a provoqué une affection respiratoire sévère chez 18 personnes et la mort de 6 d’entre elles. Cette infection a coïncidé avec une épidémie de grippe aviaire hautement pathogène, provoquée par la même souche, affectant les volailles de Hong Kong. Des enquêtes approfondies sur cette flambée ont révélé que les contacts étroits avec des volailles vivantes contaminées étaient à l’origine de l’infection chez l’homme. Les études génétiques ont établi par la suite que le virus était passé directement des oiseaux à l’homme. Il y a eu une transmission limitée aux agents de santé, sans avoir donné de forme grave de la maladie.
L’abattage rapide - en trois jours - de toutes les volailles de Hong Kong, soit environ un million et demi d’oiseaux selon les estimations, a diminué les possibilités de nouvelles transmissions directes à l’homme et pourrait avoir permis d’éviter une pandémie.
Cet événement a alarmé les autorités sanitaires : c’était en effet la première fois qu’un virus grippal aviaire se transmettait directement à l’être humain et provoquait une maladie grave avec une mortalité élevée. Ces inquiétudes se sont ravivées en février 2003, lorsqu’une flambée de virus aviaire H5N1 à Hong Kong a entraîné deux cas et un décès dans une famille qui s’était récemment rendue en Chine du sud. Un autre enfant de la famille est mort au cours de cette visite, mais la cause du décès est inconnue.
Deux autres virus aviaires ont récemment entraîné des maladies chez l’homme. Une flambée de grippe aviaire H7N7 hautement pathogène a démarré aux Pays-Bas en février 2003. Elle a provoqué deux mois plus tard la mort d’un vétérinaire et s’est manifestée par une forme bénigne chez 83 personnes.
C’est en janvier 2004 qu’a eu lieu l’alerte la plus récente, lorsque des analyses de laboratoire ont confirmé la présence d’un virus aviaire H5N1 chez des personnes souffrant d’affection respiratoire sévère dans le nord du Viet Nam.

Mode de contamination :

C’est par un contact étroit avec l’oiseau, ses fientes séchées et pulvérulentes qui souillent sa litière et son plumage que le virus de la grippe aviaire pénètre dans l’organisme par les voies respiratoires. Il traverse les muqueuses et passe dans le sang. A noter que les voies digestives ne sont pas perméables au virus qui sont par ailleurs détruits par les sucs digestifs. Ceci explique qu’on peut manger une volaille même contaminée sans risque. La cuisson des viandes et des œufs est une garantie supplémentaire. Aucun cas de contamination par ingestion n’a jamais été signalé dans le monde.
La consigne est donc de ne pas toucher les oiseaux morts, ni de laisser s’en approcher les enfants. A Groix, il faut prévenir les services municipaux ou les pompiers qui seuls sont équipés, formés et habilités à en faire le ramassage.

Pourquoi le H5N1 est-il aussi inquiétant ?

Sur les 15 sous-types de virus grippal aviaire, le H5N1 est le plus inquiétant pour plusieurs raisons. Il mute rapidement et il a une propension avérée à acquérir les gènes des virus infectant d’autres espèces. On a établi à deux occasions sa capacité à provoquer chez l’homme de graves infections. En plus, les études de laboratoire ont démontré que les isolats de ce virus sont hautement pathogènes et peuvent être à l’origine de graves maladies chez l’homme. Les oiseaux qui survivent à cette infection, excrètent le virus pendant 10 jours au moins, par voie orale et dans les fèces, ce qui facilite sa propagation sur les marchés de volailles vivantes et par les oiseaux migrateurs.
L’épidémie de grippe aviaire hautement pathogène due au virus H5N1 qui a commencé à la mi-décembre 2003 en République de Corée et que l’on observe désormais dans d’autres pays asiatiques, suscite donc des inquiétudes particulièrement vives pour la santé publique. Les variants de H5N1 ont montré leur capacité à infecter directement l’homme en 1997 et ont récidivé au Viet Nam en janvier 2004. La propagation de l’infection chez les oiseaux augmente les possibilités d’infection directe de l’homme. Si le nombre des cas d’infection humaine augmente dans le temps, la probabilité s’accroît aussi que des personnes, infectées simultanément par des souches humaines et aviaires, servent de « creuset » pour l’apparition d’un nouveau sous-type ayant suffisamment de gènes provenant du virus humain pour avoir la possibilité de se transmettre facilement d’une personne à l’autre. Cela marquerait alors le début d’une pandémie (épidémie à l’échelle mondiale)

Peut-on éviter les pandémies ?

En se basant sur les tendances historiques, on peut s’attendre en moyenne à trois à quatre pandémies par siècle, avec l’émergence de nouveaux sous-types viraux se transmettant facilement d’une personne à l’autre. Mais il est impossible de prévoir le moment exact où elles surgissent. Au vingtième siècle, la grande pandémie de 1918 - 1919, qui a provoqué de 40 à 50 millions de morts dans le monde selon les estimations, a été suivie par deux autres pandémies en 1957-1958 et 1968-1969.
Les experts s’accordent pour dire qu’une autre pandémie de grippe est inévitable et peut-être imminente.
La plupart des experts de la grippe reconnaissent également que l’abattage rapide de toutes les volailles de Hong Kong en 1997 a probablement permis d’éviter une pandémie.
Plusieurs mesures peuvent être prises pour diminuer le plus possible les risques que feraient courir à la santé publique mondiale de grandes flambées de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène chez les oiseaux. La priorité immédiate consiste à stopper toute propagation dans les populations de volailles. Cette stratégie contribue à restreindre les possibilités d’exposition de l’homme au virus. L’administration de vaccins efficaces contre les souches humaines en circulation à ce moment-là aux personnes fortement exposées au risque d’être en contact avec des volailles infectées peut réduire la probabilité de co-infection chez l’homme par des souches aviaires et humaines et donc le risque d’échanges de gènes. Il faut aussi protéger de l’infection ceux qui travaillent à l’abattage des poulets en les équipant des habits et du matériel adéquats. Ils devraient également recevoir des antiviraux à titre préventif.

Dans nos jardins :

Nourrir les oiseaux l’hiver est possible à condition d’accrocher la nourriture aux arbres et loin des poulaillers. Ne pas nourrir les oiseaux au sol les risques de diffusion des fientes sont plus importants.
Nos chats sont friands des oiseaux, ils peuvent attraper la grippe aviaire sans en mourir, et ainsi la propager. Mettre une clochette au cou des chats domestiques peut être préconisé pour les empêcher, non de chasser, mais d’attraper les oiseaux.

Scénario catastrophe :

Suite à une mutation ou une recombinaison avec un virus grippal humain, un virus H5 N1 pourrait devenir hautement contagieux et dangereux pour l’espèce humaine. Cette apparition a peu de chance de se produire dans les pays développés où toutes les précautions peuvent être prises pour protéger les hommes des volailles contaminantes. En revanche les pays d’Asie par lesquels sont arrivés les premiers migrateurs en France, et l’Afrique origine des prochaines migrations du printemps sont des contrées où il est quasiment impossible de contrôler une épizootie diffuse et encore moins éliminer ou confiner les volailles. On peut donc craindre l’apparition d’une nouvelle forme de grippe humaine dont les dégâts à l’échelle mondiale pourraient être comparables à ceux de la grippe espagnole de 1918 et 1919.
A ce stade on parlerait de pandémie et les mesures mises en place seraient drastiques :
Utilisation réservée des antiviraux (Tamiflu, Relenza) aux cas de grippe avérés et, en prévention, aux personnels des services et réseaux de santé du pays ainsi que pour les personnes les plus fragiles.
L’hospitalisation serait réservée aux cas les plus graves à cause de la surcharge des hôpitaux et des exigences d’isolement des malades.
Interdiction des rassemblements avec tout ce que cela implique : fermeture des écoles et des gardes collectives d’enfants, arrêt des transports en communs...
Mise en quarantaine de territoires atteints par décision ministérielle.
Vaccinations massives dès que le vaccin serait disponible (compter 3 à 4 mois pour l’élaborer à partir de l’apparition du nouveau virus, avant même de le produire)
Bien sûr ce cas de figure n’est qu’une hypothèse, et les scientifiques sont partagés sur la probabilité de son occurrence. Ils partagent une certitude : plus nous serons efficaces dans la prévention au stade pré-endémique, plus nous serons vigilants dès maintenant dans l’application des consignes cites plus haut, et moins cette catastrophe pourra se produire.

Si vous découvrez des oiseaux morts :

Téléphonez ou adressez-vous à la mairie : 02 97 86 80 15.
En dehors des heures ouvrables, composez le n° d’astreinte : 06 84 81 66 25
Si vous n’arrivez pas à joindre ces numéros, faites le 18 qui transmettra.

Brochure d’info

Commentaires

  • je suis tres septique et pas du tout confiante vis a vis du et des vaccins en general.J aurais voulu votre avis sur le collectif BELLACIAO.Merci

    • votre avis sur le collectif BELLACIAO

      il est très bien ce collectif :)

      TM
      Collectif Bellaciao

    • Grippe aviaire : à Groix, que devons nous faire ?

      Vous êtes sceptique sur les vaccins... c’est votre droit... jusqu’au jour
      où vous contaminerez quelqu’un parce que ni vous ni lui n’aura été
      vacciné. Il suffit de regarder la propagation de la tuberculose, par
      exemple, en Europe actuellement dans les populations défavorisées.

      Mais peut-être etes-vous trop jeune pour avoir connu des décès dans votre
      entourage du fait de cette maladie jusque dans les années d’après guerre.

      Personnellement, j’ai vu mourir de la variole quelques unes de mes jeunes
      élèves ivoiriennes, dont la meilleure de la classe, parce que la
      vaccination n’était pas obligatoire. Je n’ai pas rencontré de cas dans les
      écoles françaises ni même dans ma carrière hospitalière.

      Pour ce qui est de notre avis sur Bellaciao, il importe peu, c’est le
      vôtre le plus important, vous êtes libre. Par contre, nous ne pouvons être
      juge et partie :)

      Et mon scepticisme est plutôt dirigé vers l’anonymat, si vous voyez ce que
      je veux dire....
      AM

  • Transmission chat/homme : risque minime
    Selon l’OMS, ce risque ne peut toutefois pas être exclu dans l’état actuel des connaissances.

    http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060301.OBS8873.html

    Villepin : garder les chats à la maison

    http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060301.OBS8964.html

  • Félicitation cette page d’information est très bien faite et complète. Réaliste sans être fataliste, elle prend la mesure du problème et nous informe sur les risques réels et les moyens de se protéger de la maladie. D’autant que si la situation venait à se détériorer dans les prochains mois, nous entrerions dans une crise sanitaire et économique, il nous faudra donc être prêt.

    • Mon grand pere à été figurant dans un film ou les oiseaux devenaient Fous...Hitchok je crois qu’il se nommait celui ci ..........dite moi qu’elle est la part d’espece non humaine disparu par fait et cause de celui-ci.....et de sa propre espece aussi, quel est donc l’animal qui a inventé la bombe à neutron....rien à voire, je sais ...

      J’ai une certaine haine (desolé mais c’est comme ca ) vis a vis de ceux qui par panique abondonne leur animal " de compagnie" parce qu’il porte la poisse, la peste la ou grippe .

      Entendu ce genre de propos à Joyeux avec le premier canard migrateur mort sur la terre de France "C’est à cause de la mondialisation ..........."

      Mais consommer donc de la volaille, y’a rien à craindre quand c’est cuit .......connaissez vous le taux de metaux lourd contenu dans le poisson, avez vous calculé le tonnage de plomb tiré par les chasseurs et plus precisément la concentration concernant le gibier d’eau ...

      ...H5N1 ....touché coulé

      Je me demande bien comment le monde tournerait sans nous.

      Mot d’humeur du Foudebassans en pleine Psy chose

    • Ode à l’aliéné plumitif :

      Un luth et un poème suffisent à mon bonheur,

      Errer au loin est un trésor,

      Empli de la Voie que je parcours seul,

      Vers la fin du savoir et du moi.


      Tranquille et sans soucis,

      Pourquoi chercher autrui ?

      Je suis un habitant des montagnes magiques

      Qui réjouit sa pensée et nourrit son esprit.

      (Si K’Ang.)

      L’extrême-oriental.

    • Je n’ai pas suffisamment tourné ma langue dans mon bec comme à mon habitude Le mot "haine" est mal venu, le virus de la bêtise humaine (assez répandu et virulent) à percé mes défenses humanitaire, en fait il s’agit plutôt d’une exaspération face à une certaine bêtise bipèdienne. Je ne suis pas spécialement fan de la jante féline ou adepte de Bastet mais les euthanasies par abandon me hérisse la plume...Pourquoi ne pas aussi jeter nos paquets de pâtes aux oeufs à la rue.

      Monsieur de Chine ou de Cochinchine

      Vous me laissez sans voix .
      Donc ce qui suit n’est pas de moi .

      << Le poète est semblable au prince des nuées

      Qui hante la tempête et se rit de l’archer

      Exilé sur le sol au milieu des huées

      Ses ailes de géant l’empêche de marché >>

      C Baudelaire

      Fous

    • < Les matous roux ne sont pas à roues ni à "jante", pattes palmé sur le clavier et mélange des"gentes" ...vous rectifierez greffier...>

      Foudebassans

    • Plongeur d’orthographe :

      Fou ! tu as touché le fond et remonte,

      N’est ce pas qu’il vaut mieux être en forme ?

      Qu’importe que les rubicons félins roulent sur leurs jantes ?

      Tu as la « palme » des poètes de l’absurde et du clavier,

      Ne te prends pas de bec avec la « Mouette », corbeau travesti de neige !!!!

      Le vert solidaire.

    • Ne nous égarons pas avec la "rieuse jaune"....

      Nous ne sommes plus en 1918, l’information passe mieux et la prévention plus efficace.
      L’information qu’un chat soit mort par contamination nous indique qu’il y à des migrateurs infecté... Que cela provoque un laché de matous en bonne santé à des centaines de Km de l’endroit me laisse assez rêveur quant à la suite des évènements si le virus mute...

      Devinette :

      Si le chat chasse

      Le chasseur chasse aussi

      Si le virus mute

      La mouette chute aussi

      Si ma poule au riz cuit

      Le chat rit aussi

      A qui je tire la langue ?

      Foudebassan..

    • Rappelons que, à l’inverse du discours que l’on entend généralement, le principal vecteur de la grippe aviaire n’est pas lié aux oiseaux sauvages, fussent-ils migrateurs, mais aux oiseaux d’élevage que sont les poulets, canards et autres dindes (voir _ http://www.univers-nature.com/dossiers/grippe-aviaire-virus-H5N1.html ) outre le risque d’une transmission au public nécessite un contact direct et prolongé avec des oiseaux malades ou leur déjection, or il est considéré comme très faible, pour ne pas dire quasi nul par les scientifiques. Chaque jour, nous prenons infiniment plus de risque en nous asseyant dans notre voiture...

      Alex Belvoit http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2206

    • ouF, me voila rassuré, moi qui n’osai plus trop pointer le bout de mon bec ou au pire, enlever mon masque, j’eusse craint qu’une Foule ne me roulasse dans le goudron ou ne me cloue sur une porte comme autrefois subissaient mes cousins de la nuit, ceux au vol silencieux et au regard de lune. Quant au grognard noir, le nettoyeur de route, lui non plus n’a pas bonne presse, charognes et carcasses à son menu ! Habillé d’une blouse blanche il aurrait l’air d’un légiste, mais non il voulait etre devin en lisant dans les entrailles du monde, sa manie de se percher sur les boites aux lettres lui vaut sa réputation. Enfin, celles dont on disait qu’elles avaient la manie d’aller faire leur nids dans les oreilles des enfants je leur souhaite de toujours annoncer les beaux jours...

      ouFdebassan

    • Le grognard noir*, habillé d’un blanc qui n’a rien à voir ici avec la médecine légale, continue de polluer les boîtes aux lettres de ses déjections puantes.
      Même si le corbeau fait écologiquement parlant partie d’une espèce protégée, il faudrait peut-être organiser une battue à Groix pour le dénicher et le mettre hors d’état de nuire.
      Mais en l’occurence cela ne peut se faire qu’avec l’aide de l’arsenal policier et judiciaire et ce n’est vraiment pas le genre des personnes actuellement attaquées de s’abaisser à porter plainte ......
      * ou sa conjointe la corbette :)
      AM

    • ce n’est vraiment pas le genre des personnes actuellement attaquées de s’abaisser à porter plainte

      mais il faut précieusement conserver ces courriers anonymes (postaux et web) !

      ca s’appele un boomerang...

      à bientôt
      les corbeaux !