Compte-rendu du Conseil municipal du 9 février

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- Marché de travaux eau et assainissement
- Marché de travaux Port Melin
- Marché de maîtrise d’oeuvre avec la DDAF pour ces travaux

Le maire fait remarquer que c’est la dernière fois que le commune pourra bénéficier de la participation des services de la DDA, les restrictions de crédits d’Etat ayant pour conséquence le recours obligatoire aux services d’entreprises privées, donc très vraisemblablement plus chers.

- Marché de maîtrise d’oeuvre pour les travaux de la mairie (4O.OOO € HT) :

Les conditions de travail seraient devenues difficiles du fait des remugles permanents émanant des sanitaires qui doivent être revus. D’autre part, le balcon ayant été construit plus haut que le sol de la pièce contiguë, l’humidité a fait des ravages et des mérules envahissent les lieux. La réfection de cette pièce conduira à abattre la cloison qui sépare les deux bureaux et donc à une redistribution de l’espace. Le marché de maîtrise d’oeuvre et de coordination des travaux est attribué au cabinet Lansade

- Marché de maîtrise d’oeuvre pour les travaux de l’ancien centre de secours. (94.000 € HT) :

Les sapeurs-pompiers ayan pris possession, avec grand soulagement, de leur nouveau centre de secours, le hangar qui les abritait auparavant peut être réaffecté aux services techniques qui doivent quitter les locaux qu’ils occupent à Kerbus puisque ceux-ci sont maintenant du ressort de Cap L’Orient. Compte-tenu de l’état de ce local, des travaux doivent être entrepris. Le cabinet Lansade et Serge Bertic se voient attribuer la mission "santé sécurité" et la maîtrise d’oeuvre.

- Réalisation de travaux au V.V.F. :

La convention signée entre la commune et la SCI Groix Vacances en 1875 est modifiée par des avenants modifiant le statut du concessionnaire actuel, le VVF Villages. Il est signé un bail commercial (durée 12 ans) avec un loyer annuel correspondant au remboursement des annuités restantes.
Il est d’autre part nécessaire de contracter un emprunt (171.OOO €) pour la réfection dans un premier temps des kitchenettes. L’emprunt est contracté pour 12 ans auprès du Crédit Agricole au taux de 3,27%. Cet emprunt sera remboursé par le VVF et ne coûtera donc rien au contribuable groisillon. Une subvention est également sollicitée auprès du Conseil Général. La Maîtrise d’oeuvre est attribuée à Tatiana Woillez.

- Construction d’un domicile partagé pour personnes âgées par Bretagne Sud Habitat :

L’adjointe aux affaires sociales nous informe de la mise en chantier de cette structure prévue pour accueillir 8 personnes âgées désorientées dans deux maisons qui seront construites près du complexe sportif.par Bretagne Sud Habitat. D. Cany explique que l’état mental des personnes désorientées se détériore moins vite dans une structure à type familial que dans une grande type maison de retraite où elles ne peuvent trouver de repères, et où le personnel n’est pas obligatoirement formé à cet accompagnement.
Cette formule nécessitera le recrutement d’un minimum de cinq à six personnes puisque deux personnes seront présentes le jour et une la nuit.
Elle permettra de plus de libérer des places au foyer-logement où les 47 places sont occupées en permanence et où une liste d’attente existe. Les coefficients de dépendance des résidents de ces institutions permettront la prise en charge financière du surcoût généré pour elles.
Le maire en tant que médecin souligne que bien sûr le maintien à domicile est la meilleure formule pour la personne âgée même désorientée mais que dans ce cas, la charge devient vite insupportable pour l’entourage.
La commune aura à supporter un minimum de frais puisqu’elle est propriétaire du terrain déjà viabilisé.

Comme à son habitude, l’adjointe aux affaires sociales nous présente avec clarté un dossier entièrement ficelé sur lequel elle travaille depuis deux ans mais on regretterait presque qu’elle choisisse de ne pas communiquer davantage sur les projets qu’elle met en place, sa modestie (ou sa prudence)laissant mal évaluer la somme de travail que représentent de telles réalisations.

- Construction de pavillons locatifs lotissement Kimitété :

Le gouvernement ayant fait de larges effets d’annonce sur la possibilité de favoriser la location-vente de pavillons pour les familles à revenus modestes, l’adjointe aux affaires sociales avait espéré pouvoir répondre à la demande de quelques familles groisillonnes intéressées.Elle fait part de sa grosse déception.
Les conditions de revenus ayant été drastiquement revues par les services de l’Etat, il s’avère que parmi les familles concernées, certaines n’atteignaient pas le revenu nécessaire et les autres le dépassaient..
Afin de ne pas geler ces terrains dans l’attente problématique d’un revirement des conditions, la commune préfère lancer la construction de cinq pavillons qui seront construit par Bretagne Sud Habitat en même temps que les maisons pour PAD (Personnes Agées Dépendantes).
D.Cany en profite pour faire le point sur les autres constructions. Les travaux de Mez er Groez et Kerlo vont démarrer très prochainement. Cela augmentera donc de 2I maisons le parc locatif social de la commune.

- Vente de terrains à Cap L’Orient pour la réalisation de la zone d’ activité du Gripp :

Cap L’Orient, dans le cadre de ses attributions et compte tenu de la situation insulaire de Groix, ayant accepté de se charger de la réalisation de la zone artisanale du Gripp, la commune doit lui vendre à prix coûtant les terrains qu’elle avait précédemment acquis. Le maire signale qu’il ne manquera pas de "harceler" la Communauté pour une réalisation rapide des travaux. (On n’en doute pas.....)

- Renouvellement de la convention avec le Centre Nautique de Groix :

La convention 2005 passée avec le CNG a donné satisfaction pour les gérer les sorties du Kenavo.Elle est donc reconduite pour cette année.

- Vente du moteur de la Jeannine Renée :

La Jeanine Renée ayant été apparemment mal restaurée, elle ne pourra vraisemblablement plus prendre la mer. Il est donc envisagé de vendre son moteur.

- Renouvellement de la convention tripartite Natura 2000 :

La commune ne bénéficiant plus d’un poste Natura 2OOO à plein temps comme celui dont elle a bénéficié avec Céline Lelièvre, il est signé une convention tripartite avec Natura 2OOO et Cap L’Orient afin que Typhaine Gaucher partage son temps entre 70% pour les communes de Cap l’Orient et 30% à Groix compte-tenu du contexte.

- Reversement de subvention à l’E.R.E.F. :

La commune touche des subventions pour les actions en faveur de l’emploi. C’est l’EREF qui est chargée de l’organisation des formations et des actions de réinsertion. Ces actions sont donc une "opération blanche" , la commune ne les finançant pas et reversant les subventions à l’association.
Cette tâche est rendue difficile D’après le maire à cause de problèmes de conduites addictives de certains demandeurs ;

- Garantie d’emprunt au FIFIG :

Le maire fait un long et enthousiaste exposé de ce que le Fifig apporte à la commune puis de sa situation financière actuelle d’où il ressort que si l’édition 2OO4 a été équilibrée, après les deux premières années déficitaires, l’édition 2005 a été bénéficiaire de 15.000 €. Il fait part de sa confiance en la nouvelle équipe. Il souligne que des économies sont dégagées cette année du fait que le Fifig occupe maintenant gratuitement les locaux mis à sa disposition par Cap l’Orient alors qu’il devait jusque là s’acquitter d’un loyer important à l’Esméralda et qu’il avait dû faire face à 4OOO € de travaux d’entretien et
de réparation.
Il n’y aura pas non plus de salaire versé cette année par le Fifig à la personne chargée de la programmation. Il indique le montant estimé des retombées économiques qui se montent à
48.000 €.
Il souligne aussi qu’a fait défaut en 2OO5 la subvention de 10.000 € attribués précédemment par le ministère des DomTom ; Une rencontre est prévue avec le Conseil Régional dans 15 jours.
Celui-ci ayant des accords particuliers avec Madagascar, cela facilitera l’aide à l’édition 2006 consacrée à cette île.
Il propose donc de répondre favorablement à la demande du Crédit Agricole de garantir sur deux ans un emprunt de 3O.OOO €.

D. Cany souligne que si l’impact est bon pour l’île et qu’il y a
effectivement un bon écho dans la presse et qu’il est important de pérenniser l’événement, il n’en reste pas moins que c’est une
lourde décision qui engage la commune.
Elle ne prendra pas de décision par insuffisance d’éléments en sa
possession.

Mme Tonnerre admire le festival mais voit pas le rôle d’une commune comme un rôle d’aide au fonctionnement, apport de subvention, prête de matériel et de locaux. Cautionner une emprunt serait d’après elle outrepasser le rôle de la commune.
Enfin, elle précise qu’une commune ne doit pas cautionner une association plus qu’une autre, ce à quoi le maire lui répond que la commune cautionne un emprunt de l’OGEC.....

Guy Tonnerre est pour le festival mais contre le cautionnement bien qu’en tant que commerçant il connaisse les difficultés de gestion d’une entreprise. On ne peut en aucun cas mettre en danger les finances de la commune.

Le délégué aux finances informe qu’il regrette de ne pouvoir participer au festival mais rappelle également qu’il s’est abstenu lors des attributions de subvention les années passées. Cela pour tenir compte de sa responsabilité devant les citoyens qui l’ont élu.
Il met en cause des décisions dont il pense qu’elles n’ont pas leur place dans un festival dont le rôle est de montrer des films.
Il dit aussi n’avoir pas pu étudié suffisamment les comptes qui ne lui auraient été communiqués que la veille. Les chiffres annoncés par le maire sont intéressants mais ne faudrait-il pas attendre les notifications d’accord pour les subventions avant de prendre une décision ? Cette solution montrerait que la municipalité assure une rôle de soutien, de moteur et pas de payeur.

Joël Puillon souligne dans un exposé au souffle inspiré qu’il est finalement plus difficile de soutenir une manifestation culturelle que restaurer des églises ! Il replace le Fifig dans sa dimension nationale et qu’il n’est pas qu’un événement ponctuel. L’identité culturelle de Groix ne se fondera pas d’après lui sur l’enfermement mais sur la connaissance des horizons lointains. Il rappelle aussi que tous les festivals connaissent des difficultés surtout à leurs débuts et que le festival interceltique a d’ailleurs été rejeté par Brest après deux éditons pour être adopté par Lorient avec le succès que l’on connaît.

Lionel Baron, favorable au cautionnement, remarque que Joël Puillon a tout dit et qu’il ne lui reste rien à ajouter.

Le maire demande si les conseillers veulent questionner les responsables du Fifig présents et notamment le trésorier.

Aucune question......

Vote : 4 NON 9 POUR

- Demandes de subventions pour la médiathèque :

Subventions habituelles pour achat de livres, CD et DVD.

- Questions diverses :

Le maire fait part dans le cadre de la politique jeunesse qu’il souhaite développer d’un projet audio-visuel pour la tranche d’âge des 15-25 ans. Ce projet ambitieux attendra la notification des subventions demandées.

L’adjoint à l’urbanisme et à l’environnement fait part de la vente d’un terrain communal de 6 m2.

- Questions du public :

Je demande où en est la réponse aux demandes de subventions émises pour soutenir l’action culturelle mise en place avec la participation de Lucien Gourong puisque celle-ci a débuté.
Le maire répond qu’il est prévu dans le contrat avec Lucien que, si certaines subventions font défaut, celui-ci continuera bénévolement l’action entreprise.

E. Mahé demande si pour la commune il existe deux sortes d’associations culturelles mettant en parallèle les 550 € de subvention au cercle Celtique malgré tout le travail fourni à longueur d’année notamment sur les costumes qui sont propriété de la commune et compte-tenu du fait qu’il doit payer maintenant l’utilisation de la salle des Fêtes pour ses festou-noz. Le maire l’invite à venir en parler en mairie si elle le souhaite.
Elle demande s’il est vrai que d’après un "bruit qui court" il a été demandé une subvention de 75OO € pour deux journées "roman noir". Le maire dit tout ignorer de cette demande.

Martine Defois a pris la parole pour indiquer qu’elle soutenait pleinement l’argumentation d’Elisabeth.

Erwann Calloch s’interroge sur la réponse des jeunes à la proposition d’activité audio-visuelle. Le maire fait la remarque que jusqu’ici il n’y a eu qu’une politique sportive pour la jeunesse et que c’est insuffisant.

Alex de Roquefeuil demande à voir l’état de la Jeannine Renée pour voir s’il n’y aurait pas moyen de la protéger d’une dégradation supplémentaire

Je demande s’il ne pourra être communiqué sur le site de la mairie les arguments des uns et des autres pour ou contre le cautionnement de l’emprunt du Fifig.Le maire indique qu’ils figureront dans le compte-rendu officiel de la réunion qui paraîtra dès que possible.

Paule Gourrong demande si le sentier qui mène à Port Tudy ne pourrait êtr rendu en totalité à la commune puisqu’elle possède une copie du cadastre de 183O où il figurait comme communal.
L’adjoint à l’urbanisme répond qu’une convention aboutira avec le
propriétaire pour pouvoir mettre en oeuvre les projets prévus pour ce chemin.
Le propriétaire de la parcelle concernée indique qu’il n’y aura pas de convention mais qu’un accord informel pourrait être trouvé. Le maire indique que la discussion reprendra avec l’adjoint à l’urbanisme et Joël Puillon.

Catherine Robert s’interroge sur le fait qu’il faudrait peut-être détruire le V.V.F. plutôt que d’y engager des travaux.Le maire répond que les emprunt sur la construction courent encore pendant 12 ans et que la question ne pourrait se poser qu’à cette échéance. Le délégué aux finances remarque que le V.V.F. répond à une demande d’usagers et contribue à l’économie de l’île.

Guenaël Mahé demande s’il ne pourrait être prévu des constructions écologiques dans le cadre des projets de logement sociaux. Le maire indique qu’un surcoût de 30 % pénalise déjà ces projets et que cette orientation ne pourrait être choisie qu’à coût égal.

- Présentation du bilan d’activité de la Réserve Naturelle :

Les deux agents salariés de Bretagne Vivante nous exposent le bilan de leurs activités 2OO5 avec projection d’un dossier aussi passionnant que celui de l’année dernière. Présentation applaudie par les présents dont certains n’avaient pas l’air de connaître la somme de travail réalisée par ces deux agents et leurs stagiaires.
Catherine Robert a notamment signalé la progression de 15 % de fréquentation de leurs différentes activités et remercié les quatre personnes contribuant à l’information et la popularisation de leurs actions.