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Compte-rendu de la réunion du 7 Mars (suite)

vendredi 7 mars 2008, par AM

UN POUR TOUS, TOUS POUR CHACUN !

Le maire informe qu’il a demandé à ses colistiers de développer davantage l’action qu’ils comptaient mener lorsqu’ils seront élus.
« J’ai été méchant avec eux, mais ils ont été aussi méchants avec eux-même puisqu’ils ont accepté »

Rapidement, pour ne pas tomber dans les redites, j’ai retenu l’étude de Madeleine Nodari sur les budgets et sur les vrais chiffres de l’augmentation des impôts. Elle a pu constater ce que les plus pointilleux d’entre nous avaient constaté au reçu deler feuille d’imposition, que la part communale de la taxe locale n’a augmenté comme le maire l’a maintes fois répété, que de 2,2% et la taxe foncière de de 2,37% en moyenne par an.
Peu familiarisée avec la pratique habituelle des concurrents, elle parle de « sirènes hurlantes de la démagogie » et de » mensonges éhontés ».
Elle souligne qu’elle a bien entendu pendant sa campagne personnelle que certains avaient des griefs personnels concernant le P.L.U. ou le Pass-Ilien.
Il faudra rester vigilant et accompagner cette équipe soudée pour un second mandat.

Marine Tonnerre rappelle le danger imminent de la suppression de l’accueil scolaire des enfants de moins de 3 ans.
Elle développe les alternatives à la garde ponctuelle faute de pouvoir obtenir une crèche à temps plein.
Elle précise que dans le domaine de la prévention, un éducateur peut se déplacer à la demande des parents.
Allusion est faite au projet de web radio dont l’investissement en matériel n’est pas rédhibitoire.
Marine rappelle le travail de Pen er Vro et indique que le ménage dans les carte insulaires a été fait pour Belle-Ile en 1990. Elle tient à affirmer qu’elle même ne bénéficie pas de Pass-Ilien mais qu’elle utilise une Carte orange.

JM Hesse se dit surpris de voir certains se découvrir une âme écologique alors qu’on ne les a vus dans aucune des actions menées aussi bien contre l’immersion des boues que depuis deux ans contre Lafarge.
Il constate que ce que les pêcheurs avaient prévu depuis l’immersion des boues sur leur site de pêche s’est réalisé : tout est devenu mort aux alentours.

Manu Baron ironise sur le vide de la mairie en 2001 : « il ne manquait que le panneau « A vendre » sur la façade.
En faisant une petite analyse du mandat précédent et en remettant toutes les choses à plat, tout le monde peut constater le travail formidable effectué depuis 7 ans. Et ce n’est pas d’un coup de baguette magique qu’on efface 30 ans d’un système indéboulonnable.

Yann Boterf dit qu’en tant que citoyen français, il lit sur la façade de la maison commune « Liberté Egalite Fraternité » mais il n’y voit pas « Identité » ? S’il regarde sa carte « d’identité » il y voit son nom, sa date de naissance, sa taille et la couleur de ses yeux et c’est en cela que réside son « identité ».

Claude Guiader regrette que l’aspect communication ait été délaissé pendant le dernier mandat (E Le Dref a annoncé que c’est elle qui serait chargée de la com dans la prochaine équipe)
Claude détaille le rôe impressionnant en termes de réussite d’accompagnement du Chantier d’Insertion. Le taux de réussite est supérieur à 50% alors que la convention n’impose qu’un taux de 25%. Ainsi, entre autres exemples, 9 stagiaires du chantier ont pu trouver un CDI sur Groix.
Outre sa fonction de réinsertion, le chantier effectue bien évidemment les tâches qui lui sont confiées. Ainsi, pendant l’hiver 2007, 3t,8 de déchets ont été ramassées sur les côtes et les plages. Ces déchets ont été triés, pesés, et évacués.
Claude prévient que le recrutement devra prochainement se féminiser.

Arnaud Geoffroy répète qu’une des priorités est la redynamisation des villages mais qu’elle devra se faire en concertation avec les habitants et intégrer les équipements collectifs nécessaires, notamment revoir les systèmes de transport.

Lionel Baron annonce avec satisfaction qu’il vient d’embaucher un salarié de plus et c’est un jeune Groisillon. Il redit son admiration devant le travail fait par les associations groisillonnes et leur demande de retenir les remerciements de toute l’équipe sortante. Son souhait est de pouvoir continuer.

Victor Da Silva parle de l’intégration de sa famille par le travail, respect et la simplicité. Il.parle longuement de sa vision de l’accompagnement des associations sportives par la mairie. Il appelle les présents à rappeler aux jeunes qu’ils doivent voter, pour qui ils veulent, mais leur dire l’importance d’un vote.
Il redit sa confiance dans ses équipiers qui se présentent « ce ne sont pas des figurants ». Il remercie le maire de l’avoir appelé « Tu n’es pas un homme politique et ce que tu as fait, tu l’as fait AVEC ton équipe »

François Marguet plaisante « Ce n’est déjà pas facile de parler d’emploi, mais parler après Victor, c’est encore plus difficile »
Le développement de l’emploi passera par l’installation de commerçants et artisans utiles à tous. Il donne en exemple l’installation des opticiens qui rendent
service à beaucoup de Groisillons. La création du Pôle Mer pourra être l’occasion de formation-qualification de jeunes. Cela nécessitera une coopération entre les différentes professions.

Le maire se dit fier du Grand Oral de ses colistiers et va traiter de sujets plus globaux et des enjeux posés.
Chaque électeur a dans ses mains une parcelle de l’avenir de Groix. Les sirènes de la démagogie ont chanté pour faire entendre ce que chacun voulait entendre
Aucun membre de notre liste n’affiche de mépris. Par contre, j’ai en mains une lettre de mon adversaire qui en trois lignes manifeste le plus profond mépris pour ma personne.

Chaque jour nous recevons des soutiens sur l’île mais aussi d’un peu partout. En ce moment, bien des gens nous regardent en espérant que notre expérience serve de modèle. Il importe de réfléchir à sa gouvernance et à sa façon de voir les choses.
Il faut s’informer, communiquer, débattre. Nous créerons des instances para-municipales (comme des commissions municipales). Nous ferons mentir la phrase qui dit : la dictature, c’est : ferme ta gueule, la démocratie, cause toujours. Il faut des élus ouverts, capables de se remettre en question.
J’ai été élu d’opposition avec Alain et André Tonnerre, je suis le seul à n’avoir pas démissionné.
A propos du P.L.U., les élus ont servi, ils ne se sont pas servis. Regardez bien les terrains des élus, ils se sont plutôt mal servis.
Il est important que chacun puisse s’exprimer. Le cap est connu et plus clair qu’en 2001.
Ce cap comprend : respect, action, équilibre ainsi que le respect de la parole donnée. En parallèle de l’action, il faudra éviter que des puissances économiques viennent laminer nos entreprises.
Nous sommes modestement contents : 23 entreprises ont été créés employant 41 personnes. Cela permet de moins dépendre du tourisme saisonnier.

Quelle absurdité de prétendre que nous voulons une immense cité HLM. Nous sommes victimes de sous-entendus malfaisants sur notre intimité, nos familles, nos biens, nos animaux parfois. Il fut un temps où étaient constitués de petits dossiers à charge sur les opposants. Quand il n’y avait rien, on inventait des rumeurs.
On lâchait les chiens de la calomnie. C’était du temps de l’existence de la chape de plomb ; cette chape ne demande qu’à se refermer.

Une rumeur : la promesse de délivrer des Pass-Ilien. Pour attribuer les cartes, il faut respecter les critères. C’est resté extrêmement passionnel. C’est pourquoi il faut de la transparence dans la délivrance des cartes.

Le public était invité à déposer ses questions écrites, ceci pour permettre aux plus timides de s’exprimer.

Il est ainsi demandé s’il est vrai que les voitures seront interdites à Saint Nicolas. Le maire répond que des travaux ont été effectués pour maintenir l’accès des voitures tractant notamment les bateaux. Ailleurs, l’accès de la côte est interdit.

Une personne demande ce qu’il est fait contre le projet d’extraction de sable. Le maire rappelle que Cap L’Orient par l’intermédiaire d’AUDELOR a mis en place des études qui ont prouvé l’inanité des discours de Lafarge. Une partie de cette étude a été présentée en son temps lors d’une réunion du Conseil Municipal.

 Serait-il possible de se procurer de l’essence au prix du continent ?
Le maire répond : Ecomarché aurait pu demander d’installer des pompes. Mais la famille Boterf souhaitant continuer l’exploitation de sa station-service, il est facile à comprendre qu’il n’y a pas la place pour deux distributeurs sur l’île. La plus fragile des entreprises aurait donc disparu. Ecomarché a enterré son projet pour éviter cela. La concurrence reste la concurrence.
Le même questionneur demande pourquoi les espaces verts du Centre de Secours ne sont pas réalisés. Le maire indique qu’un projet de création de piste d’hélicoptère est en cours, ce qui retarde le projet "espaces verts".
Le même se plaint que les chantiers sont sales.
Victor Da Silva dit qu’il ne faut pas mettre tout le monde à la même enseigne.La majorité des artisans veille à l’aspect de ses chantiers.

Martine Defoy s’interroge sur la ZPPAUP et le transfert de responsabilité (Architecte des Bâtiments de France).
Le maire rappelle que la décision de la Commission des Sites a été refusée. Pour reprendre le travail sur le dossier, il faut laisser passer les élections.
Deux intervenants pointent la différence entre les deux réunions à un jour d’intervalle : la veille il n’était pas permis de s’exprimer.
Gilbert Nexer après quelques remerciements retransmet la question des campeurs des Chats qui souhaitent expérimenter ce qu’il semble qu’il soit légal dorénavant.
Une participante félicite le maire sur ses projets qu’elle trouve bon mais dit-elle "vous les avez copiés sur D. Yvon qui les a présentés hier"
Cette affirmation a provoqué un franc accès d’hilarité dans la salle. Il a suffi au maire de répondre
- Vous comprenez pourquoi les gens rient ? c’est que tous nos projets sont dans les tuyaux,certains même en phase de réalisation.
Je propose à l’intervenante de lui porter à domicile les compte-rendus des réunions de conseils municipaux des deux dernières années afin qu’elle puisse se rendre compte du déroulement des décisions et des recherches de financement pour les projets en cours ou prévus.
Puis je demande au maire si l’orientation du résultat dans un sens ou un autre des élections municipales pourrait remettre en cause le lobby des maires bétonneurs qui désirent modifier voire supprimer la Loi Littoral. Je suis surprise de l’entendre répondre que la Loi pourrait être assouplie (à mon sens le problème des stations d’épuration qu’il évoque pourrait être réglé par dérogation exceptionnelle plutôt que de réouvrir la boîte de Pandore.)


J’ai jugé bon de demander à Gilles Blorec de m’adresser le texte qui a servi de canevas à son intervention.
Ce travail m’a paru représentatif de l’engagement de chacun des colistiers de la liste Régénermel.

Les projets à venir pour l’Aménagement de l’Ile

Arrivant à la tête de l’ile endormie depuis très longtemps et dans le fil de sa profession de foi l’équipe municipale sortante a mené, en début de mandat et en concertation avec tous ceux qui l’ont souhaité une réflexion sur l’avenir qu’ on imaginait pour notre ile. Le plan de développement durable (PADD) qui en est le résultat définit des objectifs :
Maintenir une population active sur l’ile
Relancer la valorisation des ressources primaires (agriculture et mer)
Rééquilibrer les usages du sol (espaces naturels,agricoles et urbanisés)
Renforcer l’attractivité de l’ile et les solidarités.
Preserver le cadre de notre vie (environnement)
Elle a mis en place toujours en concertation, les premiers outils indispensables pour aller dans ces directions (Plan local d’urbanisme, Natura 2000 et son plan de gestion, première étape de l’agenda 21, etc)

Tout ce travail a renforcé le sens qu’elle a donné à son action. Le gros programme d’investissement réalisé a pu trouver plus facilement ses financements. En effet, et comme je l’ai vécu professionnellement, en période de ressources financières limitées les collectivités vont plus facilement soutenir les projets qui ont du sens. Je suis convaincu que chacun d’entre nous a aussi ressenti cette cohérence comme aussi ceux qui nous regardent, ont envie de vivre ici et ont fait le saut.

Les actions d’aménagement sont une part de tout le travail mené dans tous les domaines par cette équipe et comme pour l’histoire de l’oeuf et de la poule on ne sait qui a commencé. En tous cas les premiers résultats sont déjà là :
La population qui diminuait de façon continue depuis des dizaines d’années s’est stabilisée entre 1999 et 2006.
La population active employée s’est accrue sur la même période.
Une classe supplémentaire en primaire a été ouverte.
23 entreprises nouvelles sont en place sur l’ile.
De nouveaux agriculteurs se sont implantés, la pêche frémit pour repartir, etc
Toute une série de projets sont prêts à démarrer et financés, d’autres sont déjà dans les bons tuyaux

Pour les années qui viennent nous nous attacherons à
-Développer les capacités d’ anticipation pour se préparer aux lourdes évolutions qui s’annoncent, par exemple les questions énérgétiques (le baril de pétrole à plus de 105 dollars jeudi à New York, l’autonomie alimentaire etc).
Faire vivre et évoluer les outils évoqués plus haut, les compléter.
Mener à bonne fin les projets déjà en cours ou amorcés et en lancer une nouvelle série
Développer la concertation et votre participation à ces actions
Prendre notre part dans les solidarités existantes (intercommunalité etc) ou à venir

Anticipation La poursuite de la démarche Agenda 21 avec les moyens nécessaires en constituera le socle.

Les outils

La zone Natura 2000 et son plan de gestion approuvé ont permis des avancées dans le sens d’une gestion durable de vastes espaces maritimes et terrestres pour atteindre les objectifs définis dans le PADD en direction de l’agriculture, de la pêche et des espaces naturels .
Des réflexions s’engagent à la demande de l’Etat sur d’autres territoires en mer. Eric a déjà eu l’occasion de s’exprimer au bon niveau sur ce projet et nous serons vigilants pour y prendre toute notre place car il en va de l’avenir de l’exploitation et la préservation des ressources en mer mais Jean-Marc et Marco vous en déja parlé et plus savamment.

Le PLU. Contrairement à l’ancien POS qui est resté figé pendant trop longtemps le PLU est un outil vivant et qui vivra. Il sera appelé à évoluer par exemple pour prendre en compte les inflexions qui s’ avèreront nécessaires pour qu’il reste un outil adapté au projet d’avenir que nous partageons .Il n’en demeure pas moins que ces évolutions se feront dans le cadre du respect des lois et en particulier de la loi littoral sous le contrôle de l’Etat .
Peut être est-il utile de préciser quelques points de ce PLU qui font l’objet de critiques

L’Agriculture et le cas particulier des défrichements :

Nous sommes convaincus qu’une agriculture nouvelle,forte, durable est indispensable sur l’ile (reconstitution des sols,entretien du paysage, renforcement de la biodiversité, autonomie alimentaire, etc). Elle est aussi possible et dispose d’ atouts (espaces, attractivité, nouveaux agriculteurs déjà là et dans l’action ). Elle représente aussi un potentiel économique. Le PLU va dans ce sens et avec d’ autres actions la relance de l’agriculture est déjà en cours. Il me semble utile de préciser un point.
J’ai entendu en d’autres lieux que les défrichements dans les espaces protégés fortement par la loi littoral (zonage Nds) étaient interdits. Je pense que ceux qui tiennent ces propos devraient relire les textes parus pour l’essentiel depuis 20 ans et qu’ils ont toujours voulu ignorer. La loi Littoral n’interdit pas l’exercice des activités agricoles dans ces espaces mais les encadrent et le PLU approuvé définit dans cet esprit et dans la lettre les secteurs où les défrichements sont autorisés par référence au plan de gestion Natura 2000 approuvé. Ces territoires défrichables constituent un potentiel pour l’agriculture et s’ajoutent aux zones A du PLU.
Contrairement à des propos erronés entendus ailleurs les surfaces ouvertes ainsi à l’ agriculture dans le PLU sont supérieures, en cohérence avec les objectifs définis, à celles de l’ancien POS
Les réserves foncières :
on a vu que la population de l’ile s’est stabilisée entre 1999 et 2006 après des dizaines d’années de baisse continue. Pendant cette période de 7ans le nombre de résidences principales à augmenté de 134. Si comme nous l’espérons la population se développe dans les années à venir il y aura de nouveaux besoins pour l’habitat permanent destiné à nos enfants qui resteront sur le caillou et à des nouveaux arrivants. La construction individuelle aura sa place mais Il est du devoir de la collectivité de prévoir des réserves foncières pour faire face, et dont la mobilisation sera faite sur une longue durée en fonction des besoins. Ces réserves nous permettront de mener une politique de mixité sociale. Elles nous permettront aussi de mobiliser des aides de l’intercommunalité et du futur établissement public foncier régional pour rendre cet habitat accessible à des ménages dont les ressources sont limitées en face de couts qui explosent comme partout sur le littoral. Ces actions rencontrent aussi les préoccupations de notre équipe dans le domaine social dont vous ont parlé d’autres co-équipiers(ères) et je vous ne parlerai pas du pouvoir d’achat !!!!

Nouvelles réflexions La revitalisation des villages fait partie de nos préoccupations pour ce futur mandat. Des réflexions fines sont à engager avec vous pour définir les solutions optimales.L’ opération de Kerlo est pour nous une expérimentation qu’il faudra suivre de très près En terme de logement on escompte, pour cette politique dans les autres villages, des aides de l’établissement public foncier régional. Le logement dans les villages n’est pas la seule question à régler pour cette revitalisation et Arnaud vous parlera mieux que moi de ces thèmes.

Les Projets

Je n’énumererai pas la liste des projets en cours, dans les tuyaux ou à venir que vous connaissez déjà et que les uns et les autres ont rappelé ce soir. Certains d’entre eux sont très lourds financièrement et impliquent beaucoup d’entre nous (vous) comme le pôle mer, la refonte du port, l’aménagement du bourg, le bouclage de son contournement etc. Ces projets feront, comme les autres d’ailleurs, l’objet d’une étroite concertation

La concertation

Elle a été évoquée tout au long de ce propos. Nous nous engageons à mettre en place les moyens nécessaires pour un meilleur enrichissement commun

Les solidarités territoriales. Dans le monde d’aujourd’hui il n’est plus question d’ imaginer pouvoir vivre sur notre caillou isolés, coupés du monde et cela n’est d’ailleurs plus le cas depuis bien longtemps. Par exemple et comme Jean-Marc et Marco l’ont déja dit, la gestion durable des Courreaux implique nécessairement toutes les communes voisines et les flottilles qui les pratiquent. Nous serons présents partout où il le faudra comme l’a fait l’équipe sortante portant les intérêts de notre ile en respectant aussi ceux de nos voisins avec qui nous partageons des valeurs et des enjeux.

Pour ce nouveau voyage je vous propose
-d’ enrôler tout l’équipage présent devant vous ce soir
-d’embarquer avec nous
-et de participer à la manoeuvre

merci


à la semaine prochaine, demain repos !!

Commentaires

  • Natura 2000 :
    Avec la constitution du réseau Natura 2000, l’Europe s ’est lancée dans la réalisation d’un ambitieux réseau de sites écologiques dont les deux objectifs sont : préserver la diversité biologique et valoriser le patrimoine naturel de nos territoires.

    Le maillage de sites s’étend sur toute l’Europe de façon à rendre cohérente cette initiative de préservation des espèces et des habitats naturels. Le vol des oiseaux migrateurs nous rappelle avec poésie que la nature et sa préservation n’ont pas de frontières.

    En la matière, les deux textes de l’Union les plus importants sont les directives « Oiseaux » (1979) et « Habitats faune flore » (1992). Elles établissent la base réglementaire du grand réseau écologique européen. Les sites désignés par les Etats membres au titre de ces deux directives forment le réseau Natura 2000.

    L’Union Européenne a choisi d’agir pour la conservation de la biodiversité en s’appuyant sur un réseau cohérent d’espaces désignés pour leur richesse particulière. Ce réseau Natura 2000 abrite des habitat naturel d’intérêt communautaire ou habitats d’espèces animales ou végétales participant à la richesse biologique du continent européen.

    Les procédures de désignation des sites Natura 2000 (par l’Etat) s’appuient sur la garantie scientifique que représente les inventaires des habitats et espèces selon une procédure validée par le Museum National d’Histoire Naturelle (MNHN).

    Dans ce cadre, la concertation avec les usagers de ces territoires est primordiale : elle permet de tenir compte des spécificités et problématiques locales. La désignation du périmètre d’un site est la première phase où interviennent les acteurs locaux.

    La définition des objectifs du site par le comité de pilotage du site marque l’intégration d’une zone dans le réseau Natura 2000.

    La concertation avec les acteurs du site concerné a pour objectif de définir les objectifs du site qui concourront au maintient ou à l’amélioration de l’état de conservation des habitats naturels et des espèces pour lequel ce site a été désigné.

    Cette concertation, dans le cadre du Comité de pilotage (COPIL) et au sein des réunions d’élaboration du Document d’objectifs (DOCOB) a pour objectif de prendre en compte l’ensemble des aspirations parties prenantes, quelles soient écologiques, économiques, culturelles ou sociales.

    Cette participation effective permet d’envisager les solutions et mesures concrètes à mettre en œuvre pour réaliser les objectifs.

    Au sein du réseau européen Natura 2000, la France a fait le choix d’une gestion contractuelle et volontaire des sites, en offrant la possibilité aux usagers de s’investir dans leur gestion par la signature de Contrats de gestion et de la Charte Natura 2000.

    Cette politique ambitieuse de la France marque sa volonté d’une bonne gouvernance et permet une adhésion réelle et effective des citoyens aux objectifs de Natura 2000.

    Dans le cadre de cette politique contractuelle, le COPIL joue un rôle important par la planification des actions de gestion du site. Ses réunions régulières sont l’occasion d’envisager et de mettre en discussion les futures actions de conservation de la biodiversité et de valorisation des territoires.

    La politique contractuelle mise en œuvre ne fait pas table rase du levier réglementaire. La puissance publique peut intervenir pour réglementer l’accès à certaines zones ou la pratique de certaines activités (sportives, industrielles, etc.).

    La réunion des outils contractuels et réglementaires forme une politique originale qui favorise l’investissement de chacun dans un cadre cohérent et contrôlé.

    L’Etat a désigné Groix comme site Natura 2000. Sous la précédente mandature, le dossier a été lancé, mais pour des raisons administratives a été retardé.
    La préfecture a ensuite lancé un comité de pilotage présidé par le maire actuel. Ce comité a ensuite formé différents groupes de travail (3 au total) qui ont abouti au décisions d’aménagement, d’entretien etc...

    Pour résumer, Natura 2000 à Groix était une obligation, le site étant désigné par la France. Il ne faut pas imaginer que si nous avions connu une autre équipe municipale le projet aurait été abandonné.Reconnaissons au maire actuel un réel engagement de ce côté...ensuite on peut effectivement penser que ceci ne va pas ou cela est trop peu, mais là il faut participer à l’élaboration du projet pour se faire entendre.

    Fido

  • Dimanche matin,

    De retour sur le continent, après une immersion de 3 jours dans la "cocotte-minute" groisillonne, je me refais un peu (au calme) le film des évênements ; les deux réunions à la salle des fêtes, et les nombreuses discussions oh combien animées qui, vous pouvez l’imaginer, portaient sur un sujet chaud.

    Pour la première, celle de D.Yvon, j’y allais un peu à reculant... ce qui m’a fait rater la 1ere intervention où il était annoncé qu’il n’y aurait pas de débat !

    Beaucoup de monde dans la salle. J’ai pu quand même me glisser dans un petit coin et là, attendre impatiemment la fin des interventions et bien entendu, le Débat, m’imaginant naïvement, qu’avec la profession de foi de cette liste, la parole puisse circuler normalement.

    De débat donc ... Que nenni !

    Le "spectacle" proposé ne m’ayant pas franchement enthousiasmé... mauvaise soirée.

    Anita a très bien rendu compte de ce qui s’est dit.

    Le lendemain, re-belote mais avec d’autres acteurs. Et là, pour reprendre je crois l’expression "in" dans certains milieux : Y a pas photo !

    (Re-compte rendu de l’infatiguable Anita pour le contenu.)

    A la fin donc, tout est fait (bien la boite à question), pour qu’on puisse aussi participer.

    Un petit bémol.
    J’ai regretté que l’intervention, un peu maladroite c’est vrai, de Mme... de Quehéllo ait suscité quelques rires dans l’assemblée et pas l’attitude appropriée pour y répondre.
    Pour avoir été dans son cas je sais qu’il n’est pas facile d’intervenir publiquement, de surcroit dans une assemblée où on estime a priori être "contre" (ce qui en dit long sur la représentation que l’on se fait de l’exercice de la démocratie).
    Cette intervenante, me semble t-il, n’était pas animée de "mauvaises" intentions. Elle a fait preuve de courage et de franchise. C’est déja pas mal !

    A travers cet exemple je pense qu’on doit se poser la question de ce qu’on met dans l’expression démocratie participative.

    Faire "Participer" c’est ce qu’il y a sans doute de plus difficile en politique et c’est là l’enjeu (à mon sens ) majeur pour l’avenir et pas que de l’île.

    Alors, Ma carte insulaire, Mon PLU, Mes routes, M....

    François Baron

    • Les incomparables qualités humaines de la "dame de Quéhello" étant connues de tous, ce n’est bien entendu pas elle qui a provoqué l’hilarité franche et saine de la salle.
      Mais l’évidence de la pratique de la politique "à l’ancienne" en deux temps :
      - On serine comme une vérité révélée ce qu’on veut faire rentrer dans la tête de personnes ayant l’habitude de croire ce que leurs amis leur disent, de tellement bonne foi qu’ils n’ont aucun doute et ne pensent pas à vérifier.
      Comme ça marche, on les envoie "au poteau" poser la question.
      Et dans ce cas, les personnes présentes qui, elles, se sont tenues informées pendant les sept
      dernières années (et mon travail sur ce site n’y est pas pour peu...) n’ont pu retenir ce rire,
      destiné aux manipulateurs et non à la très respectable "dame de Quehello".
      Si une telle situation se présentait avec des acteurs de l’autre bord, ce n’est pas des rires qu’on
      aurait entendus mais des grondements voire des injures (du genre de celles reçues par Arnaud Geoffroy)
      AM

    • Il n’empêche !

      Tout ceci ne fait pas avancer grand chose.

      Ni nous, quand je dis nous j’inclus ceux qui croient aux valeurs humanistes, ni elle, sans doute un peu manipulée, ne sortons grandis de cet épisode.

      Il y a incontestablement aujourd’hui d"autres moyens de faire de la politique. Et là, on peut inclure ce site, la démarche Agenda 21... encore faut-il vouloir et/ou pouvoir y participer.
      Un grand sociologue a parlé de la "violence symbolique" ; celle qui s’attache et que procure certaines fonctions. Fonction souvent héritée de ...

      Ces fonctions qui ont quasiment toujours été le tremplin pour accéder au pouvoir.
      Beaucoup de ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir, usent et abusent encore de cette "violence symbolique". Sur l’île on en a eu des exemples très révélateurs.

      Qu’il puisse y avoir aujourd’hui, une perspective pour casser cette mécanique me paraît plus qu’indispensable.

      Désolé mais je dois prendre le bateau.
      S’il y en a que ça intéresse on peut en discuter plus tard.
      F. baron

    • ""de personnes ayant l’habitude de croire ce que leurs amis leur disent, de tellement bonne foi qu’ils n’ont aucun doute et ne pensent pas à vérifier. "
      C’est exactement ce que tu fais Anita,en parlant un peu plus loin des "injures" à l’encontre d’Arnaud Geoffroy.
      Ce matin là,il est arrivé assez excité, son échange avec D.yvon sur le contrat de la SMN s’est fait sur un ton vif, mais il n’y a eu aucune injure d’échangée.
      Il suffit de vérifier auprès du personnel du café.
      M.Defoy

    • 1 - Arnaud n’est pas "un ami". Il n’est même jamais venu chez moi pas plus que je ne suis allée chez lui.
      2 - il y avait d’autres témoins que le personnel.
      3 - je n’ai pas encore eu le temps d’expérimenter la capacité de mensonges de mes informateurs par contre, étant particulièrement allergique, je la repère de loin chez certains.
      4 - cette campagne conduit certaines personnes à modifier leur comportement, exemple : je ne t’imaginais pas interrompant une réunion avant que l’on te donne la parole.
      Comme je le disais à Tristan ce midi, le calme reviendra après la tempête et chacun retrouvera ses esprits, pour le meilleur et pour le pire.
      AM