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CARNET NOIR - Patrick Le Dantec

samedi 10 juillet 2004, par AM

Les obsèques de Patrick Le Dantec auront lieu lundi à 14h30 à Groix.

La malédiction groisillonne a encore frappé et nous accompagnerons, une fois de plus, un homme trop jeune pour disparaître.

Pour ma part, je penserai longtemps à son humour notamment quand il m’accueillait au Pêcheur en disant : "ici, c’’est interdit aux chiens et aux vieilles" ou "allez meumé, c’est l’heure, je te raccompagne "Chez Nous" ?"

J’embrasse Brigitte et Patrick à qui va manquer, en plus d’un ami, un bosco compétent et efficace.

Commentaires

  • Je tenais à rendre hommage à Patrick, homme de coeur, qui adorait les enfants.
    On le regrettera aux Pêcheurs !
    J’ai eu le privilège de le connaître et de pouvoir l’apprécier.
    Adieu Patrick.
    Chris

  • En voila des nouvelles qui font mal quand on est loin.
    Salut Patrick, bon voyage, c’est toujours les meilleurs qui partent en premier.
    Alex

  • l’hommage de copains de Patrick, lu à ses obsèques par Jo Le Port.

    Patrick,

    Nous, tes amis, voulons te dire quelques mots, pas plus, tu n’aurais pas aimé les grands discours, tu les aurais arrêtés d’une bourrade amicale ou d’un grand coup de gueule, démenti par ce regard si chaleureux qu’on n’oubliera pas.
    Tu es parti une nuit de tempête, toi le marin qui aimait tant te souvenir des escales lointaines que tu racontais avec plaisir, comme de ton métier de boulanger que tu as appris avec ton père et que tu as continué à bord.
    Tu te rappelles, Pat, la Karrigell de ton pepé qui livrait le pain au Méné et dans les autres village, avec sa bâche verte en arrondi, elle ressemblait à un chariot de western.
    Ta dernière escale a été longue, 13 ans de bonheur, d’amitié, de chaleur humaine pour tous ceux qui t’ont croisé dans cette maison où tu avais posé ton sac à Port Tudy . Auberge du pêcheur, quel nom prédestiné pour quelqu’un qui adorait aller à la côte ramasser des gorell et nous en faire participer.
    Ho, il suffisait de pas grand chose pour te faire friser la moustache et démarrer une grosse colère, qui arrêtait tout aussi vite. Là où le bonheur effaçait tout c’était un coup de fil de ton fils ou de tes filles « mes petites » comme tu disais si affectueusement avec un scintillement inénarrable dans tes yeux.
    C’est vrai que tu n’aimais pas l’inactivité et la retraite je suis persuadé que tu n’étais pas pressé, bien que tu en parlâs quelquefois. Le destin en a décidé.
    Tu vois Patrick, si j’avais à te définir, et bien tu es comme ces rouleaux, à la côte, qui arrivent tempétueux et s’étalent comme une longue caresse sur la roche ou le sable.
    Dec dec, chef chef comme on t’appelle affectueusement, tu restes toujours Pat dans nos cœurs.
    Fils de Locqueltas, que Saint Gildas t’accompagne avec Saint Patrick dans ta navigation éternelle.
    Kenevo, Padrig, betak Barouez ar Gelted.

    SALUT COPAIN.

    Lundi 12 juillet 2004

    • SALUT JO JE VIENS JUSTE DE DECOUVRIR CE SITE ET REDECOUVRIR TES PAROLES ENTENDUES
      APRES CELLES DU CURE. JE SAIS QUE TES PAROLES SONT SINCERES, MON COUSIN T’APPRECIAIT ET TE RESPECTAIT. JE SOUHAITE SEULEMENT POUVOIR PARTAGER QUELQUES INSTANTS AU PECHEUR AUTOUR D’UN SAUVIGNON EN TA COMPAGNIE ET CELLE DE QUELQUES AUTRES GREK
      LORS DE MON PROCHAIN VOYAGE A GROIX.
      ENCORE MERCI.
      KENAVO.
      PHILIPPE LEHAY