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ARRETEZ LE CARNAGE !!!

vendredi 18 avril 2008, par Admin

75 mètres de grillage protégeant un champ de luzerne ont été couchés
entre Locmaria et la Pointe des Chats.

Puisque visiblement ce sont certains chasseurs qui ne peuvent admettre l’idée de partage du territoire, pourquoi le maire n’interdirait-il pas toute chasse sur l’île jusqu’à ce que la Société de Chasse ait réussi à faire la police dans ses rangs et éliminé les brebis galeuses ?

A chaque destruction, un mois de moins de période de chasse !
S’il est vrai qu’il existe des chasseurs respectueux des autres et de la loi, tout finirait par rentrer dans le rang.

Quand je pense qu’on a entendu il y a peu parler de la chasse comme
 d’une "tradition" groisillonne !!
La "tradition" du saccage du travail des autres pour défendre un
"loisir" (et quel loisir !) deviendrait-t-elle aussi "groisillonne" ?

Ceux qui sèment la haine en campant sur des valeurs réactionnaires peuvent être satisfaits.
Tout est fait par eux pour que l’île reste enfermée dans la bêtise la
plus épaisse, celle qui, non contente de motiver les tags insultants, s’en prend aussi à l’outil de travail.

Merci RL
(photos G. Ricard)

Commentaires

  • Sale temps pour les agriculteurs !Sophie-Anne s’est fait voler ses plants de tomates,la serre d’Isabelle et Yves Guellou a été découpée sur plusieurs mètres,Guirrec s’est fait voler ses oies ...toujours de nuit bien sûr !

    Mais non,on n’a pas affaire à des lâches,juste à des Nyctalopes Insomniaques Fébriles...des NIFs quoi !A ne surtout pas confondre avec les counifs qui sont,eux aussi, des nyctalopes insomniaques fébriles mais la comparaison s’arrête là car autant les counifs sont petits, poilus,avec de longues oreilles et une grande capacité de reproduction autant les autres,non...du moins on l’espère !

    E Mahé

  • Pour l’heure la chasse est close et je ne voie vraiment pas l’intérêt pour les chasseurs d’aplatir le grillage posé, mais hélas il est force de constater que l’intelligence de certaines personnes ne dépasse guère le niveau de la ceinture. Avant de porter des accusations sur les chasseurs, surtout sur les récalcitrants aux nouveaux modes de cultures de l’île, il serait bon d’apporter des preuves de ce qui est avancé. Durant les vacances le vandalisme est de plus en plus présent sur notre cailloux et souvent mis sur le dos des touristes. En 2005 des voitures ont été vandalisées sur le port, dont la mienne, et une a même était incendiée. Parmi les vandales il y avait un groisillon, dont le nom ne m’a pas été révélé par la gendarmerie (présomption d’innocence). Cet état de fait devient déplorable mais souvent "C’EST POUR VOIR COMMENT CA FAIT" ou alors "CA SE FAIT SUR LE CONTINENT POURQUOI PAS ICI" !!!! Le travail est une tradition plus importante que la chasse, même si celle-ci est entrée dans les coutumes de l’île. Le travail chacun en a besoin, pour vivre, subvenir à ses besoins, s’offrir des loisirs et après plusieurs années profiter d’une retraite bien méritée, retraite de plus en plus dure à obtenir avec un revenu décent. En agissant de cette manière la division des groisillons ne pourra aller qu’en empirant. Alors vous qui jouez à cache-cache avec des idées mal intentionnées cessez de saccagez le travail des autres, cessez de ruminer vos rancoeurs en taguant les maisons et batiments publics, en écrasant les grillages posés, en volant oies et jard, en tordant les panneaux de signalisation, en critiquant sans cesse ce que fait votre voisin pacequ’il n’a pas les mêmes idées que vous. Vous vous croyez malins mais en final vous n’êtes que des petits, vraiment tous petits et vous n’amusez personne. Il serait bon que l’un d’entre vous finisse par se faire piquer en flag, si cette chance pouvait s’avérer vrai que de pain sur la planche vous auriez pour tout refaire. A bon entendeur)))))))) Marie DAVID

  • Qui voudrait être à la place de l’homme en jaune abattu devant ce désastre ?
    Tant d’heures de travail, tant d’heures perdues.

    • Et pendant ce temps là, ailleurs, des gens meurent de faim...

    • 400 mètres de grillages ont été" couchés dans la nuit de vendredi à samedi.
      Et, s’il y a un rapport de causes, pas de rapport à effet, des locaux de Port-Lay ont été dégradés et visités.
      Les citoyens sont dubitatifs devant l’absence de rondes suffisantes de la gendarmerie qui mériterait en la circonstance, encore plus que l’été, un apport de renforts.
      Qui peut bien avoir intérêt à pourrir le climat de cette façon ? L’enquête se poursuit nous dit-on.
      Outre que le fait de s’en prendre à un travail collectif de bénévoles et à du matériel subventionné par nos impôts n’est pas la preuve d’une intelligence supérieure,
      les conséquences sur l’avenir d’une agriculture raisonnée sont encore incalculables.
      Bien entendu, les bonnes âmes, qui ménagent toujours la chèvre et le chou, (en l’occurence le lapin et l’artichaut) vont nous dire que si les agriculteurs concernés avaient en leur possession des accords ECRITS des propriétaires des terrains qu’ils occupent ainsi que les preuves du paiement des droits de fermage, le climat baisserait peut-être d’un ton et les responsabilités seraient clarifiées.
      Si chaque propriétaire faisait l’effort de recenser ses terrains et allait voir celui qui les met en valeur plutôt que râler dans son coin, un grand pas serait fait.
      Là, ça se complique, combien de Groisillons connaissent la localisation exacte de leurs parcelles, le nom de ses copropriétaires (les indivisions étant ici presqu’aussi fréquentes qu’en Corse) ? Sur la parcelle de terrain que nous avons achetée à une partie de notre famille, les 3/4 des propriétaires (sur les 23...) ignoraient
      leurs droits sur ce confetti ; par contre ma mère se croyait toujours un peu concernée confondant les (modestes) biens de son père et ceux de sa marâtre.
      Je n’épiloguerai pas sur le fait que certains propriétaires de terrains qui ne manifestaient aucune acrimonie quand ceux-ci étaient occupés tout aussi illégalement et souvent, tout aussi gratuitement, par des semeurs de pesticides récolteurs de subventions ne supportent même pas l’idée qu’on puisse dorénavant y faire pousser
      des cultures non seulement saines mais qui rendent service à la communauté au lieu de lui coûter cher en impôts pour financer les subventions.
      Ils devraient avoir aussi compris que leur rêve de transformation de ces terrains agricoles en terrains constructibles n’est pas l’espoir de ceux qui craignent pour l’île un avenir bétonné du genre "Costa Brava".
      AM