Accueil > Politique > Vie municipale > Suite Lettre municipale N° 27
Suite Lettre municipale N° 27
vendredi 31 août 2007, par
– Lettre municipale n° 27 - 1ère partie
NATURE ET SANS VOITURE...
LORIENT SATURE.
Le nombre croissant de touristes venant à Groix l’été sans passer leur véhicule provoque la grogne des riverains lorientais. Le parking de l’embarcadère étant vite saturé, les voitures envahissent la ville à tel point que les stationnements du quai de Rohan ont été fermés aux visiteurs.
De vastes espaces libres adjacents à la gare maritime narguent les automobilistes. Ils appartiennent à la Chambre de Commerce, gestionnaire du Port de Lorient, qui, inexplicablement, refuse de les mettre à disposition.
Cet été, la ville de Lorient a loué un espace public à un exploitant privé dont les prix sont beaucoup trop chers pour les groisillons. La municipalité de Groix aurait souhaité que le bail oblige l’exploitant à pratiquer un tarif spécifique pour les îliens, mais les choses ont été faites trop vite pour permettre une vraie réflexion.
Cette situation ubuesque ne peut pas durer. Toutes les îles posent le problème d’espaces de parking sur le continent et personne ne souhaite augmenter le nombre de voitures sur l’île. Nous comprenons la nuisance faite aux lorientais, mais des solutions existent, sur le port ou même à la BSM, en mettant une navette. Le parking de Lorientis est opérationnel, avec un bus direct vers le bateau de Groix, mais qui connaît cette possibilité et les horaires des navettes ? La seule information figurant sur les horaires du bateau concerne le parking privé. Peut-on parler de développement durable sans vraie coordination train - bus - bateau pour les vacanciers venant à Groix ?
Groix est une destination touristique majeure du Pays de Lorient. Chacun doit se mettre autour de la table et trouver des solutions durables et pratiques pour gérer les flux de visiteurs durant les cinq à six semaines par an qui posent problème. C’est une des pistes de réflexion travaillées dans le cadre de l’Agenda 21 de l’île de Groix.
LE FOYER-LOGEMENT
Le 2 avril 2007, le Foyer Résidence , Chez Nous a changé de statut. La structure qui accueille les personnes âgées de Groix devient officiellement E.H.PA.D. Ce sigle signifie : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes. Un contrat a été conclu avec la D.D.A.S.S. (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) pour l’Assurance Maladie et le Conseil Général du Morbihan pour la dépendance. Il confirme la volonté de la commune de mieux accueillir encore les personnes âgées de Groix et permet d’apporter des améliorations intéressantes aux résidents. L’établissement se voit doter d’un budget soin majoré, versé par l’assurance maladie, pour financer un personnel soignant plus important :
6 aides soignantes dès le 2 avril 2007 contre 3 auparavant, 8 aides soignantes dans les prochaines années, 1 médecin coordonnateur chargé de coordonner l’équipe soignante.
Dans le cadre de l’EHPAD, la nouvelle équipe soignante interne prend en charge l’intégralité des 47 résidents accueillis au Foyer Résidence, dans tous les actes de la vie courante, notamment le lever, la toilette, le repas, le coucher, les traitements.
Par ailleurs, la convention EHPAS permettra, dans les prochaines années, de réhabiliter les bâtiments : c’est un des objectifs prioritaires que la structure s’est fixé. Cette réhabilitation permettra de disposer d’un établissement plus vaste, plus fonctionnel pour le personnel, mieux adapté à tous et notamment aux résidents à mobilité réduite ou en perte d’autonomie.
Nous remercions très chaleureusement le personnel du foyer résidence grâce auquel la mise en place de cette nouvelle organisation peut s’accomplir sans perturbations majeures pour les résidents.
L’HISTOIRE DU GRUSSENHEIM - ALSACE
Lorsqu’on le regarde au musée, on voit que c’est un vieux modèle, presque une coque de canot à aviron. On cherche son nom "Grussenheim-Alsace", on ne comprend pas pourquoi "Grussenheim-Alsace".
Je vais vous raconter l’histoire de ce canot.
Mon père était sauveteur de l’Ile de Groix, il habitait Port-Tudy.
Après le 8 mai 1945, le canot de sauvetage de Groix étant détruit, mon père et ses copains, les sauveteurs de l’époque, Marcel JEGO, François YVON, Joseph TONNERRE, effectuaient les sauvetages et les évacuations sanitaires avec le bateau de mon père qui s’appelait "Les amis réunis". Tout un symbole, aussi, ce nom.
Leur souci, à ces sauveteurs, était de trouver de l’argent pour un canot neuf. Les quêtes sur l’île ne suffisaient pas.
Un ami de mon père lui fit dire qu’au siège de la société de sauvetage à Paris, un industriel, mécène, se proposait d’offrir un don important. Mon père prit le train pour Paris, rencontra Monsieur B0, le mécène, et plaida la cause de Groix.
Monsieur B0 l’écouta, ému de l’exposé de mon père. Il lui dit combien il était touché, il trouvait une symbolique entre les Courreaux séparant notre île du continent et le cours d’eau que défendait son fils près de Grussenheim et où il fut tué au combat.
Il ajouta que son fils se destinait à la prêtrise, que l’esprit du bénévolat des sauveteurs de Groix lui plaisait bien, qu’il offrait donc ce canot à l’île de Groix à la condition qu’il porta le nom de Grussenheim-Alsace, nom du village où son fils Daniel fût tué.
Vous imaginez avec quel bonheur mon père expliqua cela à ses copains. Et c’est ainsi que le Grussenheim-Alsace rentra dans l’histoire de Groix.
Construit à Paris, il arriva à Groix le 21 février 1951. Trois mois jour pour jour avant moi. Tout début juin ce fût son baptême, occasion pour les Groisillons de découvrir les gens de Grussenheim et les belles coiffes des femmes. Beaucoup de gens de Grussenheim voyaient la mer pour la première fois, ce fût une journée formidable.
En se quittant, ils promirent de se revoir.
C’est le Grussenheim qui m’a fait connaître le sauvetage et son esprit. Petit garçon, j’allais souvent dans l’abri du canot avec mon père. Il vérifiait les batteries, l’état du canot, afin qu’il soit prêt à prendre la mer. Il me parlait du Grussenheim-Alsace. Ils en étaient fiers, les anciens, de leur Grussenheim-Alsace. Quand ils revenaient d’un sauvetage ou d’une évacuation sanitaire, ils disaient : "c’est le Grussenheim qui l’a fait".
J’ai participé à deux sorties à son bord.
Puis l’été 1974, le coeur gros, je l’ai vu quitter Port Tudy pour la station de Loctudy. Au début des années 80, de passage dans le Finistère, je vois à Loctudy un canot de sauvetage flambant neuf, et au fond de l’anse, aspiré par la vase, je reconnais notre Grussenheim qui s’enfonçait dans l’oubli des cimetières à bateaux.
Il m’envoya un S.O.S. et je décidai de ne pas le laisser mourir là-bas, de le ramener à Groix.
Ce qui fût fait dans les deux mois. Il rentra à la remorque à Port-Tudy, remplit d’eau, mais il était sauvé. Il fallut attendre quelques années, 8 je crois, pour qu’il retrouve un abri et un bel aspect, une nouvelle jeunesse. Cela en valait la peine.
Voilà l’histoire du Grussenheim-Alsace.
Guy TONNERRE
MISE EN OEUVRE D’UNE OPERATION PROGRAMME D’AMELIORATION DE L’HABITAT SUR LE TERRITOIRE DE CAP L’ORIENT
Le Programme Local de l’Habitat (PLH), adopté par la Communauté d’agglomération en octobre 2004, consacre un certain nombre d’actions à la réhabilitation des logements, publics et privés (mise aux normes de confort, isolation, etc...).
La rénovation du parc privé, locatif ou en propriété, passe par la mise en oeuvre d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), dans le cadre d’un conventionnement entre la Collectivité locale (Cap L’Orient) et l’Agence Nationale pour l’amélioration de l’Habitat (ANAH).
Cette procédure n’impose pas aux propriétaires de faire des travaux : elle est purement incitative, en mobilisant deux types de moyens :
- un dispositif financier : des primes et des aides pour les propriétaires bailleurs et les propriétaires occupants, accordées en fonction de critères de revenus ou de loyers pratiqués, et touchant à la nature des travaux envisagés
- une équipe de suivi animation chargée d’apporter aux propriétaires toutes les informations nécessaires, mais également des conseils et une assistance gratuite pour définir les travaux, évaluer leur coût et leur faisabilité, établir le plan de financement, monter les dossiers de subvention
Cette procédure est mise en place pour une durée de trois ans, de 2007 à 2009 (délibération du Conseil de Communauté le 25 mai 2007).
Sur la base de l’étude diagnostique réalisée par le PACT ARIM auprès de toutes les communes de l’agglomération, Cap L’Orient s’est fixée comme objectif quantitatif la réhabilitation de 1170 logements, dont 83 % appartenant à des propriétaires occupants (965).
Le total des aides mobilisées pour inciter les propriétaires privés à réaliser des travaux s’élève à près de 5 M €, soit :
- 3 759 000 € par l’ANAH, 1 155 279 € par Cap L’Orient
L’étude préalable a également permis de définir des objectifs qualitatifs à partir de la connaissance du parc privé et de ses occupants.
Quatre orientations essentielles ont été retenues :
_ - l’adaptation des logements au handicap et au vieillissement, en vue de faciliter le maintien à domicile
_ - la production de logements locatifs privés à loyers maîtrisés, notamment conventionnés (ouvrant au locataire le bénéfice de l’APL)
_ - la lutte contre l’insalubrité, ce que l’on appelle aujourd’hui "l’habitat indigne"
_ - l’amélioration de la qualité environnementale des projets de travaux (isolation thermique, maîtrise de la consommation énergétique, lutte contre l’effet de serre par l’utilisation de matériaux et de techniques de qualité environnementale, gestion de l’eau, confort acoustique et visuel, maîtrise des charges locatives... )
Tout projet de travaux s’inscrivant dans l’une ou l’autre de ces 4 orientations fera l’objet d’une aide majorée.
Cap L’Orient a missionné le PACT ARIM pour assurer le suivi animation. Celui-ci tiendra une permanence sur l’île une fois tous les deux mois : les dates seront annoncées par voie de presse, sur le site web de la Commune (www.groix.fr), et affichées en Mairie.
Un numéro de téléphone sera également dédié à l’OPAH : 06 83 26 92 97
Enfin une réunion publique d’information sera organisée sur l’île le samedi 1er Septembre 2007 à la salle des fêtes.
"LES HAUTS DE PORT TUDY" à GROIX
15 PAVILLONS EN ACCESSION A LA PROPRIETE
Le Foyer d’Armor va lancer prochainement la commercialisation de 15 pavillons destinés à la résidence principale au lieu dit " l’apéritif " à Groix.
Proposés à la vente ou à la location-accession, sur des terrains de 150 à 300 m2 ; les pavillons comportent 2, 3 ou 4 chambres.
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire dès à présent auprès de Mme Marina STEPHANT à la mairie à partir du 27 août 2007 (Tél. : 02.97.86.59.98).
FETE DE LA MUSIQUE
La fête de la musique organisée samedi 23 juin dernier par la Municipalité et l’association Musicanou, a connu un vif succès...
Le temps était de la partie ce samedi dernier pour la fête de la musique. Il a permis à tous de profiter, comme il se doit, de la variété d’artistes qui se sont succédés sur scène.
Les festivités ont débuté en fin d’après-midi, avec un défilé de cornemuses, binious, bombardes, caisses claires et grosse caisse dans les rues de Groix : le bagad de Douarnenez a étonné par son énergie et son répertoire.
Devant la scène, novices et confirmés se sont laissés emportés par la musique dans une ambiance conviviale.
Au cours de la soirée se sont produits : les Renavis, Disfa, les SIX, Taspasriensuco, les Gars d’la glacière, la Kleienn, Meaninglesse Sleepers, les musiciens du Cercle Celtique, Loïse Masselin et Béranger de Roquefeuil, ainsi que José de l’écomusée, qui nous a enchanté avec "Smoke on the water", puis la venue de Fana, pour le plus grand plaisir de tous.
Aux grillades et à la buvette, les bénévoles se sont succédés et ont aidé au bon déroulement de la soirée.
De bons groupes, aucune attente entre les intervenants, un timing respecté, une ambiance festive, un public multi générationnel, une équipe de bénévoles très investie et un ciel clément, voilà les ingrédients nécessaires à une fête de la musique réussie. A réitérer l’année prochaine !!
SPECTACLES DE CONTES ORGANISES PAR LA MEDIATHEQUE ET LA COMMUNE
Le spectacle "Si Bretagne m’était contée..." animé par 3 intervenants (David Le Gall conteur crêpier, Georges Le Thomas conteur chanteur et Laurence Sévenier violoncelliste) du Théâtre du Pain a enchanté une trentaine de personnes à Port Lay mercredi soir. Petits et grands ont ainsi écouté les histoires de la grand-mère Chanig qui passait ses journées et ses nuits dans sa cheminée à faire des crêpes et surtout à raconter des histoires à son petit-fils : celle de la Petite poulette qui a vécu une vraie catastrophe, l’histoire de Jobick et de son grand-père et l’histoire du sanglier blanc... Dans une ambiance conviviale au son d’un violoncelle et de chants en breton, le conteur faisait des crêpes tout en racontant ces contes. La soirée s’est terminée par la dégustation des crêpes autour d’un verre de l’amitié.
Ces mêmes conteurs se sont produits une deuxième fois le jeudi 12, cette fois-ci, à l’espace jeunesse de la médiathèque. Une quarantaine de personnes ont assisté au spectacle "Comment contes et crêpes sont arrivés en Bretagne...". Les enfants, en grand nombre, ainsi que les adultes ont attentivement écoutés l’histoire de la poule qui récompense son sauveur en lui offrant trois contes. La dégustation des crêpes a clôturé la séance.
AGENDA 21
La réunion d’information et de concertation sur la mise en place du dispositif "Agenda 21" a eu lieu le 20 juin à la salle des fêtes, en présence d’Edouard Bouin, du cabinet EB Conseil, d’élus, et d’une cinquantaine de personnes.
La notion "d’Agenda 21" est née en 1992 lors de la 2ème conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement à Rio de Janeiro.
Les Nations qui s’y sont engagées doivent l’appliquer au niveau national, régional et local.
A Groix, lors du dernier Conseil Municipal, les élus ont voté la mise en place d’un dispositif Agenda 21, qui a pour objectif de :
- Maintenir l’équilibre entre les espaces urbanisés et naturels de l’île ;
- Favoriser un développement économique durable ;
- Renforcer la qualité environnementale et la qualité de vie ;
- Donner une nouvelle impulsion aux orientations politiques ;
- Faire de la population un partenaire actif pour le développement durable de l’île ;
- Proposer, au mois de décembre prochain, des orientations précises qui seront étudiées par les élus.
La population, les acteurs économiques ainsi que les associations de l’île ont été conviés à une première réunion d’information et de concertation à la salle des fêtes.
Le maire, Eric Regenermel a tout d’abord tenu à préciser que cet Agenda 21 "ne sera pas réalisé par les élus, mais par l’ensemble de la population, acteurs économiques, associations, habitants, et que ce sont leur capacité à développer un travail collectif qui est en jeu". Les élus quant à eux, participeront aux groupes de travail.
Edouard Bouin, du cabinet EB Conseil, a animé la soirée en présentant les principes généraux de l’Agenda 21, et les dispositifs de mise en place.
Des pistes de travail globales ont été lancées, comme la modification des modes de consommation, la lutte contre le déboisement, contre la désertification et la sécheresse, la promotion d’un développement agricole et rurale durable, la gestion écologiquement rationnelle des déchets solides et des eaux usées...
Edouard Bouin a insisté sur le fait que la prise de conscience doit engendrer l’action, et c’est ce travail que chacun doit effectuer.
Dans cet objectif, différents thèmes de travail sont proposés
1 - Le Développement équilibré et durable des espaces (remise en état des terres, des mers, travail sur les boues de dragage, protection du littoral, gestions des espaces de vie, de travail, de loisirs...) ;
2 - Amélioration du bilan C02 (transports, habitat, agriculture biologique,) ;
3 - Développement d’une économie durable et solidaire (agriculture, pêche, emploi social et solidaire...) ;
4 - Nouvelle citoyenneté et vie sociale (politique de la jeunesse, précarité, personnes dépendantes...)
Ces thématiques seront travaillées par groupes de travail.
Après un débat constructif, les personnes qui désiraient s’engager dans un de ces groupes de travail ont été invitées à le faire.
Ces groupes ne sont pas fermés, et toute personne intéressée peut encore s’y inscrire.
Renseignements en mairie au 02 97 86 80 15 ou au 02 97 86 50 01.
Des réunions ont été mises en place afin de préparer les actions choisies par les groupes de travail. Les premiers diagnostiques ont été lancés, et les idées d’actions émises. Une vingtaine de personnes se réunissent régulièrement afin de travailler sur ces axes. Habitants, acteurs de la vie économique, artisans, commerçants, agriculteurs, pêcheurs... Nous sommes tous concernés. Prochaines réunions en août.
LES LIAISONS MARITIMES
La municipalité de Groix n’est ni le payeur ni l’ordonnateur des liaisons maritimes, elle représente toutefois les GroisilIons qui en sont les usagers les plus fidèles et qui justifient par cet usage l’importance et la qualité d’un service public.
Un nouvel appel d’offre est lancé par le Conseil Général pour la prochaine délégation de service public sur les liaisons maritimes morbihannaises. Les élus groisillons ont donc collecté auprès de toutes les associations de l’île l’ensemble des doléances concernant le fonctionnement de Groix. Ces remarques ont été résumées dansune lettre adressée au Présient du Conseil général, Monsieur Joseph Kerguéris. En voici les grandes lignes :
"Les groisillons ont le sentiment que la collectivité aurait abandonné trop de pouvoir au délégataire, en matière de tarifs, de contrôle sur la vie privée des insulaires pour la délivrance des passiliens, en matière aussi de fonctionnement qui ignore trop souvent le facteur humain. Nous devons en tirer les leçons pour la prochaine Délégation de Service Public car nous avons à coeur la qualité de service et le maintien d’une dynamique économique et sociale sur l’île.
Si globalement les groisillons se sont plutôt inquiets d’une éventuelle détérioration du service, on peut voir "en creux" qu’ils tiennent surtout à garder le nombre de rotations et les amplitudes horaires existantes.
Le système à venir ne devra pas rompre l’équilibre délicat entre transport de passagers et marchandises, avec des rotations suffisantes et bien réparties dans la journée.
La mise en chantier du nouveau bateau suscite des craintes dont il faut tenir compte :
La capacité des navires en passagers piétons tend à diminuer, alors que beaucoup d’îliens et de visiteurs passent à pied. La capacité des voitures augmente nettement avec comme conséquence l’augmentation du trafic et du stationnement automobile en été, ce que ni Port-Tudy ni le bourg ni l’île ne pourront supporter. La "problématique voiture" est certes complexe, mais le transport maritime en est un maillon essentiel.
La prise en compte des particularités des besoins de chaque île dans le futur contrat paraît indispensable.
Quels sont les facteurs d’inquiétude qui planent sur la prochaine DSP ? Ils sont de plusieurs ordres et ont un rapport direct avec les dynamiques socio-économiques et les choix de développement de l’île. Nous avons dégagé douze points :
Les questions autour du développement économique de l’île
1 : Encadrer l’évolution de toutes les tarifications.
Dans le précédent contrat, seul le tarif îlien faisait l’objet d’une formule paramétrique, alors même que dans son préambule, il précise que le transport des marchandises fait partie de la mission de service public. Pour éviter toute dérive préjudiciable à l’économie locale, tous les tarifs, visiteurs compris, devraient faire l’objet d’un encadrement dans la DSP. Les catégories et les paramètres doivent être revisités de façon à favoriser les flux les plus nécessaires à l’île. Les économies de production locale (agriculture, transformation...) particulièrement fragiles devraient bénéficier de tarifs préférentiels vers le continent.
2 : Maintenir le transport roulier des marchandises.
Le système roulier est instauré depuis une vingtaine d’années pour éviter les ruptures de charge, les stockages et manipulations impossibles dans un port, de la taille de Port Tudy., Il a fait ses preuves, même si certains considèrent que le surcoût insulaire a une part transport encore trop élevée. La plupart des pondéreux passent par caboteur privé selon la disponibilité des cales, disponibilité qui rest limitée dans un petit por à vocation multiple. Un certain équilibre est trouvé qu’il ne faut pas remettre en cause. L’été l’occupation du port par les plaisanciers rend impossible l’accostage d’un caboteur, et plus difficile celui du roulier. Or la plaisance génère des recettes importantes qui permettent de financer l’entretien des infrastructures portuaires.
3 : Maintenir un tarif pour les passages très fréquents de camions.
Les entreprises qui passent au moins cent fois par an bénéficient d’un tarif particulièrement attractif. On peut discuter d’une adaptation, d’une progressivité ou d’un élargissement de ce tarif, mais le remettre en cause serait très dangereux pour la vie économique de l’île.
4 : Rendre transparent et sûr le système de réservation.
Des entreprises ont signalé qu’elles ne pouvaient pas toujours compter sur leur réservation. Le délégataire peut décider unilatéralement et au dernier moment de refuser leur passage pour des raisons qui ne sont pas toujours claires, surtout lors des périodes d’affluence. Plus de tranparence permettrait de lever toute ambiguïté. Le délégataire devrait avoir l’obligation de respecter un délai minimum pour prévenir d’une annulation de passage. Il serait logique aussi d’instaurer une pénalité pour les usagers qui ne se présenteraient pas sans avoir prévenu suffisamment à l’avance.
5 : Contrôler la capacité de transport de voitures.
Tout démontre que la clientèle touristique vient chercher un environnement préservé en Bretagne, et surtout sur les îles. La principale doléance des visiteurs sur le site de l’office de tourisme de Groix est le trop grand nombre de voitures sur l’île en été. Une augmentation du passage estival des véhicules est incompatible avec le modèle de tourisme durable et soutenable nécessaire à l’équilibre de Groix. De plus, contrairement à d’autres îles, le piéton bénéficie de transports en commun des deux côtés de la liaison. La tentation du délégataire sera évidemment de remplir au maximum ses navires de voitures de visiteurs grâce au niveau système de car deck.
6 : Maintenir les rotations et les amplitudes horaires, et les stabiliser sur l’année.
Force est de constater que les bateaux sont pleins à longueur d’année. Il est donc hors de question de diminuer le nombre de rotations et leur amplitude. Nous sommes conscients qu’une plus grande amplitude horaire entraînerait des frais de personnel plus importants, mais cela mérite d’être chiffré au regard de l’intérêt pour le service. Il existe certainement un potentiel de salariés groisillons faisant une navette quotidienne pour aller travailler sur le continent. Des amplitudes horaires plus grandes leur seraient utiles. La principale demande reste une régularité des horaires entre hiver et été, les différences d’heures étant très difficiles à gérer pour les entreprises du continent embauchant des groisillons. L’expérience des dernières années prouve que la commission des horaires n’aboutit généralement qu’à prolonger un statu-quo forgé par le délégataire dans son propre intérêt. Les dernières ont d’ailleurs été soit boycottées, soit reportées, le délégataire ayant refusé de les réunir sur l’île.
7 : Obliger le délégataire à participer financièrement à la promotion hors saison.
Augmenter le trafic hors saison serait positif aussi bien pour les groisillons que pour le délégataire ou le Département. La participation du délégataire à des politiques de promotion reste à sa discrétion, alors, que le CDT et l’Office du Tourisme de Groix en font leur principale préoccupation. Le dernier produit touristique (les " échappées belles") proposé par l’Office n’a ainsi bénéficié d’aucune remise de la part de la SMN, qui veut bien en bénéficier mais pas y participer. Cet aspect devrait figurer dans le contrat de façon aussi incitative que possible.
Les questions concernant la vie sociale de l’ile .
8 : Garder le bateau la nuit à Port Tudy.
La plus grande crainte des îliens serait de ne plus voir le bateau amarré à Port Tudy la nuit. Cette proposition avait été faite par la SMN et unanimement rejetée lors d’une consultation. Une des craintes serait de voir disparaître l’équipage groisillon, et donc des emplois sur l’île. Le sentiment d’appropriation de la liaison par les îliens, avec ses aspects positifs, disparaîtrait si une telle décision était prise.
9 : Remettre le passager, en particulier handicapé, au centre des préoccupations.
Trop de remarques nous parviennent faisant état d’un manque de communication entre les passagers et l’équipage. En cas de situation critique ou simplement inhabituelle, aucune annonce ne vient informer les passagers. La traversée peut s’avérer une épreuve pour des personnes handicapées, malades ou à mobilité réduite : une attention toute particulière leur est due.
10 : Créer un tarif pour les groupes et associations sportives et culturelles de l’île.
Les habitants d’une commune continentale peuvent participer facilement à la vie culturelle et sportive de leur secteur géographique. Les îliens, pour accéder au même niveau de qualité et de diversité, doivent financer soit leur transport, soit celui des groupes culturels et sportifs qui se rendent sur l’île. Le bateau du soir est un handicap supplémentaire, obligeant à trouver des hébergements. Pour atténuer cette inégalité, le nouveau contrat devrait prévoir un tarif préférentiel pour les passages de groupes faisant la navette dans un but de prestation ou d’échange culturel et sportif.
11 : Mieux organiser l’attribution du passiilen.
L’attribution des cartes passiliens est l’objet de toutes les passions et de toutes les suspicions.
L’usage qui a placé le délégataire en responsabilité de cette question épineuse a été une véritable catastrophe. La légitimité du délégataire, soupçonné d’y voir son intérêt - financier, est constamment remise en cause par les usagers. D’autant que ses méthodes sont inquisitoriales et ses décisions brutales. Cet état de chose doit être banni par le prochain contrat. La collectivité compétente, à savoir le département, doit avoir le dernier mot, et la commune qui connaît légitimement ses administrés est seule habilitée à monter un dossier. La municipalité de Groix appuie son avis sur une commission extra municipale afin d’assurer la transparence des démarches d’attribution.
12 : Permettre l’assistance des familles aux personnes âgées dépendantes.
Un point doit figurer par écrit dans le contrat : celui des familles des personnes âgées dépendantes de l’île. Un accord solide avait été conclu en 2001, accordant une carte au tarif îlien aux enfants venant assister leurs parents dépendants. Ces derniers devaient justifier de l’APA afin de disposer d’un critère sûr, attribué par le département. Le système doit être pérennisé et, là aussi géré par les collectivités et non le délégataire.
LA PLAGE EST UN MILIEU VIVANT
La plage est un espace de loisirs, de détente, un lieu d’activités, une porte d’entrée sur la mer. C’est aussi un milieu naturel fourmillant de vie. Pour rester "vivante" la plage a besoin de la laisse de mer. On appelle laisse de mer, les débris naturels arrachés des hauts fonds marins (algues, herbes marines, bois flottés, petits crustacés...) et déposés sur les plages lorsque la mer se retire. Ces dépôts naturels contribuent à l’équilibre naturel des plages, ce ne sont pas des déchets. Voici au moins trois bonnes raisons de ne pas retirer la laisse de mer des plages et de ne ramasser que les déchets issus des activités humaines (bouteilles en plastique, bidons, filets, casiers...)
La laisse de mer est à la base d’une chaîne alimentaire pour de nombreux oiseaux et poissons. Par exemple, les bécasseaux, les courlis ou les passereaux explorent les laisses de mer qui représentent de véritables gardes orangers où ils peuvent débusquer insectes, mollusques, vers et autres petits crustacés. En outre, quelques oiseaux rares comme le grand Gravelot ne se reproduisent que sur les plages en nidifiant dans les laisses de mer.
La laisse de mer est un frein naturel à l’érosion des côtes car elle piège le sable qui, sans elle, serait emporté par les vagues. Sur les côtes méditerranéennes, les banquettes de posidonies (plante marine dont les feuilles sont arrachées des fonds lors des tempêtes d’automne et qui sont rejetées sur les côtes) sont laissées sur les plages pendant tout l’hiver parce qu’elles forment une véritable barrière qui amortit la puissance des vagues et protège les plages de l’érosion marine lors des tempêtes.
Certaines espèces végétales de haut de plage dépendent de la laisse de mer.
En effet en se décomposant, la laisse de mer leur apporte les éléments nutritifs nécessaires à leur survie et leur croissance. Ces espèces végétales développent tout un réseau de racines qui emprisonne le sable, ce qui contribue à le fixer durablement. Le sable s’accumule alors plus facilement et forme une dune embryonnaire.
Ces espèces dites vivaces freinent ainsi l’érosion et sont le point de départ d’une reconquête de la dune, voire de son édification. Le développement de cette végétation particulière est primordial pour le maintien de tout l’écosystème dunaire, capable à lui seul de freiner l’érosion.
La plage est un espace de loisirs, de détente, un lieu d’activités, une porte d’entrée sur la mer.
Nettoyer sélectivement les plages en ne ramassant que les déchets issus des activités humaines permet de protéger les laisses de mer, maillon essentiel pour que nos plages restent vivantes durablement.
Le Conservatoire du littoral
Les photos du Défi des Ports de Pêche publiées dans Groix infos n° 26 nous ont été gracieusement mises à disposition par Alain ROUPIE, photographe, que nous remercions.
COMMUNIQUE DE PRESSE POUR LES ASSOCIATIONS :
DU CHANGEMENT
Désormais, les associations qui souhaitent faire paraître des communiqués de presse pour Ouest-France devront le faire elle-même par le biais du site www.infolocale.fr - explications...
Les associations de la commune qui veulent communiquer sur leurs activités (horaires des cours, rappels de manifestations...) ne doivent plus passer par le biais de la correspondante locale, Brigitte Adam, mais devront désormais transmettre ces informations sur le module de OuestFrance dédié aux "Informations Services".
Marche à suivre : se rendre sur le site : www.infolocale.fr et taper votre texte. Il sera directement transmis à la rédaction et publié. L’information doit être transmise 72 heures avant le jour de parution souhaité.
Si certaines associations ne possèdent pas de connexion Internet, appeler directement la rédaction au 02 97 84 43 00. Cependant, les articles "importants" (compte-rendu de réunion, couverture d’une manifestation...) continueront d’être pris en charge par Brigitte Adam. Renseignements pratiques : 02 97 86 50 01.
OFFICE DE TOURISME DE L’ILE DE GROIX :
COMPTE - RENDU DES ACTIVITÉS DE JANVIER A JUIN 2007
15 Janvier 07 : Assemblée générale.
Participation aux rencontres, manifestations, salons, foires, galeries commerciales.
2-4 février : Salon de Rennes
16-18 février : Salon de Lille
2-4 mars : salon de Nantes
21 mars : réunion à Hennebont avec la participation du Comité départemental du Tourisme concernant La Gastronomie en Bretagne.
24 mars : Nuit de la Saint- Patrick à Paris- Bercy.
30 mars-4 avril : Salon de la Randonnée à Paris.
Mars à juin : Galeries Commerciales de Nantes, Rennes et Vannes avec la participation de la Société Morbihannaise de Navigation pour la promotion de l’île de Groix.
Lors de toutes ces manifestations, sont distribués les documents concernant Groix tels que le Guide Touristique et Pratique de l’île, des plans de l’île, la liste des hébergements ou encore les plaquettes des Séjours Gourmands.
Cette année, 28000 guides ont été édités par Cap Lorient Tourisme.
Partenariat avec l’Escargoterie qui distribue les documents touristiques lors des salons gastronomiques auxquels Isabelle Guyader participe.
Manifestations et réalisations :
- Fiches de randonnées disponibles à l’Office de Tourisme.
- Plaquettes d’information pour les visiteurs à la journée.
– _ Séjours Gourmands sur l’île de Groix : 28 avril - 5 mai, 16-17 juin, 7-14 juillet.
Ces actions sont réalisées en collaboration et avec le soutien de Cap L’Orient Tourisme qui édite et diffuse un document d’appel (destinations vacances) ainsi que le Guide des "Echappées Belles". Cap l’Orient a aussi participé à la Nuit Celtique de Rennes le 2 juin. Groix a donc pu ainsi bénéficier de promotions lors de chacune de ces interventions.
L’île de Groix est de ce fait, de mieux en mieux connue. Ceci aussi, grâce à la diffusion de différents reportages sur notre île. L’impact de l’émission "Thalassa" sur France 3 a d’ailleurs été évident.
Nous vous souhaitons un bel été à tous et une très bonne saison.
Office de Tourisme Ile de Groix
LES ACTIONS DE L’OFFICE DE TOURISME DE GROIX,
DE CAP LORIENT TOURISME,
Le 21 juin, Martine Houé, directrice de VAL VVF et l’office de Tourisme de l’île de Groix se sont associés pour inviter dans les locaux des Grands Sables les partenaires de VAL VVF et les adhérents de l’office de tourisme.
La visite des logements rénovés de VAL VVF et la présentation des actions et des supports de promotion de l’office de tourisme ont réuni quatre-vingt personnes, dans une ambiance chaleureuse. C’est une expérience à renouveler, pourquoi pas dans l’enceinte d’autres établissements où les moments sont propices pour échanger et communiquer. En effet, le conseil d’administration valide de nombreuses actions de promotion et les adhérents ne sont pas toujours au courant de ce qui se fait dans leur office ou avec les partenaires.
Les actions de l’office de tourisme de Groix comme celles des séjours gourmands contribuent à promouvoir Groix par les différents documents distribués lors des salons, galeries ou évènements forts, de janvier à juin de chaque année. Les produits des échappées belles, lancés par Cap Lorient Tourisme, ont permis à des hébergeurs insulaires de faire des nuitées en période creuse et nous espérons voir les retombées des évènements forts propulsés par Cap Lorient Tourisme, (en partenariat avec le Festival Interceltique de Lorient et le Comité Départemental du Tourisme (Nuit de la ST PATRICK à BERCY - LES NUITS CELTIQUES A RENNES - Lancement d’une vidéo de 6 minutes où les balades à vélo à Groix donnent envie de découvrir Groix et le pays de Lorient.
En ce début de juillet où du fait de la météo, le tourisme de journée est également morose en fréquentation, il est vraiment important d’être structuré comme nous le sommes maintenant à Port-Tudy et dans toutes les antennes de l’office de tourisme de Cap Lorient Tourisme pour continuer à susciter l’envie de découvrir Groix, même si le premier séjour est parfois d’une journée.
Heureusement, depuis 4 ans maintenant, la saison s’étale de plus en plus en septembre/octobre et nous espérons que le soleil brillera à nouveau pour les vacanciers et tous les secteurs d’activité.
L’office distribue les programmes d’activités qui se déroulent sur Groix et le choix n’a jamais été aussi important. Il est toujours temps d’insérer vos nouvelles animations dans le programme en contactant Sylvie, Marie Morgane ou Emilie à l’office tous les jours de 9h00 à 13h30 - 15h00 à 18h30 et le dimanche de 9h30 à 13h00 jusqu’au 26 août.
Du 26 août au 23 septembre : ouverture de 9h00 à 12h30 - 14h00 à 17h30 et 10h à 13h00 le dimanche.
Au-delà du 24 septembre, ouverture en semaine.
Office de Tourisme Ile de Groix
LA LIGUE CONTRE LE CANCER
Personnes malades et proches, ne laissez pas le cancer vous couper la parole !
-soutien psychologique
- soins socio-esthétiques
- soutien financier
- information
- documentation
Du lundi au vendredi, de 9h à 12 h et de 13h30 à 17h, contacter le Comité du Morbihan LIGUE CONTRE LE CANCER - Parc Pompidou, CP 3429 - 56034 VANNES CEDEX Tél : 02 97 54 18 18
Mail : cd56@ligue-cancer.net
ETAT CIVIL
NAISSANCES
- 10 mars 2007 - Jérôme HELO - 30, rue des Fauvettes - Créhal il mars 2007 - Lou NALLARD - Village du Méné
- 19 avril 2007 - Mathilde PERON - Ker Port-Tudy 30 avril 2007 - Marius SAIGOT - Village de Quelhuit
MARIAGES
- 24 mars 2007 - Christophe LARIVE et Edmée CALLOCH - Village de Kerlivio - Groix
- 31 mars 2007 - Frédéric LEGENDRE et Nathalie Alice GODARD - 4, rue de Pokado - Groix
- 14 avril 2007 - Clément GONDINET et Marion LEPINE - Village de Kermario - Groix
- 16 avril 2007 - Jean ANDRE et Ndeye Awa BADIAE - 35, route des Plages - Groix
- 05 mai 2007 - Jérôme METAIS et Béatrice MATTEI Port-Tudy - Groix
- 09 juin 2007 - Pascal QUERE et Christelle LE DREF -13, rue des Mésanges - Groix
- 23 juin 2007 - Erwann FORTIN et Soizic CHARLES - Ker Port-Lay - Groix
- 23 juin 2007 - Erwann LE BACCON et Clara MUGE - Kermarec - Groix
- 29 juin 2007 - Philippe BRUNEAU et Christine SCANVIC - Ker Port-Lay - Groix
- 07 juillet 2007 - Frédric ALBOUY et Hélène MAUPOU - Rue Breiz Izel - Groix
- 07 juillet 2007 - Alexandre LE PEN et Yaële HAJJI -19, place de l’église - Groix
DECES
- 03 février 2007 - Jeanne BARON - veuve TRISTANT - 79 ans - Village de Quelhuit
- 10 février 2007 - Marie Anne CADORET épouse MONNIC - 65 ans - Locqueltas
- 15 février 2007 - Emilianne DAVIOU, veuve FONTAINE - 94 ans - Locmaria
- 16 février 2007 - Didier Jean Tudy ADAM - 47 ans - Village de Kerlard
- 16 février 2007 - Léontine PENHOËT, 102 ans - Foyer-résidence Créhal
- 04 mars 2007 - Henriette PRONO, veuve BARON - 91 ans - Village de Kervaille
- 10 mars 2007 - Maurice WUILLOT - 77 ans - Locmaria
- 12 mars 2007 - Juliette LAURENT, veuve SALAHUN - 94 ans - Foyer-Résidence Créhal
- 17 mars 2007 - Guénaél CALLOCH - 57 ans - Foyer-Résidence Créhal
- 20 mars 2007 - Marcel CALLOCH - 59 ans - Route des grands sables
- 29 mars 2007 - Marie CALLOCH, veuve BERNARD - 93 ans - Foyer-résidence CréhaI
- 01 avril 2007 - Marie-Ghyslaine LAPEYRE, épouse HERICHER - 54 ans - Village de Kermario
- 22 avril 2007 - Marie, Madeleine RIDOU, veuve LE DREF - 87 ans - Foyer-Résidence Créhal- 22 avril 2007 - Jeanne YVON, veuve GUEAU - 90 ans - Foyer-Résidence CréhaI
- 24 avril 2007 - Josette LANCO - 73 ans - Place de l’église
- 13 mai 2007 - Firmin BLANCHARD - 94 ans - Mer er Gouillo - Locmaria
- 15 mai 2007 - Jean GOULLETQUER - 88 ans - Rue Jean-Pierre Calloch
- 19 mai 2007 - René GILLANTON - 69 ans - Mez er Groez
- 22 mai 2007 - Marie BIHAN, veuve GOUELO - 72 ans - Foyer-Résidence
- 08 juin 2007 - Pierre Ange YVON - 59 ans - Place de l’église
- 11 juin 2007 - Lucette LE DREF, épouse TONNERRE - 53 ans -Village de Créh
- 15 juin 2007 - Bernard LE GUELLEC - 49 ans - Ker Port-Lay
- 18 juin 2007 - Marc LE GREL - 77 ans - Rue du Presbytère
- 03 juillet 2007 - Marie-Anne TRISTAN, veuve CALLOCH - 83 ans - Foyer-Résidence CréhaI