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Squatteur à Groix

samedi 15 septembre 2007, par Admin

20 sept 07 - ndlr : On recentre le débat ! Anciens commentaires ""squatts, chasse, divers"

D’origine groisillonne mais vivant sur le continent, je me suis aperçue avec stupeur, il y a une semaine, qu’un agriculteur squattait les terres agricoles appartenant à ma famille ,Yvon- kerbus (10 000 m2) .

Je découvre stupéfaite des cultures, des serres , des moutons, des caravanes….. et un tracteur avec « l’indélicat dessus » .

Après une petite conversation avec le squatteur, qui m’indique qu’il ne sait pas très bien qui sont les propriétaires de ces terrains (c’est original !!) mais veut construire par la suite des bâtiments en dur pour ses vaches et un logement pour sa famille, je me dirige , furieuse, avec deux autres membres de ma famille vers la mairie , afin d’obtenir des explications.

Je rencontre l’adjoint au maire responsable de l’urbanisme -Mr Guy Tonnerre- qui semble tout surpris de ce que je lui expose et m’abreuve d’explications fort peu convaincantes , clôturant le débat par un « c’est du domaine privé ».

Je découvre par la suite, que ce projet de « colonisation » a été » planifié et annoncé par la mairie dans son magazine no 21 (janvier/février 2006).

Devant une telle attitude, je souhaiterais savoir si d’autres personnes sont victimes et subissent la même situation, de façon à déterminer l’ampleur du préjudice. J’envisage d’ailleurs avec certains membres de ma famille de fonder un collectif ou une association visant à dénoncer ces agissements et à saisir la justice.

Groix serait-elle devenue un lieu de non droit ?

Il serait bon que certains individus connaissent et ou apprennent la signification du mot « propriété ».

I.F.
9 septembre 2007

Commentaires

  • Je constate que je ne suis pas le seul à avoir des surprises.. Je m’explique.. Je ne suis pas Groisillon, mais ainsi que je l’ai déjà évoqué ici dans une autre rubrique, je possède un terrain de 1,5 ha près du Trou de l’Enfer. Terrain en possession de ma famille depuis une bonne quarantaine d’années. En résumé : Première surprise il y a quelques années : j’apprends, par hasard, que mon terrain fait l’objet d’un classement dont je n’ai pas été informé et qu’il est par conséquent préemptable par le conservatoire du littoral, qui, par ailleurs, n’a de cesse de vouloir me l’acheter à un prix tellement ridicule que je n’ose vous le dire... Bref... Deuxième surprise : mon fils et son amie on voulu y camper il y a quelques années. Enorme difficulté pour trouver le terrain car ils ne pouvaient pas deviner qu’ils allaient tomber sur un terrain cultivé (blé) en partie (environ un tiers). Après confirmation téléphonique de ma part qu’ils étaient bien chez moi, ils ont tenté de s’y installer mais ont été délogés pour cause d’interdiction de camper. Autrement dit, je n’ai pas l’autorisation de camper chez moi. (interdiction qui m’a été confirmée par un coup de fil à la mairie, mais dont, personnellement je me moque comme de mes premières couches...) Lorsque j’ai appris cela, je me suis renseigné pour savoir qui exploitait sans autorisation et je suis entré en contact avec lui. Il m’a dit "qu’on ne savait pas au juste à qui appartenait le terrain"... Et le cadastre ? Bref, passons. Cet agriculteur (fort sympathique au demeurant) m’a alors informé qu’il cessait son activité et qu’il avait donc un successeur.

    En résumé et afin de "comparer" avec ce qu’il nous est expliqué plus haut, j’ai moi aussi un terrain qui est cultivé sans mon autorisation. La différence me semble être que mon terrain était déjà cultivé par le prédécesseur de l’actuel "exploitant" qui, en quelque sorte, a transmis sa "non-autorisation" à son successeur.

    C’est bien évidement plus sur la forme que sur le fond que je m’élève contre cette situation. Mon terrain est très certainement (en partie) mieux entretenu par une culture que laissé aux petits lapins (quoi que...) mais je pense tout de même qu’obtenir mon autorisation, assortie d’un bail, serait tout de même la moindre des choses.

    Ceci dit, entre la peste et le choléra (l’exploitation ou le conservatoire du littoral), il est évident que je préfère encore la peste. A l’occasion de ma prochaine venue à Groix, je pense rencontrer les intéressés, et je ne doute pas que nous trouverons un terrain d’entente.

    Yvon FOLTIER

    • suite a ces différents article : halte au feu ! ça dérape ! afin de calmer le jeu pourquoi ne pas organiser une réunion tripartite entre les proprietaires, les occupants et la mairie(qui doit etre le garant de la bonne entente et la quiétude sur l’ile )afin de trouver une solution a la remise en culture des friches mais surtout qu’on n’invoque pas le prétexte "c’est une affaire privée " pour ne rien faire

      JAL

    • Désolé de décentrer le débat, mais je ne peux pas m’empécher d’écrire un petit mot quant à la remise en culture des friches qui serait forcément l’apanacé.

      Sans être contre, il faut regarder l’état actuel de la biodiversité. Le constat est très sombre : nous entrons dans la sixième grande crise d’extinction des espèces avec une certitude, c’est que l’homme, et ses activités diverses, joue le rôle le plus important dans cette crise.

      L’exemple Breton exprime de façon assez clair, dans ces activités humaines, le rôle de l’agriculture intensive.

      Certe, nous tendons (en tous cas pour notre île) vers une agriculture raisonnée voir durable. Il ne faut pour autant pas négliger la nature banale mais non cultivée. Vouloir défricher systématiquement n’est pas forcément une solution ultime et salvatrice.
      Par contre, l’élévage avec son lot de prairies "sauvages" peut être effectivement une source importante de richesses du point de vue botanique mais aussi du côté de l’entomofaune, micromammifères etc... ; et pourtant, on pourrait parler de "friche" pâturée...

      En résumé, défricher pour défricher n’a aucun intéret (laissons vivre quelques prunelliers que diable ;) ) et soyons extrèmement vigilant sur le devenir de l’agriculture...mais aussi sur notre comportement de tous les jours.

      PS : sur les prunelliers de Groix, honnis par la quasi totalité des gens soucieux, de près ou de loin, d’environnement sur Groix, se développe un lichen rare (élément rare de la biodivesité) témoin d’un air de haute qualité !

      Re PS : biodiversité : tout le vivant (de l’ours polaire aux bactéries de nos intestins) et toutes les interactions dans ce monde vivant.

      Sur ce, vive l’agriculture biologique.

      Phydeaux

    • la remise en culture des friches qui serait forcément l’apanacé.

      J’ai entendu discourir quelqu’un de bien placé (parce que payé pour...) dire que certains lieux de l’île pourraient être utilisés en pâturage (comme ils l’étaient il n’y pas si longtemps...)

      laissons vivre quelques prunelliers que diable ;

      Pour faire plaisir aux chasseurs ? Il est dramatique de constater que peu de personnes se rappellent que l’île était entièrement exploitée il y a peu de décennies. Et on y voyait encore des hirondelles :-((

      Avantage à qui ? A ceux qui utilisent la terre pour leurs loisirs ou à ceux qui préservent l’avenir de nos descendants ?

      AM

    • je redis :

      Par contre, l’élévage avec son lot de prairies "sauvages" peut être effectivement une source importante de richesses du point de vue botanique mais aussi du côté de l’entomofaune, micromammifères etc... ; et pourtant, on pourrait parler de "friche" pâturée...

      et

      laissons vivre quelques prunelliers que diable

      C’est tout

    • Groix ne pourra pas vivre exclusivement de l’agriculture "bio ou pas",
      elle
      n’attirera pas les vacanciers en leur proposant des paysages qu’ils peuvent voir ailleurs, sans payer la traversée

      jpicart

    • C’est ça, il faut modeler un paysage qui plaira spécialement aux touristes qui auront payé un ticket d’entrée dans le parc. Envoyons le cahier des charges aux agriculteurs de l’île. Après on s’occupera des pêcheurs ; leurs bateaux devront respecter des critères esthétiques en accord avec les ports modelés de l’île. etc. etc. Dictature de l’esthétisme stéréotypé.

      /erdre

    • Du temps que nous étions encore à Kervaillet (il y a 11 ans) , il y avait plein d’hirondelles qui volaient du haut en bas le long du chemin de terre (maintenant goudronné) qui rejoint Pen Lann et cette année au mois de septembre il y avait aussi plein d’hirondelles à Port Melite.

      Oiseau de jour

      ou

      oiseau de nuit :-)))

      Fana

  • La terre est à celui qui la cultive, mais on peut spéculer sur un héritage et Groix ne sera plus que L’ile de Ré .
    Pour moi Groix c’est un mirage admirée de la berge , un souvenir indélibile breton.
    Là, c’est très décentré comme débat.
    Ce squatter vous doit un affermage bien sûr, mais votre sens de la propriété me remet en tête la triste destinée du vivre ensemble chez l’homme.
    Celo

    • La terre est avant tout à son propriétaire et non à celui qui la cultive...sinon cela serait trop facile de s accaparer ainsi le bien d autrui...!et je trouve normal la réaction de cette personne elle défend son bien...moi-même j en aurais fait autant...de plus comme le souligne Olive (pardon pour cette familiarité !) j ai été étonné de voir ces balles de foin en train de pourrir ça et là dans l ile...comme il le souligne elles vont servir de refuges pour les rats et vont mettre des mois à "pourrir"...je comprends que l agriculteur a du se rendre compte que ce foin était inexploitable mais il aurait pu le bruler..cela en plus aurait fait un apport de cendres et de potasse non négligeable pour ses terrains qu il exploite...
      un groisillon

    • Je publie le message de V Colin avec ma réponse afin de lui prouver que ma bonne foi a été trompée et que l’auteure du premier message manque et de courage et de franchise.
      Je ne citerai pas, parce que ce n’est pas le sujet, que d’autres personnes ont constaté l’occupation de terrain sans avoir donné d’autorisation.

      Squatteur à Groix

      Je connais ces "squatteurs" depuis leur "nouvelle vie" d’insulaires, et cette amitié réciproque me confère pour le moins quelque droit à les défendre. Et pour disculper tout malentendu envers ces "colonisateurs"je me dois de livrer de salutaires mises au point.

      Primo :Madame I.F a été contactée par "l’indélicat" (à qui elle avait laissée ses coordonnées téléphoniques)et résultat des courses, elle nie toute implication dans l’élaboration de cet article paru sur votre site.Etonnant non !!!

      Deuzio :J’ai consulté le cadastre du Centre Des Impôts Foncier de Lorient, ce document est officiel et il ne peut donc pas y avoir de doute sur les propriétaires de la parcelle qu’occupe ces "squatteurs"Ce document est très clair, pas besoin d’être sorti de St Cyr pour s’y retrouver.

      Tertio :J’ai consulté également un autre document officiel, provenant de la Direction Départementale de L’Agriculture qui confirme que "ces colonisateurs" se sont installés sur cette parcelle en toute légalité, il n’y a aucun doute sur le bien-fondé de leur installation.

      Effectivement le terrain de Madame I.F est bien sur le cadastre ,mais a gauche de celui squatté par les "colonisateurs".De tels agissements peuvent très vite engendrer bien des histoires et des divisions et le passage du statut de citoyen hônnete à celui de "colonisateur"
      ,"squatteur" est vite franchi.Et votre site y a contribué grandement.

      Vincent COLIN

      Voici le texte qui m’a été adressé par I F.(at-caramail.com) le 9/9. (à deux reprises)
      Très surprise de ne pas le voir sur le site, elle m’a téléphoné le 15/9.

      Comparez son message et ce qui figure sur le site

      .

      D’origine groisillonne mais vivant sur le continent, je me suis aperçue avec stupeur, il y a une semaine, qu’un agriculteur squattait les terres agricoles appartenant à ma famille ,Yvon- kerbus (10 000 m2) . Je découvre stupéfaite des cultures, des serres , des moutons, des caravanes…..et un tracteur avec « l’indélicat dessus » .Après une petite conversation avec le squatteur, qui m’indique qu’il ne sait pas très bien qui sont les propriétaires de ces terrains (c’est original !!) mais veut construire par la suite des bâtiments en dur pour ses vaches et un logement pour sa famille, je me dirige , furieuse, avec deux autres membres de ma famille vers la mairie , afin d’obtenir des explications. Je rencontre l’adjoint au maire responsable de l’urbanisme -Mr Guy Tonnerre- qui semble tout surpris de ce que je lui expose et m’abreuve d’explications fort peu convaincantes , clôturant le débat par un « c’est du domaine privé ». Je découvre par la suite, que ce projet de « colonisation » a été » planifié et annoncé par la mairie dans son magazine no 21 (janvier/février 2006). Devant une telle attitude, je souhaiterais savoir si d’autres personnes sont victimes et subissent la même situation, de façon à déterminer l’ampleur du préjudice. J’envisage d’ailleurs avec certains membres de ma famille de fonder un collectif ou une association visant à dénoncer ces agissements et à saisir la justice. Groix serait-elle devenue un lieu de non droit ? Il serait bon que certains individus connaissent et ou apprennent la signification du mot « propriété ».

      Ci-dessous le message que je lui ai adressé pour confirmer ma réception et la publication.

      Bonjour,

      En recherchant dans mon webmail, j’ai retrouvé ceci que j’ai supprimé pensant à un virus ou un spam dont nous sommes journellement abreuvés.

      Le titre m’avait paru une provocation et il n’y avait pas de message joint.

      Je vous prie de bien vouloir m’en excuser.

      Vous pourrez constater que votre message est sur le site mais avec vos seules initiales car je ne pouvais l’insérer de façon anonyme mais préférait ne pas attendre pour vous demander l’autorisation d’indiquer vos noms et prénoms.

      D’ici lundi, vous aurez peut-être déjà des commentaires.

      Cordialement

      Anita Ménard

    • Encore faut-il avoir le droit de brûler les balles de foin ? (il faut une dérogation pour brûler les résidus de culture...)
      Pour en revenir au sujet, je trouve ça tout à fait normal que les propriétaires, stupéfaits, veuillent obtenir des explications et que le droit de décider de mettre leur terrains ou non en location leur revienne. Mais n’oublions pas que trouver un terrain à Groix n’est pas évident : pour une seule parcelle, on peut se retrouver face à une dixaine de propriétaires, même peut-être plus. Alors pour les retrouver ...? Savez-vous combien de terrains agricoles constructibles il existe à Groix ? 5 ? 6 ? Sûrement pas assez, d’autant plus qu’en élevage les terrains doivent être regroupés autour des bâtiments ...
      Mais vous me direz que ça ne justifie pas un tel agissement. Espérons tout de même que les deux parties trouveront un terrain d’entente.

      p.s. :Mais quel intérêt ? C’est vrai qu’une île constructible, ça rapporte ... surtout pour la municipalité. Et les habitants dans tout ca ?

      Voila mon avis, laissez donc le votre !

    • ma bonne foi a été trompée

      la mienne aussi !

      on a son ip et le mail original, faudrait voir à pas se f... de nous...

      Thomas Ménard
      webmestre