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Saint François médiateur du cimetière :-))

mercredi 21 juin 2006, par AM

L’autre jour, au marché, on signale à Elisabeth Mahé que deux ânes se promènent et risquent de provoquer un accident. Elle constate que ce ne sont pas les siens mais, en spécialiste avertie, décide de les conduire chez leur propriétaire pour limiter les dégâts.

Equipée de la seule laisse de son petit chien et d’un "boutt" effiloché récupéré sur un stand, elle s’attelle à la difficile tâche de guider deux bestioles de près de 300 kilos. Elle comprend vite que cela ne va pas être facile et qu’il vaut mieux prendre le plus court chemin.... droit à travers le cimetière.

Las ! deux personnes plus préoccupées de préserver le souvenir de leurs morts que la sécurité des vivants s’offusquent. L’ânière ne prend que le temps de répondre - "si vous croyez que je m’amuse ! " et continue péniblement son chemin.

L’affaire aurait pu en rester là mais la tendance au recours aux autorités est vivace à Groix. Il est revenu aux oreilles d’Elisabeth que la mairie avait été avertie. Elle prend les devants en pensant que Monsieur le Recteur ne va pas tarder à l’être. Elle va donc "confesser" sa faute au presbytère et là, Monsieur le Recteur, avec sa finesse habituelle lui dit : "Soyez sans crainte, Saint François parlait de ses amis les ânes et il n’est pas dit qu’un âne ne puisse traverser un cimetière"
(qui n’est d’ailleurs pas un lieu de culte).

Si le ridicule n’a pas tué Elisabeth tirant les ânes avec des outils de fortune, il n’a visiblement pas tué les dénonciatrices non plus....

AM

Commentaires

  • On se demande combien d’ânes il y avait dans ce cimetière !

    Fañch

    • un cimetiere n est ni un raccourci ni un detour et quand on a des betes on s en occupe, et si le proprio n en est pas capable ben qu ils prenne des cochons d indes.
      un monde ou l on ne respecte pas les morts n a plus rien de vivant.
      jplsk8

    • Variations sur longues oreilles :

      Ane, pas maître dans toutes les mains ?

      Mahé de l’âne, bourdonnait dans le cimetière de l’île ?

      Pasteur des âmes, passeuse des ânes ?

      Rapporteuses d’Asnières (sur scène) ?

      Buridans divagueurs, proprio ailleurs ?

      A longe qui pourra !!!!!!!

      L’aigrefin bâté.

    • Longues oreilles et Langues fourchues

      Gargouilles et double montons

      Faux et fourches par le travers

      No passaran la bete tétu.

      Mais ainsi on lui à répondu.

      Oh ! supot transitoire qui voit tout de travers

      Ton dieu lui mème est venu sur son dos.

      En d’autre temps, ainsi on lui à dit : OH ! JESUS T’ES NAZE ARRETE !!!

      Fous vous vous en doutez

    • Lais d’ânesses :

      Ane, ma sœur, âne ne vois-tu rien venir ?
      Du haut du beffroi, ne vois que cimetière de Groix et halles de guingois !!

      Experte en équidés, flânant au Bourg en matinée,

      Fut par badauds interpellée sur la présence inopinée,

      De deux sympathiques Buridans, errant dangereusement,

      Las, ce n’étaient pas les siens, mais le troupeau,

      Du châtelain de l’entrée de l’île la capitale.

      Ane, ma sœur, âne ne vois-tu rien venir ?
      Du haut du beffroi, ne vois que cimetière de Groix et halles de guingois !!

      Aussi sec, la gente dame s’emparant du chien la laisse et d’un bout

      sur l’étal abandonné, par marchand de la halle,

      Mena promptement les Buridans jusqu’au château, leur domicile,

      Où devait ronfler leur proprio, célèbre adjoint de l’édile.

      Et pour gagner du temps, s’engouffra dans le cimetière,

      Au grand dam et perplexité d’une paire d’insulaires.

      Ane, ma sœur, âne ne vois-tu rien venir ?
      Du haut du beffroi, ne vois que cimetière de Groix et halles de guingois !!

      Consulté sur l’aventure, questionné sur le sujet,

      Le pasteur fort matois, invoqua St François,

      Protecteur de la gent animale, ne voyant aucun mal,

      Au passage des animaux via le lieu du long repos,

      Ainsi rassurée, notre bergère occasionnelle

      Repartit le cœur joyeux, vers d‘autres promenades animales.

      Moralité : un bout et une laisse, valent mieux que ruades qui blessent.

      L’âne rimeur.

    • Du fond de ma classe et du bonnet coiffé

      Devant tant de classe je me sens benet

      Q’inspire tant de grace l’animal bâté.

      Souffrez, rimeur inspiré de chaloupe et de bateau

      Que d’un mouvement d’aile je tire le chapeau.

      Foudebassans.

    • bravo à tous les poêtes, bravo à Elizabeth, il y a longtemps que je n’avais aussi bien rigolé....Olive taxi

  • Mon père, mon beau père, (entre autres de ma famille) qui reposent au cimetière de Groix, n’auraient , je pense, pas été mécontents de cette fantaisie animalière pas bien grave, mais plutôt cocasse. Elisabeth, vous avez bien fait, j’aurais probablement fait de même ! Et ce n’est pas de l’irrespect. Mais plutôt digne d’un Pépone et d’un Don Camillo !
    F. Tonnerre.

  • heureusement que ce n’était que des ânes
    car des chèvres aurrait en plus manger les fleurs
    ilya des évènements plus gravedans la viece fait diversne mérite pas un tel tapage
    jeanpierre