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Rivages et mer propres

samedi 30 septembre 2006, par Admin

L’association Rade Environnement interpelle les élus de Cap L’Orient sur les risques qu’ils font prendre à la population avec des choix qui paraissent très éloignés de
préoccupations sanitaires.

Alors que Cap Lorient part « à la conquête de ses publics » pour leur apporter l’exemplarité d’une forme de joie de vivre qui sied à toute la population : enfants, adolescents, adultes, seniors et handicapés, grâce aux infrastructures mises en place sur le pays de Lorient.

Pour preuve les titres de Lorient Mag, les nouvelles de Cap Lorient, le SCOT, etc. montrent cette qualité de vie, sans compter les articles presque journaliers de la presse locale, nous demandant par exemple de bien trier les ordures car source de graves pollutions !!!

La lecture de ces magasines et de ces articles soulève l’incompréhension.

Nos élus et représentants de l’état ne vont-ils pas à l’encontre de leurs souhaits affichés ?

Quand on voit :
• L’ambitieux projet de GUERBET, site déjà classé SEVESO.
• Une usine de fabrication de clinker (ciment) qui repointe ses installations dans la ville avec ses 57 tonnes de micro particules rejetées dans l’atmosphère et son broyeur source de bruit continuel 7 jours/7, 24H/24 à moins de 200 mètres des premières habitations de Lorient.
• Un permis d’exploitation qui envisage d’extraire 500.000 tonnes de sables marins par an sur la côte de Gâvres durant 50 ans.
• Le préfet du Morbihan qui signe un arrêté le 11 avril 2006 destiné « à conserver ou rétablir dans un état favorable à leur maintien à long terme les habitats naturels et les populations des espèces de faune et de flore sauvages sur le territoire de la commune de Groix » et autorise le 12 septembre 2006 le clapage de 600.000 m3 de boues non traitées à 2 miles au Nord-ouest de Pen-Men.

N’avons-nous pas l’impression que l’on se fiche de nous ?

Nous savons que Monsieur le Maire de Lorient a pris certaines décisions courageuses, nous devons l’encourager dans cette démarche de protection et de sécurité de la population lorientaise et de son environnement.

Mais le constat est là : La Rade de Lorient est un milieu dégradé et menacé. La Cour de Justice des Communautés Européennes à condamné en septembre 2004 la République Française pour avoir omis d’identifier comme zone sensible, au titre de l’Eutrophisation, divers sites dont la Rade de Lorient.

Nous vous rappelons que sur les cinq sites classés SEVESO du Morbihan, quatre sont sur le territoire de Cap Lorient.

Quelles responsabilités ces décideurs ont-ils vis-à-vis de nos enfants et petits enfants ?

Loin de nous d’être « systématiquement » contre tous projets industriels, mais faut-il encore que ces projets nous respectent. Soyons vigilants, ne baissons pas les bras et restons mobilisés pour défendre notre qualité de vie autour du grand pays de Lorient.

Notre devoir n’est-il pas de protéger notre environnement pour les générations futures ?

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