LE CHOIX DU TOURISME "HAUT DE GAMME"

.... EN 1999

Groix refuse le tourisme de masse

L’île a choisi de se concentrer sur le tourisme « haut de gamme » pour
offrir du travail aux autochtones, même pendant l’hiver. Sa capacité
d’autofinancement lui permet d’orienter ses investissements afin d’en
maximiser les retombées.

Les Groizillons refusent d’être envahis par un tourisme de masse. « Si
l’avenir de l’île est inéluctablement lié au tourisme, souligne
Dominique Yvon, maire RPR et conseiller général de Groix, nous voulons
maîtriser le flux des visiteurs. » Pas question de multiplier les
possibilités de traversée maritime même pendant la haute saison estivale où la demande, très forte, est supérieure à l’offre de bateaux. « Aller à Groix se mérite », lance, en forme de boutade, Dominique Yvon, qui se bagarre depuis plusieurs années pour offrir à ses 200.000 visiteurs annuels un accueil de qualité, afin de préserver un tourisme « haut de gamme » plus pérenne, susceptible de faire vivre l’île même pendant l’hiver. Les 130 chambres d’hôtel disponibles sur l’île ont été
quasiment toutes rénovées avec des aides du Conseil général du Morbihan alors que 5 restaurants typiques ont été créés au cours des dix dernières années.

.../...

Adhésion au district de Lorient

Toujours dans le souci d’améliorer la qualité de vie, Groix a adhéré au
district de Lorient, et fait supporter par cette collectivité territoriale le coût de traitement de ses ordures ménagères, estimé à 900 francs par habitant et par an. Acheminés tous les jours par bateau jusqu’à Lorient, les déchets ménagers de l’île sont incinérés dans l’usine districale.
L’assainissement quasi complet de l’île, avec plus de 95 % des logements reliés à l’usine de traitement des eaux usées,
complète le dispositif.
Autant de choix manifestement du goût des commerçants, comme Stéphane et Karine Cabelguen, propriétaires, depuis deux ans, de la moyenne surface alimentaire
Les Echos 14 Juin 1999 .
– http://archives.lesechos.fr/archive...