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Festivalière de Seine-Saint-Denis à Groix

samedi 28 août 2004, par Visiteur

"On aime les îles et on aime le cinéma".

"Et la Bretagne !" ; ajoute Zohra. Avec son amie Elisabeth, elle a fait spécialement le déplacement de Seine-Saint-Denis pour le Festival international du film insulaire de l’île de Groix. "J’avais l’habitude de venir tous les ans en juin avec une bande de copains", raconte Elisabeth, originaire de Treflaouenan, dans le Finistère Nord. Jusqu’en 2001. Cette année-là, elle entend parler du lancement du festival. "J’ai vu des affiches, j’ai trouvé l’idée sympa". C’est cette année qu’elle a franchi le pas.

Elisabeth la cinéphile, qui gère la construction de logements HLM, n’a pas eu de mal à convaincre Zohra qui, elle, s’occupe du cinéma jeune public au cinéma 104 à Pantin.

Les deux amies sont arrivées la veille du festival et repartent dimanche. Les festivalières passent de salle en salle tout en profitant de leurs vacances sur l’île, dernière étape avant la reprise. "Fin août, c’est super", s’enthousiasme Elisabeth. Il n’y a pas trop la foule et en même temps, c’est encore une animation estivale. Ca s’étire en douceur".

Tout à coup, Elisabeth entre dans le bar de l’Esmeralda et ressort aussitôt : "Incroyable ! je viens de retrouver Véro Pondaven". La réalisatrice du film "Vingt ans à Molène, jamais Molénais !" accompagne son documentaire en compétition.
"Ca fait quinze ans que l’on ne s’était pas vues", poursuit Elisabeth. "On se retrouvait dans les bars à Brest, quand j’étais étudiante". Les festivaliers ne sont pas au bout de leurs surprises.

Véronique Mettey

Rumeurs de prix

Le jury du IVe Festival international du film insulaire de l’île de Groix doit se réunir dimanche matin dans le plus grand secret pour délibérer. Mais déjà, des noms circulent.

Notamment celui de Véronique Pondaven dont le film, "Vingt ans à Molène jamais Molénais !", a été ovationné, lors de sa première projection, vendredi après-midi. "Pour moi, c’est la palme d’or", a lancé une festivalière.

Sa voisine penchait plutôt pour le film du Norvégien Oyvind Sandberg, "Coastal Life".

Verdict dimanche à 12h30, dans les jardins de l’Esmeralda.