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Des nouvelles de Tara : nouvel an sur la banquise
mercredi 10 janvier 2007, par
L’équipage aura des souvenirs plein la tête de ce nouvel an sur la banquise. Le beau temps était au rendez-vous après plusieurs jours de vents forts à 40 nœuds qui ont rendu la banquise dangereuse.
Il a fallu donc être extrêmement prudent lors des déplacements sur la glace car les zones fragilisées étaient invisibles, seuls les chiens savaient les détecter.
Une fois la tempête passée, l’après-midi du 31 décembre, l’équipe a pu faire une promenade de deux heures très agréable sur la banquise par moins 30°C, pleine lune et sans vent. En fait, ce fut une journée presque « familiale » sauf que l’équipe dérive par 83°40 nord avec, ses paysages uniques et son ciel limpide…
Commentaires
1. Des nouvelles de Tara : nouvel an sur la banquise, 7 mars 2007, 16:04
Arctique. Cinq mois de dérive dans la nuit polaire s’achèvent pour l’équipage scientifique.
Le jour se lève sur « Tara »
Par Dino DIMEO Libération 6 mars 2007
.../... le plus curieux a été la venue d’un ours blanc aux abords du bateau il y a 3 semaines. /« Il a créé une vraie agitation sur le pont ce qui a contribué à changer le comportement de l’équipage. L’animal était tellement impressionnant que, maintenant, pour aller faire les relevés, on sort avec un fusil », /affirme Denys. /Surtout que les chiens que nous avons placés autour du bateau n’ont pas donné l’alerte. J’espère qu’ils se sont refait un nez . » /
*Coups de gueule. *A quelques semaines de la quille, le toubib s’inquiète surtout de la nourriture. Initialement tout avait été embarqué pour les deux années de dérive mais Denys Bourget devra revoir la copie. /« C’est un sujet de complication car les menus sont peu variés. Nous sommes même obligés de freiner un peu car il ne faut surtout pas que l’on manque de quoi que ce soit. » /Pendant ces dernières semaines qui lui restent à vivre en communauté, Denys espère que le retour du soleil va rendre le contact plus convivial. Car il y a eu les inévitables coups de gueule, et aussi les temps forts. /« Nous avons eu la chance de pouvoir fêter cinq anniversaires sur huit. Cela crée des moments de cohésion où chacun doit y mettre du sien pour retrouver un minimum d’ambiance festive. On vient de vivre six mois de privations /, dit-il. /Moi je vais être relevé. Mais j’admire Grant qui a signé pour les deux hivers. »