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Conseil Municipal du 18/6/2008 - 3/3

vendredi 20 juin 2008, par AM

suite du compte-rendu - voir 1/3 - voir 2/3

D. Yvon informe qu’il a lu le bulletin municipal avec un certain intérêt mais qu’il voudrait des précisions pour vérifier la véracité de la rumeur portée par la vox populi.
- "4 millions d’abeilles ont été euthanasiées. Sont-elles plutôt mortes de faim ?
C’est un problème important car c’est celui de la compétence des porteurs de projets sur notre île.
Il faudrait qu’avant qu’un investtisseur puisse s’installer, on puisse examiner les compétences".

Le maire répond que cette information est exacte puisqu’il la tient directement des Services Vétérinaires et que les abeilles n’ont vraisemblablement pas trouvé leur nourriture. Il rappelle qu’il n’est ni apiculteur ni agriculteur et que des services institutionnels contrôlent en amont les projets d’installation. Ce n’est apparemment pas suffisant. Mr Douget va partir à la retraite. Qui va le remplacer ? dans quel contexte ?
D Yvon fait part de sa surprise devant le lieu choisi pour construire la maison des personnes désorientées. Le maire s’engage à ce qu’il y ait un débat.

Marc Maussion détaille où en est l’aventure de Biche ce qui amène D Yvon à souligner le problème de droit constitué selon lui par le fait qu’actuellement c’est la commune qui est propriétaire du bateau mais que c’est l’Association qui deviendra propriétaire du nouveau. Il souligne le risque que l’Association le délocalise à son gré.
Le maire fait remarquer que si les Groisillons tiennent à leur thonier*, il faut qu’ils le montrent en adhérant massivement à l’Association ce qui interdira alors tout risque de départ. (*quand on se rappelle le triste sort du Mimosa et le désintérêt des élus de l’époque on pourrait effectivement avoir du souci à se faire...)

Jean Picart demande si la restauration prévue des deux lavoirs étudiés va intervenir prochainement.

Elisabeth Mahé souligne la bizarrerie à laquelle se confronte le le Cercle Celtique pour obtenir une subvention du Conseil Général refusée parce que trop modeste.
La présidente prend le relai en soulignant l’état déplorable dans lequel se trouve le local du cercle (partagé par Saint Gunthiern) : le toit s’effondre, des carreaux sont cassés et le lieu reçoit des enfants.

Gaële Dubois-Mathieu, secrétaire de la Mouette, signale l’incompréhension de son association devant les refus successifs de subvention malgré les animations mises en place et la présentation d’une convention depuis environ un an. Le maire recevra la présidente de l’association.

La propriétaire du camping des Sables Rouges demande où en est son dossier d’installation de chalets et manifeste sa surprise : le "parc à bouts" c’est oui et moi c’est non. Le maire répond que le camping est situé dans la bande des 100 mètres ce que conteste la propriétaire.

Un auditeur se demande si une décision aberrante de l’ancien adjoint à l’urbanisme va prochainement être corrigée car il attend la révision du PLU annoncée.

G Even se préoccupe du ramassage des déchets ménagers en période estivale tout en sachant que la responsabilité en incombe à Cap l’Orient.
L’adjoint aux travaux rappelle que la commune organise néanmoins des ramassages supplémentaires quand il leur est signalé d’importants débordements.

JP Calloch se plaint une nouvelle fois de présence de chevaux et de chiens sur la plage de Locmaria. Il demande l’installation de poubelle à chaque descente.
Il souligne que l’existant est régulièrement détruit.

En résumé, un conseil mi-tendu du fait des deux "grenades juridiques" dégoupillées par l’opposition, mi-soporifique car l’ambiance ne se prêtait pas aux envolées lyriques.

Commentaires

  • Merci pour ce compte-rendu rapide.

    Peux-tu éclairer ma lanterne en ce qui concerne " les cyclistes " du port ?

    Béa

  • Nous sommes sur une île mais l’accès à la mer est bien compliqué pour la race équine et dans notre cas,asine.Nous évitons,autant que faire se peut,les plages fréquentées(et pourtant si tentantes avec leurs accès faciles)...donc exit Port Mélite,Locmaria,Kerzauce,les Sables Rouges et Port Saint Nicolas.

    Nous n’avons pas droit au sentier côtier... donc adieu les Grands Sables et les criques avoisinantes où les ânes peuvent descendre sans problème.

    J’ai cru trouver la solution et ne gêner personne en emmenant mes ânes à marée basse au bout de la plâture à Locmaria(c’est un bon exercice pour la sureté du pied).Damned,ils ont laissé du crottin sur la pelouse végétale protégée entre le grand chemin de terre et la plâture.Bretagne Vivante nous a informés qu’ils risquaient de modifier le terrain...donc fini la plâture.

    Il reste encore Prehor du côté de Pivisy mais si on y va tous ça va faire du monde !
    Il y a aussi Port Morvil,côté Primiture,en espérant que les sabots des ânes n’abîment pas les cailloux(réserve minéralogique).

    Peut être pourrions nous envisager,en accord avec la commune,un système d’horaires comme cela se fait en Normandie,sur la côte d’Emeraude ou à Ré ?
    Si quelqu’un a une autre idée,nous sommes preneurs...L’idée de mettre des "Pampers géantes" à mes ânes étant évidemment inenvisageable..................................Elizabeth Mahé

  • Reçu quelques réactions au commentaire "subventions".
    Cela va de la surprise que je n’ai pas pointé l’incongruité d’une subvention à des artisans, à la colère devant ma réaction à celle de Palette Surprise en passant par diverses autres interrogations.
    Je peux prendre le temps de détailler mon argumentation puisque mardi c’est la retraite :-)
    Tous les présents au dernier Conseil ont entendu le délégué à la culture énumérer les critères qui ont prévalu pour établir le montant des subventions octroyées.
    Rappelons pour ceux qui ne le sauraient pas que ces subventions sont prises sur le budget communal donc sur une part de nos impôts. Ce qui donne le droit à tout citoyen de dire ce qu’il en pense.
    Deux des critères les plus importants sont : le nombre d’adhérents et les actions menées en faveur de la collectivité l’année passée.
    Pour faire simple, je vais prendre un exemple : si je choisis comme étalon la subvention accordée au Cercle Celtique (plus de 60 adhérents, quatre actions hebdomadaires et gratuites, la disponibilité pour les évènements publics auxquels la municipalité les "convie" plusieurs fois dans l’année, le fait que les animateurs soient réellement bénévoles c’est-à-dire pour ceux qui l’ignoreraient : sans aucun salaire ni indemnité) vous conviendrez que quelques subventions paraissent surdimensionnées (et je me garderai bien d’entrer dans les divers fonctionnements...)
    A contrario, certaines associations s’estimant pourvues grâce aux cotisations acquittées par leurs adhérents ne demandent pas un centime. (ainsi, le club de judo fréquenté par une cinquantaine d’enfants et qui finance tenues et déplacements)
    Certains ministères ont des Inspections Générales qui étudient de près l’attribution de leurs subventions. La lecture de leurs rapports est très intéressante. Il y est régulièrement pointé les dérives de certaines associations dont le lobbying n’est pas la moindre. A la taille de nos communes, cela s’arrête le plus souvent à la complaisance voire à la compromission.
    On me dira que la nature humaine est faillible ... :-((
    AM