"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Plages déconseillées

Publié le 2 juin à 18:26

La crique de la Côte d’Heno, à Groix,

Eau et Rivières de Bretagne : "Nous avons pris les données publiques de l’ARS pour faire cette carte des plages. Au lieu d’évaluer globalement la qualité de chaque plage sur l’ensemble des prélèvements de quatre années, on évalue individuellement le risque sanitaire pour chaque prélèvement.

Les données de l’ARS sous-évaluées ? Les prélèvements ne sont pas pris en compte les jours de pluie alors que c’est précisément ces jours-là que le risque de pollution est le plus important. Les problématiques principales étant le débordement des stations d’épuration"

« Je suis surpris de ce résultat, on n’a pas remarqué de problèmes particuliers hormis un débordement de la station d’épuration, il y a deux ou trois ans », réagit le maire, Dominique Yvon.

Lény Gourven Le Télégramme 01/06/24

Commentaires :

  • Voilà un bon exemple M.Anne où l’on ne peut impliquer les media. L’article du Télégramme sur le sujet, comme les autres, est très clair et explique comment ont été trouvés les taux de bactéries notamment à la côte d’Héno. Le maire confirme d’ailleurs le débordement de la station d’épuration.
    Cela n’empêche pas un de nos concitoyens d’être très inspiré pour faire un commentaire :
    ""Depuis quand un site de merde raconte que la côte d héno n est pas bien pour se baigner ?
    J en aurais tellement à raconter sur cet endroit !
    Encore un journaleux qui à peur de l eau ou des fonds marins
     !""
     Les analyses de l’ARS et les scientifiques d’Eau et Bretagne sont nommés "site de merde"
     Peut-être que ce qu’il aurait à raconter conforterait-il ces analyses ? on ne le saura pas !
     Si un journal transmet une information scientifique, c’est que le "journaleux a peur de l’eau" !
    On voit le niveau. C’est bien pour ça que je pense qu’il faut multiplier les cours d’éducation de lecture de la presse au collège.
    Des journalistes de France Inter faisaient ce boulot là bénévolement dans certaines classes. mais hélas, c’est sans doute encore une action trop "gauchiste" et cela mérite que Macron la saborde :-(
    (depuis mon installation définitive, on m’a informée plusieurs fois de ces débordements de la station d’épuration)

  • Je suis bien d’accord avec vous Anita, il y a les journaleux et il y a les journalistes. Les seconds surnageant plus que péniblement dans le marigot de la mésinformation et de la désinformation alimenté par les chaînes des milliardaires bien sûr, mais aussi de plus en plus par la presse régionale ET le service public.

    La dernière fois où j’ai autorisé un journaliste de celui-ci à venir éclairer ma lanterne, et à me proposer un point de vue que j’aime à confronter à ceux d’autres sources, je suis tombé sur Madame de Saint-Cricq.

    Cette bourgeoise, héritière bien née, nous « informait » sur la Nouvelle-Calédonie, où son bon maître était allé mettre de l’ordre chez les manants, pensez donc, « des gamins sans aucun sens politique, désœuvrés, souvent alcoolisés... pour ne pas parler de la drogue... ils rappellent ces jeunes de banlieue, l’été dernier… ».

    Bref, je ne sais pas quand je reviendrai « m’informer » sur le service public…

    Sinon, concernant l’éducation à la presse au collège et même au lycée, bien évidemment ! (et j’ai quelques jeunes amis dans le métier qui s’y collent, contre vents et marées mauvais de leurs hiérarchies).

    Plus l’éducation populaire à tout âge, plus les actions collectives de réflexion des employés dans les entreprises (ce dernier point me semblant supra important, bien plus que l’avènement d’un grand soir ou que le résultat encourageant d’une élection).

    MAIS,

    aujourd’hui, les ministres peuvent mentir sans vergogne, avec toute la complaisance médiatique nécessaire, les médias ont acquis et une servilité sans égal et une vraie compétence à contrecarrer toute velléité de décolonisation informationnelle, les ouvriers sont de plus en plus nombreux à être tenus par les co.illes par leurs petits salaires, et si malgré tout ils tentent de se faire entendre dans la rue, on leur rappelle dans leurs chairs que les armes de guerre sont du côté des services de la préfecture et de l’armée. Autant dire qu’il y a un peu de boulot…

    Donc, oui, ne boudons point lorsqu’un journaliste fait son travail, et parfois comme en presse régionale sur des sujets environnementaux, au péril de sa vie ;o)

    m.Anne

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