Surtourisme
3 commentaires
Faut-il rendre un territoire si désirable qu’il risque de devenir inhabitable ? C’est la question qui se pose (à Groix) !!!!
Comme la plupart des autres îles du Ponant, Groix doit trouver l’équilibre entre l’activité touristique et le maintien de la vie à l’année.
D. Yvon. “ Si on veut que Groix reste attractif, il faut que les gens s’y sentent bien. Une vedette venait du Finistère avec une centaine de personnes à bord. On leur a dit : cette année on ne peut pas vous prendre parce qu’on a déjà trop de monde”.
C. Courant, directrice de l’AIP : "on se bat pour trouver, et maintenir un équilibre très fragile entre vie à l’année et vie saisonnière qui est nécessaire pour le développement des îles. Puisqu’aujourd’hui on est en moyenne à 60% de résidences secondaires sur l’ensemble des îles. En plus de cela, les locations saisonnières restent fiscalement et financièrement plus avantageuses pour les propriétaires que les locations à l’année.
Vos commentaires
# Le 8 juillet à 15:05, par Vincent
Certains rêvent d’une Riviera à Gaza. En Albanie, le gouvernement sacrifie ses sites classés pour se rêver en eldorado d’un tourisme haut de gamme. Et un peu partout, nombre de sites voient s’afficher un étalage pornographique des richesses ; pornographique puisque le tourisme est un secteur où les profits sont élevés, mais les salaires sont bas.
Je l’ai tellement vu dans mon ancien « chez moi ».
Heureusement, enfin, un peu partout en Europe, et surtout dans le sud pour le moment, la colère monte et des manifestations s’organisent contre cette épidémie, contre cette hémorragie, contre les niveaux excessifs de tourisme qui forcent les habitants à quitter les logements abordables, font grimper le coût de la vie et encombrent les centres-villes.
Et comme on n’est plus à une inversion près aujourd’hui, c’est l’habitant permanent qui devient le suspect, le fou, l’emmerdeur qui demande juste un peu de calme ; ou l’emmerdeuse qui râle parce qu’on fusille le prunier de sa grand-mère ;o)
Certains ne parlent que de soutenir le tourisme.
Si nous ne réagissons pas, ce n’est pas seulement des logements que nous perdrons, c’est le droit d’habiter quelque part et d’y faire pousser des racines. Et c’est tout le contraire de l’ubérisation touristique ambiante. C’est juste l’épaisseur de la vie.
# Le 8 juillet à 15:13, par Vincent
Et on peut aussi écouter - un peu en avance certes - « Les touristes partis » de Jean Ferrat.
# Le 8 juillet à 15:23, par Anita
https://www.youtube.com/watch?v=LKztXhxGJ6I