Les Associations.

Une cinquantaine d’associations actives existe sur Groix, la quasi totalité des culturelles ont été créées depuis 2001.

Les deux équipes en lice se font fort de promettre leur maintien.
Le maintien, c’est bien mais quel est l’engagement de maintien aussi des subventions ?

Quand on entend une candidate d’"Ensemble pour demain" dire, peut-être seulement en son nom, que la mairie doit prendre à sa charge une part de l’organisation des animations musicales, on peut avoir quelques craintes. Le budget alloué à la culture n’est pas extensible et dans l’état actuel des choses, il n’est pas envisageable d’amputer celui consacré à l’énorme charge représentée par l’Ecomusée (surtout ses salaires).

Il faudra bien aussi corriger les erreurs de "gestion" des personnels de la médiathèque et du cybercentre, gestion (ou plutôt suppression), effectuée pour ajouter sans doute un peu de beurre dans des épinards déjà bien crémés.

Qui en mairie serait capable de gérer le choix et l’organisation de concerts ? Sur quels critères les groupes seraient-ils choisis ?
Cette équipe annonce une prise de décision collective, ça nous changerait, ce serait déjà un progrès, mais quels sont les candidats aptes à faire des choix autres que par copinages ? Il en serait de même pour des artistes en résidence.

Mais ma principale crainte vient de probabilités de modifier les choix des associations "de l’intérieur". Il est très facile d’organiser une arrivée massive de nouveaux adhérents qui, par leurs votes au moment des Assemblées Générales statutaires, remplaceraient les responsables actuels.
Et c’est pourquoi je frémis à l’idée de ce que pourrait devenir le Festival du Film Insulaire. Ah oui ! il serait maintenu, mais pourrait devenir un "Festival du Tourisme dans les Îles" avec de belles projections "cartes postales". Le manque d’intérêt des membres de la liste de Dominique Yvon pour ce Festival est patent depuis ses débuts et me donne le droit de douter de ses intentions.
Il n’y a d’ailleurs pas que le Fifig qui a suscité peu d’intérêts de membres de cette liste. Quand on se rappelle comment étaient "rénovés" les lavoirs et fontaines du temps de "l’abbétonnière ", on se dit que même le petit patrimoine, qui leur est paraît-il si cher, ne mobilise leur attention qu’en période électorale. Etant adhérente de plusieurs associations, je ne me rappelle pas les y avoir côtoyés. Pour les quelques candidats habitant le continent, je peux le comprendre mais les autres ?
Leur intérêt pour la culture leur serait venu en signant leur engagement de candidature ?