Les régates de thoniers et les reines
5 commentairesConférence-projection
organisée par la SAMG
le Mercredi 10/06 à 16 H 30
Salle du presbytère
ENTREE GRATUITE
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Les célèbres régates de thoniers de Groix qui ont tant marqué les mémoires ont des origines anciennes puisque leur création remonte aux débuts de l’essor de la flotte groisillonne, à l’époque des chaloupes pontées.
Mais elles restèrent longtemps sporadiques, aussi leur régularité et leur notoriété ne s’affirmèrent vraiment qu’à partir de 1933, quand le grand quotidien Le Matin remit le mémorial du sauvetage à la station de Groix et lança la Coupe de l’Atlantique, au moment où apparaissait une nouvelle génération de dundées.
Michel Perrin, auteur de recherches depuis plusieurs années sur les flottes pontées de Bretagne Sud, et de divers articles renouvelant les connaissances existant sur le sujet, traitera des dundées du chantier « Union et Travail », dont certains se firent particulièrement remarquer au palmarès de la Coupe de l’Atlantique de 1933 à 1952.
Sylvie San Quirce, conservateur de musée, traitera de l’histoire des régates de thoniers de Groix et de leur contexte.
Annette Tonnerre, fondatrice du premier cercle celtique de Groix, abordera avec des anciennes le sujet des reines des thoniers et de leurs demoiselles d’honneur, qui participaient aux fêtes accompagnant les régates.
A l’occasion de cette projection seront présentées des photographies jamais vues jusqu’à présent, issues de collections privées.
La conférence projection se terminera par une séance de dédicace de l’album du journal de Paul-Emile Pajot, auquel ont participé Michel Perrin et Sylvie San Quirce, édité par 303 pour la grande exposition Pajot présentée par le conservateur Benoît Decron aux Sables d’Olonne : la construction navale sablaise y est à l’honneur, ainsi que les rapports de Pajot avec les marins de Groix.

Vos commentaires
# Le 9 juin 2009 à 14:08, par Anita
Alors que la SAMG se veut une association au même tire que d’autres, comment comprendre que ses prestations se fassent dans un cadre privé, qui plus est confessionnel ? Sauf à penser que cette jeune association ne souhaite comme visiteurs que les personnes que cela ne préoccupe pas (ou même en font un porte-drapeau) ?
Pour maintenir le système clanique qui mine l’Île à petit feu, il n’y a pas mieux !
L’absence de la quasi totalité des élus de l’opposition aux débats et animations du Défi des Ports de Pêche en est également un signe.
AM
# Le 23 juin à 18:12, par Momotri
Je suis en train de concrétiser les mémoires Lucien GOURONG (père) qui a navigué en Afrique et au Kerguelen.
Je m’appelle Maurice TRISTANT, né le 11/07/1933 au bureau de tabac du Bourg "L’ancre de Marine". Ayant épousé une fille de l’Île aux Moines, je m’intéresse sans doute un peu tard à mon île natale.
Je me rapelle d’un événement important : la bénédiction des thoniers avec le défilé des pères blancs suivi des régates. La construction des dundees déterminait leur vitesse. Les plus rapides étaient nommés " Les Marcheurs" et les moins rapides "Les sablés" ??? Je ne suis pas sûr du dernier terme. Avez vous une précision ?
Merci
# Le 23 juin à 21:23, par Anita
ça c’est une question pour mon cousin Jo :-) (perso, je pencherais pour les "Sablais...)
# Le 24 juin à 07:04, par Torcheur
Aïku de mémoire
Bien vu cousine, il s’agit des "Sablais".
En résumé :
Meilleurs marcheurs - les dundees construits aux Sables d’Olonne, "les Sablais",
"Les bailles" (qui faisaient eau comme des paniers, car construits en bois "vert", ceux construits à Belle-Isle,
Les plus robustes, ceux de dernière génération, construits au chantier TRISTAN à kéroman.
Le dernier qui a fait mémoire, le "Flibustier", patronné par Jacques Raude, considéré comme un des meilleurs manoeuvriers à la voile de la côte atlantique.
Dominique Duviard, qui a, avant son appareillage en 1982, débattu du sujet dans son ouvrage "Ar Vag".
Monsieur Tristant, petit fils de "Marie-Ange" Eveno du bureau de tabac, doit connaître cette série Ar Vag.
Kénavo
Torcheur
# Le 24 juin à 07:47, par Torcheur
Aïku d’I.A.
"Groix, l’île des thoniers de Dominique Duviard
Groix, l’île des thoniers est une chronique maritime qui couvre la période de 1840 à 1940, centrée sur l’île bretonne de Groix. Rédigé par Dominique Duviard, cet ouvrage retrace l’histoire maritime de l’île, notamment son rôle dans la pêche au thon.
Caractéristiques principales :
Il s’agit d’un ouvrage de 403 pages, illustré en noir et en couleur.
La publication initiale date de 1978, éditée par les Éditions des 4 Seigneurs.
Une réédition numérique au format PDF est également disponible, publiée par FeniXX en 1992.
Le livre est une référence pour comprendre la vie maritime et la tradition thonière de Groix durant cette période.
État et disponibilité :
Résumé : Ce livre constitue une chronique détaillée de la vie maritime de l’île, mettant en lumière l’importance de la pêche au thon dans l’économie et la culture locale sur un siècle."
Torcheur