Visages souriants sur tout le site, avec les yeux à peine interrogatifs quand ils scrutent le ciel.
Certain ! la pluie ne viendra qu’après la fin de la prestation de la Zique à Bilo !
Quelques traits tirés chez les drogués du cinéma, dans les salles de 9h30 jusqu’à minuit bien tassés.
La fatigue se voit surtout chez le responsable des bénévoles qui cumule obligations professionnelles en journée et vigilance requise le soir par sa fonction au sein du festival.
L’expression la plus ravie se lit chez les pêcheurs sri-lankais qui ont été "importunés" par la douane à Orly (je préfère le dire gentiment
comme ils le diraient eux-mêmes). Coups de téléphones pour vérifier leurs dires auprès de l’organisation mais nuit obligatoire à Paris et arrivée plus tardive à Groix.
L’accueil que leur ont fait les festivaliers les a réconfortés après ce qu’ils avaient ressenti de l’accueil parisien.
Autre point positif : l’afflux de touristes amenés par cette semaine cinéphile va obliger les services à effectuer dans l’île deux ramassages d’ordures supplémentaires.
Une autre preuve, (puisqu’il en faut encore aux gens de mauvaise foi), que ce festival déplace du monde qui se nourrit et fait marcher le commerce (Il n’est que de demander, par exemple, comment s’est portée la vente des livres sur le Sri-Lanka .)