"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Les boues font jaser

Publié le 10 décembre 2020 à 20:33

D Yvon : « À l’heure où Tara va parcourir les océans pour sensibiliser les États sur les qualités des eaux de mer, nous cautionnons le déversement de vases dans une zone Natura 2000. De 2020 à 2029, ce sont 1,8 million de mètres cubes de vases qui vont être immergés. C’est de la folie totale, tout cela dans une indifférence quasi générale […] La mer, ce n’est pas une poubelle. »

L TISSOT Ouest-France . 09/12/20

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Commentaires :

  • Faut-il passer l’éponge de Groix sous les boues ?
    L’Asbestopluma hypogea survivra-t-elle aux rejets, réguliers depuis des années, des boues issues du dragage des ports de la rade, et de la rade elle-même ? C’est la question que se posent les militants du Collectif anti-boues - qui regroupe 28 associations du pays de Lorient - depuis la découverte de l’espèce sous-marine aux abords de l’Île de Groix, il y aura un an bientôt.
    Les parages groisillons font le bonheur des plongeurs. À l’occasion d’une de leurs nombreuses sorties, Jean-Michel Crouzet, de Groix, et Willy Bay, de Concarneau, ont repéré cette plume blanche d’à peine un centimètre, fixée sur la roche. Minuscule mais vorace. Car la petite éponge est carnivore. Grâce à ses fines branches adhésives, elle capte ses proies : petite crevette ou micro-poisson, attention à vous !
    Les spécialistes français des éponges, chercheurs au CNRS de Marseille, l’ont confirmé. Il s’agissait bien de l’Asbestopluma hypogea. Jusque-là uniquement connue en Méditerranée, où elle évolue par 100 m à 500 m de profondeur près des grottes, à l’abri de la lumière. La découvrir dans l’Atlantique, qui plus est à seulement 25 m de la surface, ravit les scientifiques et les fait s’interroger sur le pourquoi du comment.
    L’Asbestopluma hypogea est « inscrite dans la liste des espèces en danger et à protéger selon la Convention de Berne, signée par la France », indique Bernard Margerie, plongeur et membre du Collectif anti-boues. Elle est devenue un emblème pour les opposants aux clapages (rejets par immersion) entre la pointe de Pen Men et la côte ploemeuroise. « L’éponge vit à toucher cette zone, reprend Bernard Margerie. Nous en avons découvert d’autres, sur une épave de sous-marin, toujours à proximité des clapages. »
    Quelles sont les conséquences des rejets sur l’éponge carnivore ? « On ne sait pas répondre précisément, pour l’instant », reconnaÎt Bernard Margerie. Qui s’empresse de citer Jean Vacelet, l’expert des éponges au CNRS : « Le clapage est, de toute façon, une hérésie ». Les chercheurs marseillais étaient sur zone la semaine dernière, accompagnés par un prof de biologie de l’UBS. Ils ont plongé et sélectionné quelques échantillons pour les étudier dans leur laboratoire.
    Surprise, les scientifiques ont découvert « un autre type d’éponge et une sorte de gorgone qu’ils n’ont pu identifier immédiatement », souligne Bernard Margerie. Pour qui, les choses, à défaut des eaux, sont claires : « La présence de l’Asbestopluma hypogea prouve l’extrême richesse de l’environnement marin. Donc protégeons-le. »
    O-F 24/09/2011

  • Il y a quelques années maintenant, Le tribunal administratif de Rennes a annulé un arrêté préfectoral autorisant les opérations de clapage au large du port de Loctudy (29).

    Les associations de défense de l’environnement avaient « gagné », mais trop tard, les opérations étaient terminées…

    Ah… mettre provisoirement loin de nos yeux les saloperies polluées ou irradiées…

    Les boues pourries au fond de l’eau, on laisse ça aux prochaines générations…

    Les déchets irradiés, on laisse ça aux futures civilisations…

    Encouragements aux associations.

  • Pour rappel, il suffit d’aller sur le site de la mairie et de s’intéresser aux différents rapport d’enquêtes concernant les boues de dragage, vous pourrez constater que pratiquement toutes les entreprises du lobby de la plaisance sont POUR le clapage des boues....

    Alors, puisque ce clapage est prévu de se faire jusqu’en 2029, est-il possible Mr le Maire de déposer un recours auprès du conseil constitutionnel..?

    Vous aurez mon soutient et bien d’autres j’imagine car ce qui se passe dans une zone dite "Natura 2000" est effectivement du foutage de G.....

    Alors, on se mobilise..!

    Jean-Michel Le Dily

  • sauf erreur, on ne peut faire un recours au conseil constitutionnel que lorsqu’il y a entorse à la loi. ce qui n’est pas le cas dans cette histoire puisque la loi a été adaptée après coup à la situation.
    On ne trouvera pas trace de cette bizarrerie sur le site de la mairie, puisque les archives n’y sont pas conservées. mais avec un petit effort ici et sur le site antérieur à ce blog.
    Je me permets de le rappeler car les mémoires sont si courtes .... Accessoirement, cela rappellera aussi l’intensité des mobilisations au moment où elles avaient encore une chance d’aboutir. Qui se souvient de la mutation immédiate à Mayotte du sous-préfet qui avait eu le tort de nous donner raison ?
    AM
    Je rappelle aussi que l’opposition municipale de l’époque avait à l’occasion brillé par son absence.

  • Il serait intéressant de savoir si dans le cadre d’une zone classée "Natura 2000", il y aurait justement entorse à la loi...

    J’imagine que cela a dû être déjà fait..??

    Le fait que Mr le maire évoque à nouveau ce grave problème en ce 09 décembre dans Ouest-France, n’y aurait-il pas une lueur d’espoir pour faire machine arrière...

    Les cellules politiques écologiques ce sont elles mobilisées...

    Je rêve d’être un grain de sable en participant à une nouvelle mobilisation pour faire échouer ce projet de destruction massif.

    J-M L D

  • Les articles de la PQR du 9 relatent qui sont les politiques de l’agglo qui ont protesté. On relève plus de noms de vraisemblables candidats aux départementales et aux régionales que de véritables écologistes ! (Laurent Tonnerre (LREM) par exemple)
    Nous avons aussi localement des "politiques écologistes" puisque des représentants de l’opposition se battent contre les futures éoliennes "QUI VONT DETRUIRE L’ENVIRONNEMENT", si si ...
    Mais la politique étant un éternel recommencement, rien n’empêche les "petits jeunes" qui n’ont pu participer à la lutte précédente de recréer un Collectif et, comme je l’ai souligné, les documents avec analyses et références sont à leur disposition ici même. J’ai aussi en ma possession la copie du CD officiel reprenant les ""justifications"" du ministère pour nous enfumer (cela doit d’ailleurs être signalé dans les compte-rendus des combats de l’époque avec également les références des associations de plaisanciers continentaux opposés à l’immersion).

    AM

    Ci-dessous photos d’une manif à la sous-Préfecture et d’une réunion d’information (initiée par les deux utopistes qui ont créé le COCIG) et la base de ce qui deviendra le collectif "Boues dehors"

  • En 2001 les Amis de la Terre de Groix avaient envoyé une pétition au parlement européen avec documents et cartes à l’appui. A ce jour nous attendons toujours des nouvelles... Bon, c’est vrai c’est nettement moins "vendeur" que les pétitions anti-éolien. Et puis peut être que pour certains, une pollution qui ne se voit pas est une pollution qui n’existe pas, du moment que ça ne gâche pas la vue.

    Je t’envoie par mail l’autre partie de la photo devant la sous-préfecture. On y voit notamment Jean-Luc les joues tartinées de boues (faut ce qu’y faut !).......................... Elizabeth Mahé

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