Boues

Deux questions se posent : l’envasement des chantiers navals est un phénomène prévisible.
Pourquoi continuer à l’ignorer ? La toxicité des boues est reconnue, pourquoi ne pas réfléchir à la solution du retraitement à terre ? »
Le Télégramme 15/01/2005

Décision de M. Yves Foulon, maire d’Arcachon et président de l’EPIC du port d’Arcachon de renoncer au clapage en mer des 300 000 M3 des vases portuaires du port d’Arcachon.
La participation et la détermination du Comité de Vigilance de Biscarrosse à la création et à l’action du collectif aquitain contre les rejets en mer a sans doute été déterminante pour obtenir le renoncement du clapage en mer.
Le point fort fut la manifestation historique du 30 avril 2005 à Arcachon avec les (…)

Les Amis de la Terre invitent tous les habitants de Groix à se déplacer nombreux pour soutenir leurs élus le jeudi 16 décembre à 16 h, devant la sous-préfecture de Lorient, « et dire » Non ! « à l’immersion des boues de dragage de la DCN ».
Ouest France 16 12 2004

Communiqué "Les verts de Guidel"
Contre l’immersion des boues de la DCN
Pendant des décennies, la construction navale militaire a pollué, par ses travaux de fabrication et d’entretien des navires, les rives du Scorff.
Pour lutter contre l’envasement, il a fallu souvent draguer et il a été choisi de rejeter les boues en mer (opération dite "clapage"), des boues qui contenaient des métaux lourds et des toxiques divers.
Cela s’est fait dans le cadre d’une autorisation qui se fondait (…)

Le programme franco-italien de livraison des frégates Horizon révèle ses premières mauvaises surprises. La forme de construction du prototype construit dans l’arsenal de Lorient est en bordure du Scorff, un fleuve côtier dont les hauteurs d’eau naturelles sont insuffisantes pour lancer l’Horizon n°1.
La mise à l’eau de la 1ère coque est prévue pour le printemps 2005. Un dragage du Scorff est prévu pour janvier / février prochains. A cet effet, une enquête publique vient de se terminer. A (…)

« Tarz-Héol demande à ce que la solution du traitement à terre soit sérieusement étudiée. Que pèserait réellement le coût de ce traitement, comparé au budget impressionnant de l’ensemble du projet de construction des frégates ?
Si la situation n’évolue pas de manière significative, Tarz-Héol est favorable à la constitution d’un collectif d’opposition aux rejets de boues contaminées ».
Le Télégramme 11/12/2004

Le dossier a provoqué une levée de boucliers telle que l’organisme gestionnaire du port a gelé le projet, et ce malgré le feu vert préfectoral. Des associations et un syndicat de pêche sont montés au créneau pour dénoncer ce qui relève, selon eux, d’« une politique à courte vue ».
Joël Langonné Le Télégramme 5 août 2006

Voir site du 25/10/05 L’exploitation de la vase de mer en Chine
Le coût des matières premières aiguise l’intérêt des chinois pour l’exploitation de nouvelles sources d’énergie. Dans le domaine de la construction, la situation est tendue avec un taux de croissance de 12 % en rythme annuel qui n’est pas prêt de s’essouffler. C’est dans ce contexte que la vase de mer fait l’objet d’une attention particulière. Dans l’espoir d’apporter une réponse, Paneurochina (Zhong Ou Lu) une société franco (…)

Le conseil municipal s’est penché sur la question des boues provenant du futur dragage au cour de l’arsenal.
Jouant la carte de la solidarité avec Groix et Ploemeur, le conseil municipal a décidé, à l’unanimité, de refuser ce clapage de résidus toxiquesou toutes autres opérations du même genre, sur le plateau continental.
Le Télégramme 24/12/2004

Depuis 1997, quelque 380 000 m3 de boues issues du dragage ont été déversées entre Groix et le continent. Les opposants à de futures immersions appuient leur argumentation sur deux volets : leur toxicité sur la chaîne alimentaire et la couverture des fonds marins empêchant la photosynthèse.
Ouest-France 24/03/2005