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Un ravalement pour la chapelle de la Trinité

19 octobre 2005, par Admin - 5 commentaires

C’est l’entreprise groisillonne F.A.E.L. qui a été choisie pour effectuer les travaux. Pour le ravalement, l’enduit utilisé est du sintastier, un mélange de chaux blanche et de sable du radémac, à la texture très particulière. Le chantier devrait durer environ deux mois.

Ouest-France 19/10/2005

Commentaires

  • Petit rappel important

    La loi du 2 janvier 1907 transfère la propriété des édifices cultuels existant avant 1905 (ainsi que des meubles) à la commune. Les églises sont mises à la disposition des fidèles et des ministres du culte de manière légale, gratuite, permanente et perpétuelle pour la pratique de leur religion, sauf désaffection. Il ne peut être entrepris de travaux sur l’immeuble (autel, cloches, orgues, boiseries, vitraux, etc...) ou sur les meubles sans l’accord exprès de la commune propriétaire. Les églises font partie du domaine public de la commune (donc inaliénabilité, imprescriptibilité, insaisibilité). Les communes peuvent donc engager les dépenses nécessaires pour l’entretien et la conservation des édifices du culte et des objets les garnissant dont la propriété leur a été reconnue (art. 5 de la loi du 13 avril 1908). Les édifices construits après la loi de 1905 sont propriété pleine et entière de l’église. .

    Bien que reconnaissant la bonne volonté et le désir de bien faire de notre bon recteur et de ses ouailles bénévoles, n’aurait-il pas été judicieux, que la commune garant de la laicité remplisse pleinement sa fonction en réunissant une commission culturelle, un architecte des monuments historiques avant d’entreprendre à sa charge les travaux nécéssaires pour la rénovation de son patrimoine. Cela aurait certainement évité de dénaturer ces merveilleuses chapelles Le Mené et Locmaria (voute et cimaise en lambris vernis – bancs surdimensionnés – et des vitraux, d’une laideur et d’un pompiérisme insoutenable).

    Bon anniversaire Monsieur Combe (1905-2005)

    Patrick Le Corf

    • Merci Mr Le Corf pour ce rappel pertinent. A noter quand même que les édifices religieux, propriété de la commune comme vous le rappelez si bien, étaient dans un tel état de délabrement qu’on ne peut que remercier le recteur d’avoir pris une grande partie des frais à sa charge. Quand on sait ce que va coûter
      à la collectivité imposable la remise en état de l’église du bourg, on comprend que les athées de cette catégorie aient une pensée bienveillante pour lui.
      AM

    • n’aurait-il pas été judicieux, que la commune garant de la laicité remplisse pleinement sa fonction en réunissant une commission culturelle, un architecte des monuments historiques avant d’entreprendre à sa charge les travaux nécéssaires pour la rénovation de son patrimoine.

      pis pourquoi un etude, un concours d architectes, une demande en chronopost a benoit 13 :)

      comme le dit si bien anita,athée de premiere mais empreinte de respect,on ne peut que remercier le recteur pour son dynamisme et sa prise
      en charge financiere.
      on peut etre athé et conscient que c est une partie du patrimoine qui s en vas petit a petit....

      laisser les lieux de cultes se delabrer c est laisser le passe s effacer....

      mais pas grave y a des psy qui consultent................mdr

      jplsk8

    • Tout doux, jp, comme tu y vas ! athée, OK, mais "empreinte de respect" ??
      Je paraphrase plutôt la devise de Chateaubriand : "il faut être avare de son mépris, tant est grand le nombre de nécessiteux". ...
      - Moi, je suis prodigue de mon respect vu le peu de nécessiteux... :))
      Je réitère néanmoins l’expression de mon respect sncère à un recteur qui dit « Des gens parfois loin de l’Eglise, qui n’y viennent pour certains qu’une fois par an... pour la fête du port. Je suis très à l’aise avec ce monde. Ils sont plus généreux que d’autres qui sont toujours à l’église ». (le télégramme du 19 9)
      AM

    • de toute façon pas de pbs puisque le ravallement va etre constité se saint astier !!! (et non pas de sintastié comme écrit plus haut)
      hervé