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QUI VOIT GROIX VOIT SA CROIX

mardi 3 août 2004, par Admin

Félicitations à Monsieur le Maire de l’île de Groix ! Il va les avoir ses familles nanties, ses magasins de luxe et ses beaux hôtels. Les Français lambda qui, hier encore, peuplaient en majorité l’île seront bientôt tous partis et avec eux une partie de l’âme magique et sauvage de Groix.

Nous sommes des ces Français de cette base-là qui possédons un beau terrain arboré et fleuri face à la mer sur cette petite île bretonne de 3 km sur 7, jadis sans prétention. Le bord de mer étant, heureusement, inconstructible, nous campons tous sur notre terrain. Parents, grands-parents, oncles, tantes et cousins se réunissaient chaque été, installaient leur caravane ou plantaient leur tente pour profiter tout l’été de cette vue magnifique sur les falaises, la plage et l’Océan.

Mais voilà, cette île de Groix qui a
quasiment vu naître ma grand-mère, où ses enfants puis ses petits-enfants ont passé tous leurs étés, ne veut plus nous accueillir. Nous sommes des Français moyens et le Français moyen qui campe, c’est inintéressant, ça empêche l’île de faire "classe" et ça ne dépense pas assez. Ca révulse ce qui sera désormais la cible touristique de la nouvelle mairie : le bon touriste de la France d’en haut. Ce bon touriste-là, ça achète à la pseudo-coopérative maritime un pseudo-pull marin à 80 euros, ça mange chaque jour au restaurant du crabe à 30 euros, ça s’installe dans une belle petite chambre d’hôte proprette tenue par un "Breton d’adoption" - comme il dit - avec une barque devant pour faire authentique. Le bon touriste de la France d’en-haut vient ici dépenser son bon argent. Alors, il ne faut surtout pas qu’il soit importuné par la vue de tentes et de caravanes. Nous sommes devenus une tache dans le nouveau paysage aseptisé de Groix. Pour évincer ces Français moyens trop visibles, le maire de Groix a juste décidé, en toute légalité, de classer tous les terrains côtiers en zone naturelle stricte nous empêchant ainsi de camper et nous obligeant à les remettre en friche.

Voilà, fin de l’histoire ! Nous sommes expulsés de chez nous sans l’être puisque, même si nous restons propriétaires de nos terrains, nous ne sommes plus propriétaires que de broussaille. Pas de recours. Rien.
Ah, si ! Dans sa grande mansuétude, le maire a décidé de mettre à la disposition des familles expulsées un terrain au centre de l’île sur lequel nous serions tous parqués ! C’est chouette, nous pourrions l’appeler le Parc d’en bas avec caravane-témoin, tente d’exposition et petit cours de barbecue pour qui
aurait payé son ticket d’entrée !

Quarante ans dans cette île que nous aimons de génération en génération, beaucoup d’amis, d’amour, pour apprendre que nous sommes désormais indésirables, que nous ne sommes plus assez bien pour cette île que nous chérissons tant. Cet été sera le dernier que nous passerons chez nous. En septembre, les gendarmes viendront nous signifier que dorénavant nous serons toujours chez nous sauf que nous n’aurons plus le droit d’y être. Bravo Monsieur le Maire et kenavo Groix, tu nous manqueras...

* Au nom de deux grands-parents, quatre enfants, onze petits-enfants et deux
arrière-petits-enfants...

Nathalie Barthe

Source : France-Soir du jeudi 29 juillet 2004
( Merci "Piet")

Photo : Jean-Marie TOP

Commentaires

  • Maintenant habitants de Groix, nous avons, nous aussi, pendant 25 ans, campé sur un terrain en bord de mer.
    Nous sommes donc de tout coeur avec vous et n’acceptons pas que le camping soit interdit maintenant sur les terrains de propriétaires !
    Cela ne gêne personne !
    Bon courage !

    Micheline et Robert

    • je crois moi que ca serait encore mieux avec seulment des campeurs là ils seraient géné par personne.

    • fautes d’orthografes assurrées ou assumées.... ,

    • Est-ce que vous pourriez nous aider ?
      Nous avons acheter une maison au bord d’un etang et la commune nous avons interdit de constuire une petite bergerie pour mettre nos animaux parceque c’est un endroit "pour la protection de la nature et pour la tourism" - malgre que nos animaux sont d’une race de chevres menacee et donc proteger !! Nous avons penser de les loges dans une grande toile de tente comme les gros tentes de l’armee du 2nd guerre mondiale - mais est-ce qu’il y a quel qu’un qui sait s’il on pourrait le faire sans qu’ils nous force de le dementer ?

      Aidez-nous....

  • Moi (Finistère) qui comptais aller passer mes vacances en août sur l’Ile, je recule devant tant de conneries.
    J’abhorre les "TouTristes" qui arborrent leurs "Cotten-pompesbateau-pullrayé" et déambulent tristement sans but.

    Puisque l’on crache et renie les vacances familiales tranquilles et reposantes sur cette Ile, je m’en vais en cherche une autre qui respectera les TERRIENS campeurs.

    Lamentable M. le Maire (sous prétexte fallacieux de sauver son Ile certainement...)

    Dominique.

  • bravo pour votre réactivité, sommes dans le même cas, les vacances passées, il faudra rester vigilants et unis malgré les distances

  • Je suis venu a Groix cet été pour la première fois et je partage le témoignage de ces personnes Groisillonnes à qui l’ont interdit le camping, qui plus est chez elles, parce que ça "jure" parmi le standing des estivants "friqués" : gros 4x4 pour circuler sur de petite routes !! (ce qui n’est pas mon cas du tout, puisque j’ai déjà eu du mal à me payer mes vacances en Bretagne...région chère s’il en est).
    Je déplore l’attitude du maire et des acteurs politiques locaux qui, à priori, sont prêts à exclure une partie de l’âme de cette île pour "faire du fric". (boujour les permis de construire à tout va qui, il me semble, risquent de dénaturer ce bel endroit, pour des "palaces" qui ne seront occupés qu’au mieux 1, voire 2 mois dans l’année).
    J’ai loué chez une dame de la région, à Locmaria et j’ai retrouvé sur l’Ile une partie de mes origines bretonnes qui se situeraient à Groix (d’après des recherches généalogiques).
    J’habite en effet la région parisienne, mais mon grand-père était de Quimperlé et avant cela, notre famille était à Groix.

    Kénavo et courage.

    Yann TANGUY.
    Je suis fier de porter un nom breton, bien que je n’habite pas en Bretagne et je compatis à 100 % au malheur de ces gens expatriés malgré eux.

    • c’est drôle, je viens de rentrer de Groix et je m’etais juré de réagir à ce que j’ai ressenti sur l’Ile,
      et je m’aperçois que j’ai été devancée ! tout est dit, le sentiment qui ressort : place aux touristes friqués ! je suppose que c’est le maire qui a donné les autorisations pour construire ces affreuses cages aux lapins, que l’on voit pousser autour du Bourg ? et après çà il nous fait croire qu’il veut préserver son île ! Combien de ces fameux touristes j’ai rencontrés sur le chemin des douaniers qui lâchent leur chien pour faire la chasse aux oiseaux, et ceux qui viennent en voitures jusqu’à la Baie des curés, j’en passe et des meilleurs ! Celà fait trois fois que je viens à Groix, même si je suis de Paris, mes origines Bretonnes prennent le dessus à chaque fois et je ne veux pas être cataloguée dans le même registre que ces touristes irrespectueux mais à qui la mairie va faire des ponts d’or.
      Je voulais également noter que l’an passé nous avions vu passer des jeunes ramasser les plus gros détritus sur les petites criques vers Kermarec, aussi j’essayais de faire un tas des bouteilles en plastiques que je trouvais,mais le dernier jour les bouteilles n’avaient pas été ramassées, donc j’en ai déduit que cette année personne n’était préposé à cette charge. ( évidemment, je ne les ai pas laissées)
      En ce qui concerne le camping sur les terrains privés, ce que j’en ai lu, outre le respect de la loi littorale,qu’ il y aurait également un problème d’hygiène ? Pour ma part, je ne me prendrai pas part à ce débat, car je n’ai pas tous les éléments pour juger, mais je pense que c’est un faux problème car les touristes "friqués" sont certainement plus dévastateurs ; il faut absolument preserver cette île de l’invasion du fric ! vous avez raison de vous battre.

      bon courage

      annie

    • Ca m’étonnerait que "les cages à lapins" soient destinées à des touristes "friqués"....
      et parmi les campeurs illégaux, certains ne respirent pas la misère !!!
      Le problème n’est hélas que celui de l’éducation.

      AM

    • ben peut-être mais je suis allée me renseigner des prix, et des prix en general, les résidences secondaires sont plus chères que les résidences principales sur la région parisienne. Je me demande comment font les Groisillons pour se payer une maison sur leur ile et je comprends qu’ils soient obligés de camper. Maintenant je peux me tromper, la richesse est relative, donc par rapport à moi,beaucoup de gens sont friqués ! celà dit je maintiens que l’île voit sa population ( touristique) se modifier par selection financière et c’est dommage, car ce que j’ai pu constater et partout en France, c’est que souvent fric ne rime pas avec respect de l’environnement, mais ce n’est peut-être qu’un à priori bien faux et je l’espère.

      annie

    • Il y a des gens friqués comme vous dites qui font leur beurre en louant des terrains pour que les gens peu friqués puissent y mettre leur toile de tente. Pour ceux-là, je n’aurai aucune compassion !

      Jean

    • c’est bien, ce que j’écris plus haut : je ne polémiquerai pas sur ces problèmes de camping car je ne connais pas les tenants et les aboutissants, en revanche ce que j’essais de faire ressortir c’est le danger d’une gestion type "côte d’azur" qui arrive sur cette île, et je pense que c’est plus grave que quelques tentes plantées depuis des décennies sur ces terrains. Si le maire combattait ces deux problèmes, je ne ferai aucune remarque, car il défendrait son île, ce qui n’est surement pas le cas si j’en juge par ces constructions autour du Bourg. Les gens du coin nous disent que l’ile se dépleuple donc à qui sont destinées ces lotissements sans âme ?
      Celà dit le tourisme reste la ressource principale de l’ile, reste à essayer de le pratiquer tout en finesse, je reconnais que ce n’est pas simple mais çà vaut la peine de s’y pencher.

      annie

    • Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à Groix et aux Groisillons.

      Pour être plus au courant de la réalité des problèmes qui s’y posent, et si votre intérêt persiste, vous pourriez vous inscrire à la liste de discussion (voir en haut à droite de la page d’accueil).
      Beaucoup des questions que vous vous posez y ont été traitées notamment lors de réunions du Conseil Municipal ou à travers la presse.

      Pour info, et sans rentrer dans le détail, je vous dirai que trois des lotissements sont des logements
      HLM et que d’autres sont habités à l’année par des Groisillons qui, à une époque, cherchaient à s’approcher du bourg (ex : l’ex maire habitait auparavant un de ceux-là)

      D’autre part, d’ascendance groisillonne moi-même (ce que vous ne pouvez ignorer si vous lisez ce site attentivement) ma famille comme celle de beaucoup de Groisillons, ayant vendu ses modestes
      maisons à une époque où elle ne mesurait pas leur intérêt, il m’a fallu faire construire une maison
      (la seule que je possède rassurez-vous) pour pouvoir revenir habiter Groix à l’année et le permis de construire de cette maison, bien qu’écologiquement mal placée, m’a été délivré par l’ancienne municipalité. Le maire actuel n’est donc pas plus responsable des constructions neuves que le précédent.

      Il y a encore une donnée que vous semblez ignorer, c’est que la surface constructible d’une île est dorénavant très sévèrement réglementée. Groix serait, paraît-il, et d’après plusieurs sources, la seule des îles du Ponant qui n’atteint pas encore son quota.

      Je n’ose croire que pour retrouver une île quasi-déserte pour le plaisir des yeux, vous rêviez de
      l’interdiction d’acheter ou de construire aux ""étrangers"". La plupart des jeunes Groisillons, comme les continentaux, font des études et trouvent (ou essaient de trouver, selon la conjoncture politique)
      un emploi correspondant qu’ils ne peuvent trouver ici. Restent sur l’île les personnes travaillant à l’année pour le bâtiment, (sans constructions ou aménagements, avez-vous pensé au nombre de chômeurs supplémentaires ??) ou les emplois d’hôtellerie-restauration qui ne sont majoritairement que saisonniers, mal payés, voire pas déclarés. Ces personnes, qui n’ont comme "avantage" que d’habiter Groix, doivent-elles aussi disparaître si l’on limite le tourisme ??

      Qui pourrait me dire pourquoi les ex-Groisillons se plaignent du rachat par des "étrangers" des commerces qu’ils n’ont pas, tout comme leurs maisons, voulu garder ?

      Et, de famille de marins, je ne poserai pas la question concernant tous ceux partis s’installer
      à Lorient dans les années 60/70. Ils s’étaient trouvé de bonnes raisons , mais que cela soit une majorité de ceux-là qui se plaignent le plus de leurs conditions d’exilés volontaires me laisse perplexe.

      Aimer Groix, c’est bien, essayer de comprendre ses habitants et la difficulté de maintenir l’île
      vivante, c’est beaucoup plus difficile.

      AM

    • ok pour l’espace de discussion, je n’avais point vu
      merci pour ces explications qui effectivement éclairent la situation, il n’en demeure pas moins que
      je trouve ces lotissements pas à leur place et qui jurent sur le décor, c’est même un peu frustrant de savoir qu’ils sont habités par des Groisillons, ils méritaient mieux !

      annie

    • Désolés, nousqui vivons ici, ne vivons pas dans un décor, maisdans la réalité
      Tant pis si cela choque des touristes de passage. JT.

    • encore un effort et on se retrouvera dans le menu de droite :))))

    • Trouvée dans les archives web de l’huma la lettre d’un résident secondaire conscient, lui, que les
      problèmes économiques de l’île ne se résoudront pas par l’apport de quelques vacanicers de passage.
      (et encore, il est gentil, il ne parle pas de ceux qui arrivent le coffre plein...)

      AM

      http://www.humanite.presse.fr...

      Oh ! Groix.

      (...) Outre le lourd tribut payé à toute aventure maritime, l’île de Groix
      aura subi la méchanceté des hommes, notamment les pollutions côtières avec
      le dégazage régulier des bateaux (le rail d’Ouessant n’étant pas loin) et
      plus récemment la souillure du sang visqueux de l’Erika. La pêche a sombré
      dans le silence avec une culture maritime qui surnage tant bien que mal.

      Mais d’autres dangers, peut-être plus insidieux, menacent l’île aujourd’hui.
      D’abord l’érosion de sa jeunesse qui est passée du destin commun à tous les
      garçons (mousse à douze ans puis marin au long cours) et à toutes les filles
      (ouvrière à la conserverie et en charge de la terre) à la fuite vers le
      continent, faute de trouver un emploi stable et certainement le refus assumé
      de vivre dans un monde clos difficilement supportable. Ensuite l’
      asservissement de son espace par les résidents secondaires (j’en suis),
      considérés comme une sorte de " réserve " qui contribuerait à faire (mieux)
      vivre les deux supermarchés, les commerces uniques et quelques artisans du
      bâtiment. C’est un peu court pour faire vivre une communauté. Aussi, je ne
      suis pas convaincu que la survie de Groix dépendra, comme partout ailleurs,
      de cette " assimilation " d’arrivants qui ne sont finalement présents que
      quelques semaines par an.

      L’avenir de l’île reste donc un sacré défi pour la
      nouvelle municipalité qui a succédé à une équipe usée par le clanisme. Parce
      que l’hybride Groix a besoin d’une politique autrement audacieuse.

      LG

  • M. LE MAIRE REGLE SES COMPTES !!!

    Voilà qui explique beaucoup de choses ou si peu. Serait -ce un moyen détourné de régler ses comptes car maintenant que M. Le Maire à des caravanes sur le terrain derrière chez lui à (Kersauce) évidemment sa dérange. Alors on biaise avec cet loi absurde et mal faite que l’on essaie de caser depuis plus de 20 ans ! Une occasion en or me direz-vous.

    Une nouvelle grande maison pour la famille ; et les caravanes derrière sont le prix à payer...

    Comment voulez vous qu’après cela les habitants et les estivants qui viennent à Groix depuis plus de 30 ans ne soit pas en colère, furieux de cet injustice ?!

    N’avoir que des gens friqués sur cette île n’est pas la solution. Uniquement des maisons à louer ; pas terrible pour ceux qui ne veulent que profiter de la nature en dehors de l’année ! Et côté tarif ça n’est pas à la porter de tout le monde ! ll faut de tout pour faire "vivre une île" et même si les gens ne sont que de passage ou ne viennent que l’été ; cela ne fait pas d’eux "des Indésirables". Il suffit d’être bien élévé et cela s’apprend sa ne s’achète pas !!

    Ma grand-mère était Groisillonne et je viens à Groix depuis plus de 30 ans. L’été généralement mais aussi l’hiver quand j’en ai la possibilité. J’ai encore de la famille ici et des tas d’amis d’ici et d’ailleurs et la chance d’avoir une maison, celle de ma grand-mère. J’ai déjà campté au tout début au Grand Sable, et c’était magique. J’aime Groix profondémment et cela me déchire le coeur de voir ce qui se passe.

    Le plaisir de venir à Groix c’est avant tout débarquer au port et sentir les odeurs, l’ambiance. Savoir que l’on vas passer de bons moments raffraichissant sur une île que l’on aime car elle est vraiment particulière, elle vous transporte de bonheur, vous livre ses secrets tout au long des chemins. C’est aussi parler avec les groissillons mais aussi tous les passionnées de Groix.

    Des amis sont passé chez moi un jour (juste pour voir) car la Bretagne ne les inspirait pas... Ils préféraient le Sud. Et bien maintenant cela fait 10 ans qu’ils sont tombés amoureux de Groix !!

    J’ai vu pas mal de choses se passer avec les différents Maire, des bonnes et des mauvaises mais là franchement c’est de pire en pire !

    Groix devient triste et sombre et ce n’est pas un festival et quelques personnes pleines aux as et se sentant supérieur au Groisillons qui la fera devenir autre.

    Ce n’est pas en interdisant au gens propriétaire de terrains de camper que vous ferez de Groix une île plus "Propre" M. Le Maire. Surtout que certains terrains et leur caravanes ou tentes sont invisibles pour beaucoup de la mer. Alors s’ilvouplait réfléchissez-y à deux fois avant de faire la plus grosse erreur de votre mandat.

    Isabelle

  • bonjour je m’appelle sabrina.Je ne suis pas bretonne mais je peut comprendre ta douleur et le rejet que tu eprouve.il ya quelques années je suis allée a l’ile de groix avec un groupe de jeunes et justement ce qui nous avait touché c que cette ile ai garder son cote sauvage et naturelle.Et d’autres parts je n’acepte pas kon puisse dire a kelkun kil é ou kil né pas de telle origine. Notre origine ce nest pas seulement le pays ou l’on est c le pays de notre sang et de notre ancetres.mon petit ami est breton par son gd pere paternel il n’est pas né en bretagne mais il est tjr enervé kan on luui dit kil est pas breton kar il né pas né la bas.dans son coeur il est breton et pas normand.

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