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PROCÈS DE L’ERIKA. DU 30 OCTOBRE AU 27 DÉCEMBRE
14 mars 2006, par Admin - 1 commentaireLe procès de la catastrophe de l ’ Erika devrait se dérouler du 30 octobre au 27 décembre prochains devant le tribunal
correctionnel de Paris. Ces dates peuvent cependant être encore modifiées lors d ’ une audience prévue le 4 juillet prochain devant la 11 e chambre correctionnelle.
le Télégramme 14/03/2006
Commentaires
1. PROCÈS DE L’ERIKA. , 20 mars 2006, 19:36
Communiqué de presse :
Claire Poinas du collectif "Plus jamais ça" constitué à la suite du drame
d’AZF et Jo Le Guen qui a travaillé sur les conditions d’indemnisation des
victimes de la marée noire de l’Erika, ont fait citer Mr Thierry Desmarest,
Président-Directeur Général de TOTALFINAELF, en qualité de témoin devant le
tribunal correctionnel d’Auxerre le jeudi 30 mars 2006 à 14 heures.
Claire Poinas, Jo Le Guen et 7 autres personnes comparaîtront le 30 mars
devant ce tribunal pour avoir occupé le château de Thierry Desmarest en
Auxerrois durant 24 heures le 12 décembre 2001 à l’occasion du second
anniversaire du naufrage de l’Erika et 3 mois après le drame d’AZF.
Thierry Desmarest refuse d’admettre que cette occupation était un acte
syndical ce qu’a pourtant reconnu le procureur d’Auxerre à l’audience du 24
novembre dernier.
Claire Poinas et Jo Le Guen demandent à Thierry Desmarest de venir expliquer
au tribunal pourquoi dans ces conditions il a envoyé un des hauts
responsables de la sécurité de TOTALFINAELF sur les lieux au moment de
l’occupation pour évaluer la situation.
Depuis le naufrage de l’Erika le 12 décembre 1999 et le drame d’AZF le 21
septembre 2001 les victimes ont toujours été confrontées au mépris de
TOTALFINAELF et de ses dirigeants qui n’ont jamais fait face à leurs
responsabilités alors que depuis décembre 1999 le prix de l’action de
TOTALFINAELF a doublé et que ses profits sont de plus en plus colossaux
chaque année (12 milliards d’euros en 2005).
Pour ces dirigeants, zélés serviteurs d’un capitalisme financier sans état
d’âme, les victimes d’accidents industriels, fussent-ils dûs à la
négligence, au laxisme et à la recherche effrénée d’un profit toujours plus
grand distribué à des actionnaires toujours plus riches, ne sont sans doute
qu’une ligne dans une colonne en fin fond de bilan.
Claire Poinas / Jo Le Guen