Accueil > ARTS, CULTURE & SPECTACLES > Le Biche > Opération peinture

Opération peinture

dimanche 23 juillet 2006, par Admin

Levés tôt ce samedi 22 au matin, les warriors du Biche ont pris d’assaut ses pavois et son pont pour une opération cosmétique éclair.

Grattage, dépoussièrage et peinture lui ont redonné un air pimpant. Cela n’a aucun effet sur la protection du bateau, mais donne une image en grandeur nature évoquant la grâce d’un thonier bien entretenu. La prochaine partie se jouera entre le chantier du Guipp et l’Alcyon, lundi 31 juillet.

Les quais de Port Tudy seront ils noirs de monde entre sept et sept heures trente du matin le mardi 1er ? Peut être, si la foule est à la mesure de la somme innimaginable de préparatifs et d’obstacles à franchir jusqu’à ce jour pour y arriver.

Loin des yeux loin du coeur, certes, mais celui qui n’a pas vu BICHE depuis longtemps, comme celui qui le découvrira à Lorient dans quelques jours, ne pourra résister à ses formes d’oiseau de mer.

BICHE veut vivre, et c’est pour cela qu’il résiste depuis des années aux intempéries, dressant vers le ciel, de toutes les vieilles forces de ses vieilles arcasses, sa voute encore élégante. Nous avons dés années de négligence à son égard à nous faire pardonner, cela vaut bien un réveil matinal.

Faites passer le message, soyez là mardi 1er aout.

Alex

Commentaires

  • Il faut pas se foutre du monde ! c’est la collectivité qui paye les rêveries de certains groisillons. ab

    • Avant de trop vous avancer sur ce terrain, regardez bien quelles sont les "collectivités" qui se sont engagées à participer financièrement (bien peu hélas...) à la rénovation de Biche.
      La municipalité n’a pas engagé un seul centime. Mais d’autres collectivités, si.
      Mais qui a élu ces collectivités ? Je n’ai pas voté pour la majorité du Conseil Général, j’aurais donc le droit de contester sa décision de soutien au Biche. Mais j’ai voté pour certains de nos représentants de la majorité régionale qui vont aussi soutenir le Biche. Ce raisonnement devrait vous prouver si vous étiez accessible à la logique que le soutien au Biche n’est pas un soutien politique.
      C’est un soutien du coeur et de l’âme groisillons. Ce n’est pas parce que des générations ont laissé disparaître nos thoniers qu’il faut cracher sur des "rêveurs" qui dépensent une énergie folle à vouloir faire survivre le dernier d’entre eux.
      Honneur et merci à eux.
      AM

    • Je préfaire de loin que la collectivité paye quelques rêveries, fussent-ils Groisillons mais il n’y a pas qu’eux ! Que des portes avions de merde ! et des billets retour après des raffles d’enfants sans papier.

      JC

    • Bien dit JC !!
      Philippe B Nantes

    • ""Il faut pas se foutre du monde !""

      A cette assertion brutale, et en fait compréhensible de la part de gens
      qui ne s’informent pas et préfèrent critiquer sans savoir, quelques
      réponses qui n’engagent que moi ; Je ne parle pas ici *au nom* de
      l’association.
      Oui on peut savoir le coût final de l’opération, affiché depuis la
      création de l’association et faisant partie de son budget prévisionnel.
      Grosso modo 480 000 euros pendant quatre ans pour la restauration du
      dernier dundee-thonier à voile de tout l’atlantique, qui par ’’hasard
      est groisillon.
      Le financement consiste pour une part en subventions attribuées
      quoiqu’il arrive à des projets culturels. Si cet argent n’était pas
      dévolu à BICHE, il le serait à d’autres projets culturels, dont fort
      heureusement, les politiques de tous bords ont compris l’importance en
      tant que fondamentaux de la culture d’une nation. Les subventions, et je
      suis tenté de dire "votre argent monsieur", participent pour 40 % dans
      la reconstruction de BICHE.
      Les 60% restant sont le fruit de la générosité des adhérents et de
      mécènes dont vous connaîtrez, je l’espère, très prochainement le nom.
      N’oublions pas, pour une moindre part il est vrai, le résultat de
      l’énergie consacrée par certains d’entre nous à l’organisation
      d’événements : restauration, musique, vente de produits dérivés.
      Ripolinant bénévolement avec de la peinture offerte et des rouleaux
      achetés de nos deniers, usant les pneus de nos autos et consommant leur
      gasoil sans compter, nous n’avons rien coûté au contribuable.
      Et puis lorsque l’argent du contribuable sert à redresser des symboles
      d’humanité, de force de caractère, de récompense du travail accompli, au
      risque de transmettre ces valeurs désuètes à quelques sauvageons
      désorientés, le grognement de l’insatisfait permanent, confit dans
      l’inaction dans la plupart des cas, devrait m’inspirer de
      l’indifférence. Mais qui sait si parmi ceux là, ne se trouvent pas nos
      prochains supporters ?
      Quand à ce point que je trouve plus important que le précédent, de la
      rêverie de certains Groisillons, j’ajoute : si tous les projets
      précédents ont échoué, c’est (peut être) parce que la part de rêve
      qu’elle contenait prenait le pas sur le réalisme nécessaire à la
      réussite d’une telle opération. Nous avons des rêves, mais peu de temps
      pour rêver à propos de BICHE ; Et c’est pour cela que les amis du Biche,
      qui ne sont pas tous Groisillons, ont aujourd’hui une chance de le voir
      naviguer dans quelques années, alors qu’il aurait du être détruit,
      emportant avec lui le dernier vrai symbole de l’âge d’or de L’île de
      Groix. Aujourd’hui, nous avançons une pièce maîtresse dans la partie,
      mais elle n’est pas encore gagnée. Les amis du BICHE le savent et sont
      prêts pour la suite des événements.

      Alex de Roquefeuil