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« Non au CPE », l’intersyndicale manifeste mardi 7 mars

mercredi 1er mars 2006, par Admin

Les syndicats se sont réunis devant la préfecture du Morbihan, mardi 28 février, 11 h 30. Les représentants départementaux de l’intersyndicale remettent un avis de grève en vue de la manifestation prévue mardi 7 mars.

11h 30. Devant la préfecture à Vannes, CFDT, CGT, FO, L’Unef sont entre autres réunis. Les représentants départementaux des syndicats viennent de remettre un avis de grève pour le mardi 7 mars, jour de la manifestation intersyndicale. Pour ce rassemblement, le mot d’ordre reste : « Non au CPE », rappelle Didier Baugas de l’union départementale de la CGT.

« Mais, notre message va au-delà, note Didier Moaligou, représentant morbihannais de la CFDT. Il s’agit aussi de contester la précarité grimpante due notamment aux nouveaux dispositifs tels que le CNE. » Trois défilés sont programmés dans le Morbihan. A Lorient, le point de ralliement se situe à la Maison syndicale (10 h). A Vannes, le départ du rassemblement est prévu à 10 h sur le port et aboutira vers 12 h sur la place de la mairie.

« Et dès le lendemain, nous nous réunirons pour faire le bilan et envisager de nouvelles actions », explique la représentante de Force ouvrière. « Vu les échos que nous avons eus, ajoute la CGT, la mobilisation devrait être importante le
jour-dit. »

Le mensuel du golfe du Morbihan
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Commentaires

  • Salariés menacés et droits sociaux attaqués
    Hier solidaires, désormais concurrents
    Etudiants et jeunes précaires se mobilisent contre le contrat première embauche (CPE) concocté par le premier ministre français. Bientôt rejoints, le 7 mars, par les salariés, pour des manifestations communes à l’appel de toutes les organisations syndicales. La précarité s’étend, mais les créations d’emplois demeurent faibles, selon les statistiques officielles. Furieux de ces données si peu conformes à sa propagande, le gouvernement s’en est pris... aux statisticiens.
    Les contraintes qui pèsent sur les salariés sont si importantes qu’ils en viennent logiquement à haïr les collègues qui ralentissent le travail, mais aussi les clients. .../...

    Par Danièle Linhart Sociologue, directrice de recherche au CNRS,