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Levée de boucliers à Groix contre une ferme sous-marine de cabillauds
25 mai 2006, par Admin - 1 commentaireAssociations, mairie et habitants de Groix s’opposent depuis plusieurs semaines à un projet d’élevage de cabillauds, susceptible de s’implanter au sud de l’île morbihannaise et qui, s’il est autorisé, serait une première en Europe.
http://www.tsr.ch/tsr/ (Télé Suisse Romande)
Commentaires
1. Engraissage de thon rouge : NON !, 3 septembre 2006, 16:42
http://www.greenpeace.org/
Action sur les cages à thon espagnoles
Paris/Murcia , Espagne - 30/08/2006 - Des militants de Greenpeace ont
aujourd’hui symbolisé un "cimetière du thon rouge" à l’intérieur d’une ferme
d’engraissage de thons en Espagne, à l’aide de croix mortuaires factices et
d’une banderole flottante : « Thon rouge - repose en paix - 1996-2006 ».
Greenpeace renouvelle sa demande de moratoire sur l’exploitation du thon
rouge en Méditerranée et l’établissement d’un réseau de réserves marines
afin de protéger 40 % de cette mer et permettre ainsi la régénération des
stocks de poissons(1).
« Ces fermes d’engraissage représentent une industrie directement
responsable de la disparition du thon rouge en Méditerranée, déclare
Sébastian Losada de Greenpeace Espagne à bord du Rainbow Warrior (2). Une
poignée d’acteurs économiques, aidés et financés par l’Union européenne,
emploie actuellement des flottes de pêche pirates pour engraisser le thon
rouge dans le seul but de faire fructifier leurs investissements. Cette
stratégie à court terme est à la fois dangereuse pour la ressource et pour
les pêcheurs artisanaux, premières victimes de cette surexploitation. »
Carthagène devait représenter la dernière escale d’une tournée de trois mois
effectuée par les bateaux de Greenpeace en Méditerranée cet été mais, comme
à Marseille, les autorités ont soudain décidé de refuser l’accès du bateau
au port... Pourtant, ce périple a confirmé les pires craintes de
l’organisation : les pêches au thon réalisées au large, notamment par les
flottes espagnoles, françaises et turques, se caractérisent souvent par des
pratiques illégales, la non-application des réglementations existantes et
des quantités de prises au-dessus des quotas alloués. Au rythme actuel et
sans aucune mesure concrète de contrôle et de régulation, ces flottes de
pêche auront bientôt pillé la ressource en thon rouge. En Italie, les filets
dérivants, ou "murs de la mort", l’une des pratiques de pêche les plus
destructrices, sont par exemple toujours utilisés au mépris de leur stricte
interdiction.
« La Méditerranée a désespérément besoin d’être traitée autrement, analyse
Karli Thomas de Greenpeace International. Seul un réseau de réserves marines
permettrait de le garantir. Les grandes flottes de pêche industrielles sont
hors de contrôle tout comme les fermes d’engraissage de thons rouges. Cette
situation ne peut plus durer et l’ensemble des flottes méditerranéennes
doivent être mieux régulées et plus surveillées. »
Un premier pas dans la bonne direction peut être fait en Novembre à
Dubrovnik en Croatie lors de la réunion de la Commission des Nations unies
en charge de la gestion des thonidés de l’Atlantique, la Cicta (ou ICCAT en
anglais). « La France et l’Union européenne doivent tout mettre en place
pour faire appliquer un moratoire sur l’exploitation du thon rouge en
Méditerranée tant qu’il n’y aura pas de certitude sur le renouvellement des
stocks. Pouvoirs publics et pêcheurs industriels doivent prendre acte des
avertissements des scientifiques et cesser une fuite en avant irresponsable
pour la Méditerranée et pour l’avenir de la pêche » termine Ludovic Frère,
responsable du pôle biodiversité à Greenpeace France
Notes :
1. voir nos rapports sur les réserves marines en Méditerranée et le thon
rouge disponibles sur www.SOStamer.org
2. L’industrie du thon rouge est responsable de prises dépassant d’au moins
18 000 tonnes le quota légal et a touché plus de 34 millions de dollars de
subventions européennes dans la dernière décennie. Les fermes d’engraissage
ont une capacité d’au moins 51 012 tonnes représentant plus de . 50% du Taux
de Capture Autorisé (TAC) adopté par la Commission Internationale pour la
Conservation des Thonidés de L’Atlantique (Cicta/ICCAT).