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Levée de boucliers à Groix contre une ferme sous-marine de cabillauds

jeudi 25 mai 2006, par Admin

Associations, mairie et habitants de Groix s’opposent depuis plusieurs semaines à un projet d’élevage de cabillauds, susceptible de s’implanter au sud de l’île morbihannaise et qui, s’il est autorisé, serait une première en Europe.

http://www.tsr.ch/tsr/ (Télé Suisse Romande)

Commentaires

  • http://www.greenpeace.org/

    Action sur les cages à thon espagnoles

    Paris/Murcia , Espagne - 30/08/2006 - Des militants de Greenpeace ont
    aujourd’hui symbolisé un "cimetière du thon rouge" à l’intérieur d’une ferme
    d’engraissage de thons en Espagne, à l’aide de croix mortuaires factices et
    d’une banderole flottante : « Thon rouge - repose en paix - 1996-2006 ».
    Greenpeace renouvelle sa demande de moratoire sur l’exploitation du thon
    rouge en Méditerranée et l’établissement d’un réseau de réserves marines
    afin de protéger 40 % de cette mer et permettre ainsi la régénération des
    stocks de poissons(1).

    « Ces fermes d’engraissage représentent une industrie directement
    responsable de la disparition du thon rouge en Méditerranée, déclare
    Sébastian Losada de Greenpeace Espagne à bord du Rainbow Warrior (2). Une
    poignée d’acteurs économiques, aidés et financés par l’Union européenne,
    emploie actuellement des flottes de pêche pirates pour engraisser le thon
    rouge dans le seul but de faire fructifier leurs investissements. Cette
    stratégie à court terme est à la fois dangereuse pour la ressource et pour
    les pêcheurs artisanaux, premières victimes de cette surexploitation. »

    Carthagène devait représenter la dernière escale d’une tournée de trois mois
    effectuée par les bateaux de Greenpeace en Méditerranée cet été mais, comme
    à Marseille, les autorités ont soudain décidé de refuser l’accès du bateau
    au port... Pourtant, ce périple a confirmé les pires craintes de
    l’organisation : les pêches au thon réalisées au large, notamment par les
    flottes espagnoles, françaises et turques, se caractérisent souvent par des
    pratiques illégales, la non-application des réglementations existantes et
    des quantités de prises au-dessus des quotas alloués. Au rythme actuel et
    sans aucune mesure concrète de contrôle et de régulation, ces flottes de
    pêche auront bientôt pillé la ressource en thon rouge. En Italie, les filets
    dérivants, ou "murs de la mort", l’une des pratiques de pêche les plus
    destructrices, sont par exemple toujours utilisés au mépris de leur stricte
    interdiction.

    « La Méditerranée a désespérément besoin d’être traitée autrement, analyse
    Karli Thomas de Greenpeace International. Seul un réseau de réserves marines
    permettrait de le garantir. Les grandes flottes de pêche industrielles sont
    hors de contrôle tout comme les fermes d’engraissage de thons rouges. Cette
    situation ne peut plus durer et l’ensemble des flottes méditerranéennes
    doivent être mieux régulées et plus surveillées. »

    Un premier pas dans la bonne direction peut être fait en Novembre à
    Dubrovnik en Croatie lors de la réunion de la Commission des Nations unies
    en charge de la gestion des thonidés de l’Atlantique, la Cicta (ou ICCAT en
    anglais). « La France et l’Union européenne doivent tout mettre en place
    pour faire appliquer un moratoire sur l’exploitation du thon rouge en
    Méditerranée tant qu’il n’y aura pas de certitude sur le renouvellement des
    stocks. Pouvoirs publics et pêcheurs industriels doivent prendre acte des
    avertissements des scientifiques et cesser une fuite en avant irresponsable
    pour la Méditerranée et pour l’avenir de la pêche » termine Ludovic Frère,
    responsable du pôle biodiversité à Greenpeace France

    Notes :

    1. voir nos rapports sur les réserves marines en Méditerranée et le thon
    rouge disponibles sur www.SOStamer.org

    2. L’industrie du thon rouge est responsable de prises dépassant d’au moins
    18 000 tonnes le quota légal et a touché plus de 34 millions de dollars de
    subventions européennes dans la dernière décennie. Les fermes d’engraissage
    ont une capacité d’au moins 51 012 tonnes représentant plus de . 50% du Taux
    de Capture Autorisé (TAC) adopté par la Commission Internationale pour la
    Conservation des Thonidés de L’Atlantique (Cicta/ICCAT).