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Le Biche : vers un nouveau départ début mai

mardi 27 avril 2004, par Admin

Le moins que l’on puisse dire est que l’association des Amis du Biche n’a
pas désarmé. Une nouvelle tentative pour sortir le bateau de la vasière de
Pors-an-Eostig est programmée pour le mercredi 5 mai alors que la marée
bénéficie d’un coefficient de 105.

Techniquement, le Biche semble prêt à partir. Si toutes les conditions administratives sont réunies, l’appareillage devrait avoir lieu le 5 mai prochain.

Suite à la dernière tentative, tombée à l’eau en raison d’absence d’autorisations, les Amis du Biche ont remis l’ouvrage sur le métier. Ils ont surtout commencé par le commencement en cherchant à bétonner tout le dossier administratif (autorisations, assurances, etc.) avant de régler, sur place, les problèmes techniques et d’essayer de sortir le bateau.

Du mouvement

Vendredi dernier, le maire Monique Prévost a reçu en mairie un représentant de l’association des Amis du Biche. La ville a été informée des actions actuellement menées par les membres de l’association pour faire en sorte que le bateau puisse partir le plus tôt possible, confirmait, hier, Monique
Prévost. Sans préjuger du résultat final, il semble que les Amis du Biche bénéficient d’appui de poids et « de très haut niveau politique », complétait même un autre élu. Le nom de François Goulard, maire de Vannes et surtout, depuis peu, secrétaire d’Etat à la Mer et aux Transports a plusieurs fois été entendu. Un allié de poids.

« On espère le voir partir »

Coté municipalité de Douarnenez, on « espère que tout va bien se passer et que le Biche va pouvoir partir », assure Monique Prevost. Impliquée à son corps défendant dans la galère du Biche - il y a longtemps que ce bateau mord la vase du Port-Rhu -, la ville aimerait bien que cette affaire se
termine, « au mieux des intérêts de tous ». Si toutes les bonnes conditions - y compris la hauteur d’eau - sont réunies ce mercredi 5 mai, le Biche pourrait quitter sa vasière, puis le port, puis la baie et finalement voguer, sans faire de remous, vers d’autres histoires.

Hubert Orione

© Le Télégramme 26/04/2004
édition Douarnenez

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