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"La Croix de l’Ile de Groix"

mercredi 7 février 2007, par Admin

Les editions Le Thabor nous informent de la proposition de souscription pour

"La Croix de l’Ile de Groix"

un ouvrage en 4 volumes dont le tirage est limité à 500 exemplaires.

Le prix de souscription (jusqu’au 28/2/2007) est de 135 Euros.
(par la suite, l’ouvrage sera vendu 158 euros)

.../... Le Groisillon découvrira la vie de son île, il y a plus de 100 ans, sur une durée de 33 ans , il retrouvera au fil des pages ses ancêtres (naissances, mariages, décès), la vie quotidienne de ses habitants, les drames de la mer, les projets économiques et sociaux, les évènements politiques et religieux d’alors. Bref, un retour aux sources du passé pas si lointain.../...

Note de l’admin : à voir : http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/d...
""La feuille bi mensuelle " l’Ile de Groix ", rebaptisée par l’évêque " La Croix de Groix " en 1893, fut créée en 1891 à l’instigation de l’abbé Laurent Marie NOEL, prêtre en disponibilité pour cause de santé et non recteur, ce qui lui donne toute latitude, issu d’une famille aisée de Groix, vivant des parts d’armement qu’il possède sur divers bateaux de pêche. Il s’efforce par cette lettre d’apporter aux " groisillons en exil " - en pêche - les nouvelles du pays, des conseils multiples, affichant un paternalisme et des convictions politiques et religieuses redoutables de certitudes -""

Commentaires

  • Le "site d’info locale" de l’époque avait aussi ses contestataires (sur fond d’opposition politique également) :

    Lettre n° 92 du 20 novembre 1895 : La Lyre groisillonne.

    " j’ai reçu la lettre suivante du directeur de la société municipale Lyre groisillonne :
    Monsieur, je lis dans la Croix de L’Ile de Groix du 20 octobre 1895 : " Pendant que nous chantions les Vêpres, la musique de l’école laïque a joué ses plus beaux airs sur la place de l’église. Un groisillon a eu le courage d’aller demander au chef d’attendre au moins la fin de la cérémonie. Pauvres enfants ! "
    Vous avez été, Monsieur, fort mal renseigné. Aucun groisillon, ( aucun, entendez-vous,) n’a eu l’avantage - l’honneur, si vous voulez - de venir me demander d’attendre la fin des Vêpres avant d’exécuter les morceaux, les airs, annoncés depuis une huitaine. J’ai fait joué sur la rue - non sur la place de l’église - un morceau de ma composition ; les cloches ont sonné la Magnificat au moment où ce premier morceau se terminait, et, comme dans ma famille on a du savoir vivre, j’ai mis fin au concert, sans y avoir été incité. Je vous prie donc, cher Monsieur, et au besoin, je vous requiers, en ma qualité de chef de la Société municipale, d’insérer cette rectification prochaine " lettre d’un groisillon à ses compatriotes " "

    • Groix de Bois Groix de fer

      Les marins parlent souvent

      En cachette de la mer

      De leffroi né sous le vent

      Par une nuit de travers

      Ils se racontent l’ancetre

      Accroché à son radeau

      Et l’eau saoule des tempetes

      Qui souffle froid dans le dos

      Et ca pue les soirs sans lunes

      Remplis de cornes de brumes

      Là ou l’homme et son histoire

      S’empoigne par le hazard

      Pour se perdre au feu de dieu

      Eperdus dans le courrant

      Au bord de l’abime bleu

      De la folie ocean

      “Groix de bois Groix de fer

      J’men las- bas J’vais à l’enfer

      C’est pas dit, c’est pas dit

      Qu’ils disent la vérité

      Vent debout à sec de toile

      Tout le reve à la dérive

      Ils dessinent des étoiles

      Entre la mort et la rive

      Et c’est alors que l’on voit

      Dans le sillage de l’ile

      Comme un long chemin de croix

      La vie au bout de son fil....

      ............Cinq couplets et le refrain..
      Texte de Manu LANN HUEL album Ile-elle.

      Fousdebassan

      « ps .sans interlignes entre les couplets ..désolé.... »

    • Chère Croix :

      Si onéreuse la Croix de nos ancêtres ?

      Alors combien vaudrait leur calvaire ?

      « À ce seuil, sans demander vaine gloire ou importance,
      nous sommes venus.

      Pour y chercher un refuge contre le sort et ses coups,
      nous sommes venus.

      Nous sommes les voyageurs à l’étape de l’amour ;

      Des limites du néant, au pays de l’existence,
      nous sommes venus.

      L’honneur part. Crève, ô nuage qui nos fautes dissimule !

      Car, avec un livre noir, auprès du Souverain Juge,
      nous sommes venus. »

      Hâfez, « Le Divin Refuge »

      Le délirant laconique.

    • Agréables moments que cette relecture de « La Croix de l’Île ». Aucun doute, à la lecture de certains des messages de Groix. Ile de groix. info-Bretagne-Actualité, des gênes nous ont été transmis.

      A. Y.