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FIFIG - Compte-rendu du Conseil d’Administration du 30/12/2006

samedi 13 janvier 2007, par Admin

Bilan de l’édition 2006

Gilbert Nexer ouvre la séance en soulignant le succès du Festival 2006
grâce à l’identité forte de Madagascar, la personnalité de ses
représentants, la qualité des films et des débats, la musique. Il
félicite les bénévoles et les services techniques de la commune pour
leur travail important améliorant considérablement le confort des
festivaliers.

Comptes 2006 : premiers éléments
Gilles Blorec analyse la fréquentation des salles , en hausse de 30%
par rapport à l’an passé. Le taux théorique de remplissage des salles
est de l’ordre de 70% par rapport aux capacités d’accueil. Environ 10
000 spectateurs ont pu voir un film.
Dans l’état actuel et provisoire des comptes, les recettes sont
légèrement supérieures à nos prévisions, approchant environ 170 000€,
répartis en 39% de recette du festival, 37% de fonds publics et 24 % de
sponsoring . Peu à peu nous atteignons nos objectifs.
La recette des annonceurs locaux continue de progresser grâce à Paule Gourronc et Fabrice Riou.
La vente des produits dérivés est multipliée environ par 2,5. Un grand
merci pour leur dynamisme à Paule Gourronc, Madame Vilain et quelques
autres.
Jean Luc Blain fait remarquer l’apport financier de la restauration et
des bars, en hausse importante par rapport aux éditions précédentes.

L’hébergement en 2006 est moins coûteux qu’en 2005 (moins d’invités )
Des problèmes subsistent, pour l’instant : la dette des années
2001-2002, en cours de remboursement, et un contentieux avec le Cinéma des Familles datant de 2002

Cadrage de l’édition 2007
Le budget sera à peu près identique mais nous souhaitons réussir à
financer un emploi, notamment en diminuant certains postes :animations, etc...
Les tarifs des annonces, stables depuis plusieurs années seront
majorés de 10%.

La dette antérieure représente 10% de notre budget annuel, il faudrait
rechercher des sponsors pour faire diminuer cette charge et établir des
financements pluriannuels.
Pour notre communication, il serait utile de fabriquer un CD.
Notre revue de presse est prête : les premiers exemplaires viennent
d’arriver.

Guénaël Legras développe les moyens de gagner en fréquentation :
 en respectant le public (horaires moins élastiques)
 en obtenant un bateau chaque soir aux horaires de fin de projections
 en créant un pass festival réunissant le ticket bateau et l’entrée
dans la salle pour la journée
 en prévoyant un accueil bon marché pour les festivaliers (camping
comme aux Vieilles Charrues).

Il faut investir le Pays de Lorient et plus largement la Bretagne en
faisant un pré-affichage dès Pâques dans les grandes villes, et relancer
un partenariat avec la FNAC.
L’implication d’autres associations groisillonnnes dans le prochain
festival est souhaitable. Il semble que l’exportation du festival dans
d’autres villages de l’île serait apprécié (Locmaria…).

Locaux- travaux
Il faut recenser nos besoins en travaux pour en faire la demande à Cap L’Orient.

Secrétariat
Le Maire propose que l’accueil de l’écomusée prenne nos appels
téléphoniques en l’absence d’une secrétaire.

Election du nouveau président
Gilbert Nexer a assumé la présidence pendant quatre années difficiles.
Il laisse son poste de président à un moment favorable du festival. Le
conseil d’administration le félicite et le remercie d’avoir assumé cette
lourde responsabilité. Gilbert sera désormais responsable de l’après
midi sur Groix et devient notre premier président d’honneur
Guénaël Legras est élu président à l’unanimité : il souhaite voir
l’administration du Festival se faire de manière plus collective et
transparente. Il veut y impliquer l’ensemble des bénévoles, chacun ayant
le légitime désir d’être acteur . On doit allier rêves et rigueur. Il
souhaite éditer une lettre d’information trimestrielle.
Eric Regenermel rappelle que les premiers bénéficiaires du festival et
de Port Lay sont les groisillons. Son souci est de leur offrir une
ouverture sur le monde et de favoriser les activités plurielles à Port
Lay liant les différentes associations de Groix.

Madagascar
Démarche identique à celle de l’an passé au Cap Vert : Les activités
quotidiennes sont filmées puis projetées à la population qui découvre
ensuite des documentaires ou des fictions sur leur île et dans leur
langue. Des films retraçant ces expériences verront prochainement le
jour. L’expérience a été très fructueuse, plus riche que l’an passé
Des demandes de coopération décentralisée ont été exprimées par
plusieurs villages. Nous réfléchissons à une action culturelle durable
Nord Sud.
D’autres aspects de coopération, sortant du champ du festival sont
évoquées :Patrick Saigot nous expose son intervention d’assistance
technique pour développer des activités agricoles et halieutiques,
soutenues par la Région Bretagne.
Yann fait remarquer que, pour la première fois, les films réalisés
seront entièrement financés par le Festival. Des contacts sont pris
auprès d’une chaîne télévisuelle pour les vendre.
Le Festival continue ainsi son ouverture à une autre activité prévue
dans ses statuts : la production de documentaires.

Matériel
Le maire fait une mise au point sur le matériel acquis par la commune,
très largement subventionné par des fonds publics d’origines diverses :
réserve parlementaire, jeunesse et sports, conseil général….
Ce matériel est acquis pour une action jeunesse dont la maîtrise
d’ouvrage est communale. Dans ce cadre le festival est sollicité en tant
qu’intervenant pour la formation des jeunes à l’image, sa conception,
son décryptage….
En échange de cette prestation, et dans un esprit de mutualisation des
moyens audiovisuels sur l’île, une mise à disposition du matériel sera
allouée au FIFIG sur des modalités compatibles avec le bon
fonctionnement de l’action jeunesse.
Le maire considère que le Festival opère une vraie mission culturelle
de service public en direction des îliens, mais aussi en faisant
connaître Groix dans le monde entier, et qu’il doit être aidé dans cette
tâche par du matériel adapté.
Une convention entre le Fifig et la commune doit définir cette
utilisation mutualisée du matériel municipal.

Une réunion entre les différents acteurs de l’image sur l’île sera
programmée prochainement :
pour articuler les différents projets entre eux,
pour identifier les intervenants,
pour définir la gestion et l’utilisation de ces outils.

Le festival peut, en outre, acquérir sur fonds publics d’autres
matériels et souhaite renforcer le potentiel « Image » de Groix en
évitant les doublons.

La séance est levée à 13h30.

Le président, Guénaël Legras La secrétaire, Annie de Gail

pour voir des extraits de films tournés à Groix et au Cap vert, cliquer
ici :
http://video.google.fr/videoplay?docid=7509839138346474445&q=groix