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Drogues. Des milliers d’accros en Bretagne

mercredi 6 février 2008, par Admin

Partout où il y a du stress, où les métiers sont durs physiquement, il y a nécessairement des risques plus grands », résume l’inspecteur. Exemple avec les marins pêcheurs : « Un métier très éprouvant et la tradition de la fête au retour au port ».

Hervé Chambonnière Le Télégramme 06/02/2008

Commentaires

  • ça insinue quoi ? si tu travailles dur tu te drogues ? marins = drogués... sympa l’analyse !

    à groix, ile de marins et de retraités de la marine on ne les compte plus !!!!!

    dégradant pour ces hommes qui triment ou ont trimé et tellement réducteur !

    • ça insinue quoi ?

      Poser la question :
      un - au journaliste qui a fait l’enquête pour Le Télégramme
      deux - au médecin coordinateur au centre morbihannais d’addictologie
      trois - au médecin-chef du service de santé des gens de mer
      quatre - au magistrat briochin.
      cinq - à "un officier des Affaires maritimes"
      six - à l’inspecteur du travail
      qui ont été interrogés

      mais sans doute en savez-vous plus que tous ces spécialistes et que les milliers de cas signalés
      vous paraissent trop par rapport aux millions de Bretons.

      Dommage que tant de savoir reste anonyme !!
      AM

    • ouais enfin les journalistes ils racontent ce qu ils veulent, cets marrant quand meme qu il y ait plus de drogue dans les centres urbains ou il y a peu de marin, les generalisations cela ne vaut pas un clou, et il se consomment surement plus de drogues dan sles salons mondains que sur une plage arriere.
      ftw
      jplsk8

    • les journalistes ils racontent ce qu ils veulent
      c’est bien pour ça que j’ai repris la liste des spécialistes qu’il a interrogés.
      mais naturellement, les spécialistes aussi racontent ce qu’ils veulent....
      Si les statistiques sont faites "dans les centres urbains" c’est que les centres d’addictologies, les tribunaux... et les services de médecine légale (pour autopsies des "over doses") sont situés en ville et pas à la campagne !
      Les journalistes devraient venir faire toutes leurs enquêtes à Groix, c’est ici qu’ils trouveraient la science exacte (et infuse). Même plus besoin de passer plus de dix ans d’études à faire une spécialité de médecine.
      AM

    • Voyez avec l’Institut Maritime de Prévention à Lorient et renseignez vous auprès de son président. AG

    • Paradis perdus :

      Ah quelles étaient douces nos drogues d’antan, quand entre deux coups de chalut ou après avoir accroché les lignes à thon, nous dégustions de vigoureuses rasades de « Sourire de l’île », « Vin des pères », « Cordon d’or » et autres nectars distribués à prix d’or par Léon Jégo.

      Bien sûr il y eut quelques « overdoses » mais elles prenaient leur temps les petites chéries, et quand le gourmet obstiné larguait les amarres, c’était après quelques décennies de dégustation.

      Louis Terlonk (dit Loulou).

    • ayant apparament la science infuse, je me permet de poser quand meme deux questions

      est ce le mededinc du travail qui a fait dix de specialite pour sortir de telles choses ?

      qu entendent ils par drogue ?

      l alcool, le tabac, ou autres ?

      des fois je me demande si cest un retur de l effet sarkozy mais faut il prendre pour argent comptant tout ce que debitent les journalistes.mais bon les medecins c est pareil faut surtout jamais les mettre en cause, ils sont instruitS donc intelligentS, mais ayant ete opere trois fois de l apendicite dans les annes 80 je suis donc mal place pour faire de remarques la dessus.

      vive les journalisTes, vive les medecin ils detiennent la verite

      moralite

      FTW

      JPLSK8

    • Un journaliste (à priori pas meilleur ni pire qu’un autre, je n’ai aucune raison MOI de douter de la qualité de son travail) fait une enquête approfondie.
      Il rencontre des représentants d’au moins cinq catégories de professions chargées des problèmes de toxicomanie à un degré ou à un autre.
      Rien ne ME permet non plus de douter à priori de la qualité professionnelle de ces cing personnes car je n’ai aucun outil pour en juger, ne les connaissant pas personnellement et n’étant pas formée dans ces différentes professions (bien que les ayant côtoyées sur le sujet pendant près de trente ans...)
      Je ne m’autorise déjà pas à discuter une facture de plombier, même quand les travaux effectués ne sont pas ceux figurant au devis, parce que je n’y connais rien, alors, toi, vu de ta fenêtre, comment tu peux affirmer que les personnes citées dans l’article racontent n’importe quoi ?
      Parce que tu aurAIS été opéré trois fois de l’appendicite ? J’espère bien que tu as gardé les compte-rendus d’opérations, que je ça publie in extenso en première page du site ! (tu peux les demander à ton généraliste, il garde les archives médicales)
      Que tu aies quelques raisons de douter de l’efficacité de la médecine dans certains cas, soit ;
      que tu aies fait l’expérience de médecins peu scrupuleux, soit ; que tu aies lu ou entendu quelques pisse-copies à côté d’un sujet que tu connaissais sur le bout du doigt, soit ;
      mais que tu juges à priori des personnes dont tu ne connais pas le travail, en présentant ton
      argumentation comme une vérité révélée, alors là NON je ne laisserai pas passer (et d’autant moins qu’à Groix en ce moment, les débiteurs de vérités révélées, on a déjà la dose !)
      Salut et fraternité
      P Scr et méfie-toi, en tant que pseudo infirmière et pseudo pisse-copie, il se pourrait que je mette de l’anthrax dans ton café .... ces gens là sont capables de tout :-(((

    • je ne pretend en aucun cas detenir la verite, mais comme je te l ai deja dit j aimes pas les generalisations et ce genre d artciles jette le discredit sur un profession donc je me permet,
      a tort peu etre, de l ouvrir , et je ne vois pas ou il y avait des attaques perso contre toi,
      pas rgave prendra une biere au lieu d une cafe :)
      ftw

      jplsk8

    • Monique Dagnaud : La teuf, essai sur le désordre des générations,
      .../...Si l’on autorise un préado de 11 ans à rentrer à minuit, on s’achemine vers des teufs beaucoup plus extrêmes dès l’âge de 15-16 ans…
      .../...Quel que soit le lieu des réjouissances, le but est le « grand délire entre copains ». C’est l’expression qui revient le plus. Il faut être dans l’excès, « se faire péter les neurones ».
      Pourquoi en ont-ils besoin à ce point ? Est-ce un exutoire, une manière de se défouler ?
      - Ils viennent trouver là une juste compensation d’un quotidien devenu souvent irrespirable. La teuf est le lieu d’un retour du refoulé, une pulsion dionysiaque, et c’est la raison pour laquelle elle ne doit pas être trop organisée à l’avance. Il ne s’agit pas de remplacer une contrainte par une autre ! J’ai constaté d’ailleurs, au fil de mon enquête, que les excellents élèves sont souvent aussi d’excellents teufeurs ! Comme s’ils cherchaient à se libérer de l’excès des contraintes et des devoirs…
      Vous soulignez le contraste entre l’excès de la fête et la fadeur de leur quotidien. Ils sont gentils, aiment leur famille. Zéro conflit à l’horizon ?
       Si vous vivez dans une famille aconflictuelle, il vous faut tout de même vous différencier. La teuf en est l’occasion. ».
      L’allié des teufs, c’est aussi l’alcool , le cannabis chez les plus grands… Et là, vous lancez un signal d’alarme.
      - Au fil de mon travail sur le terrain, je ne m’attendais pas à de tels chiffres. Un grand adolescent (âgé de 18 ans et plus) boit en moyenne huit verres d’alcool dans une teuf. Ce qui signifie qu’un certain nombre en boivent plus.
      Les parents, écrivez-vous, ferment souvent les yeux sur ce qui se passe. Ce que vous nommez l’« esquive parentale ». Est-ce par laxisme ?
      - Non, c’est le résultat d’une négociation tacite entre parents et enfants : les parents sont contents si leurs enfants apaisent leurs angoisses, et les enfants savent qu’ils pourront obtenir plus de liberté… s’ils travaillent mieux en classe. C’est donnant donnant. Heureusement, pour la plupart des jeunes, la teuf reste un simple dérivatif, sans mise en danger de soi.

      Sophie Carquain Le Figaro 08.02.2008,