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Conseil régional. Emprunter pour investir
mardi 19 novembre 2002
Une nouvelle donne décentralisatrice qui se profile à l’horizon, et une élection en vue dans à peine plus d’un an : le débat régional sur les orientations budgétaires 2003 est resté, malgré le contexte, assez convenu. La majorité, satisfaite des politiques qu’elle a engagées, joue la continuité. La gauche, comme à son habitude, stigmatise sa frilosité et son attentisme, tandis que le FN dénonce « l’emprunt fou » et la pression croissante sur le contribuable.
Après un budget 2002 marqué par une hausse de la fiscalité et de l’emprunt, le suivant se présente comme fiscalement sage, mais à nouveau lourd en matière d’endettement. La Bretagne a en effet atteint la limite de son potentiel fiscal (qui n’est guère élevé), et n’a d’autre choix que de recourir à l’emprunt pour maintenir son haut niveau d’investissement, et financer notamment son ambitieux projet ferroviaire.
« L’emploi
préoccupation majeure »
Les grands axes d’action de la majorité n’ont pas changé : fidèle à ses principes, elle veut centrer ses priorités sur ses compétences que sont l’enseignement, la formation professionnelle, le transport ferroviaire, l’aménagement du territoire, l’environnement, la culture et le développement économique. Le tout étant sous-tendu par un objectif qu’a rappelé le président : « l’emploi reste la préoccupation majeure autour de laquelle nous entendons ordonne notre action ».
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