Une vedette en renfort
Publié le 5 avril 2021 à 11:58
Le chocolatier s’active dans son laboratoire, le libraire pavoise avec les caricatures de Willem et le pépiniériste ravi les amoureux. La compagnie Océane a affrété la vedette Kerisper, de la Navix, en renfort durant trois jours. Elle a une capacité de 220 passagers. « Samedi, on a fait le plein à chaque voyage », a dit le commandant du Kerisper.
Le Télégramme 04 avril 2021
Commentaires :
5 avril 2021, 12:10
Très CHERS visiteurs (touristes, vacanciers, résidents secondaires ou passagers clandestins....)
Vous qui n’êtes pas fixés sur l’Île comme des berniques à leur caillou, avez du bénéficier d’une scolarité satisfaisante. Vous savez donc ce qu’est un virus, une contagion, une pandémie etc....
Alors, soyez encore plus GENTILS que d’habitude et lisez bien les affichettes qui indiquent que le masque est OBLIGATOIRE partout dans l’Île ; masque porté tout aussi réglementairement (et pas sous le menton ou dans la poche).
Le fait que vous croisiez des autochtones qui ne le portent pas ne vous en dispense pas. Pensez que ces pauvres gens n’ont pas bénéficié de l’instruction qui leur aurait permis d’avoir des connaissances sanitaires à la hauteur des vôtres. Et dites-vous que s’ils ne sont pas pénalisés pour cette infraction, c’est que les autorités ont pitié d’eux. Amen.
ah non... je voulais écrire AM
7 avril 2021, 09:56, par vincent
Sermon dévotieusement reçu par certains paroissiens chère Anita.
Il y a quelques jours, quand le vent de NE soufflait fort au point que j’ai dû ranger ma casquette dans ma poche, pas qu’elle finisse au fond du trou de l’Enfer, vos ouailles parmi les plus fidèles mettaient un point d’honneur à venir – pour beaucoup solitaires – «  respirer un grand coup » sur la côte sauvage à travers le tissu du masque qui leur barrait réglementairement le visage.
J’ai hésité à plusieurs reprises, par charité chrétienne purement, à leur signifier que si une entorse à l’ordre pouvait être concédée à titre tout à fait exceptionnel, et à condition qu’elle soit confessée évidemment à l’Office suivant, c’était bien ici et maintenant que le masque pouvait tomber quelques secondes, pour un vrai bol d’air purificateur, puisque leurs miasmes «  parisiens » allaient s’anéantir vers l’immense large.
Mais comme le Nordet du jour avait très bien pu être souillé de profanes micro-particules du Sars-Cov-2 venant du centre de l’Île ou du continent, contrairement à un solide SuroÎt, je me suis humblement abstenu.
(à‡a m’a au moins évité une potentielle réponse païenne du style «  occupe toi de ton ... »).
Tout de même, j’ai longtemps erré en cherchant comment faire pénitence de ne pas avoir pu au moins proposer le choix à mon prochain.
Finalement je me suis consolé en me disant que cela me sera certainement rendu au centuple, et qu’en plus, j’ai peut-être dû m’attirer quelques bonnes grâces du Préfet, s’il a eu vent de mon opiniâtre dévouement à la règle, lui qui avait su si judicieusement interdire l’accès au sentier côtier lors du premier confinement.
7 avril 2021, 10:50, par Olivier
Sans doute voulait-il éviter un trop grand nombre de suicides, conjointement dus à cette prévention associée à celle de la vente d’alcool de groupe supérieur à 3 qu’il aurait fallu absorber à la paille, pour cause de port du masque obligatoire. D’où dégats d’ébriété supplémentaires. Enfin, sauf si on va à la parisienne messe de Pâques de l’église Saint Eugène-Sainte Cécile (comme quoi le clergé respecte parfois la parité...) où le vin de messe peut être bu, après l’eucharistie, à gorge déployée. Un peu comme un certain représentant de l’État, recevant des élèves en son lieu de travail, sourire aux lèvres visible de tous.
Une autre sorte de vedette...