Remerciements au si doué "Reb Leca"
Publié le 7 novembre 2023 à 12:37
Mais auparavant je tiens à rassurer mes fidèles lecteurs, ou à consoler les dépités : Je ne pourrai annoncer ma prochaine issue avec autant de talent (et au masculin...).
Comment rester muette devant un si beau texte, tout en reconnaissant la place de la licence poétique qui permet quelques libertés avec la vérité ?
L’amour de notre île est le seul lien qui unit "natifs", descendants et "néos" de toutes obédiences et quel est celui d’entre nous qui ne rêverait de vivre une fin comme celle imaginée par "Reb Leca" dont le pseudonyme signe la présence d’une ou l’autre des maladies qui suspendent l’issue fatale au-dessus de nos têtes.
Envisageant cette fin pour moi il y a 25 ans, j’ai annoncé à mon conjoint, sans possibilité de contradiction, : "Je veux mourir à Groix et je vais y acheter une écurie".
Sans se démonter et avec l’humour noir qui nous caractérise, il m’a répondu : "Pas besoin d’acheter quoi que ce soit pour ça, je prends deux billets d’aller, un de retour et je t’emmène au Trou de l’Enfer" !
Mais depuis, je refuse systématiquement toute promenade avec lui en bord de falaise !
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Je m’y rendrai seule.
Commentaires :
11 novembre 2023, 17:00, par MG
Bonjour Anita,
Je vous appelle par votre prénom parce que je suis votre blog depuis ses débuts comme certainement beaucoup de Groisillons et de personnes qui aiment Groix.
« Retour à Groix » ? : Je suis l’auteur de ce texte écrit en commentaire du post à propos d’Hubert Reeves que vous m’avez fait l’honneur de mettre en avant (« Coup de projo »). Je vous en suis reconnaissant. Merci.
« […] tout en reconnaissant la place de la licence poétique qui permet quelques libertés avec la vérité ? » : Oui, il s’agit d’une fiction inspirée d’expériences et impressions personnelles. En effet, j’ai grandi à Locmaria - désolé, c’est Primiture ;) - dans les années 70. C’était une période d’innocence et de liberté, de communion totale ; de très belles années…
Mais les aspirations de ce texte sont réelles et je comprends qu’elles puissent entrer en résonance avec les vôtres.
(Ce texte est l’épilogue d’un roman qui, lui, n’est pas écrit en « je »…)
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il est une ode à la vie, à l’île qui a porté mon enfance, à ma famille, à mes amis… Sa finalité est commune à tous…
Je vous enverrai un mail « prochainement » pour me présenter.
Et merci pour ce que vous faites pour informer celles et ceux qui sont attachés à Groix, berceau de valeurs universelles.
Amicalement,
MG