Quand on aime, on ne compte pas !!
2 commentairesLe Festival profite de la réunion de ses administrateurs en C.A. pour inviter les bénévoles de la dernière édition à une soirée de retrouvailles (Thierry, le "chef des bénévoles" dit une "recomposition de l’équipe".
Mais "inviter" c’est un bien grand mot ou tout au moins, il faut l’entendre comme le font tous les bénévoles de ce Festival hors du commun.
Pour l’occasion, ils paient leur cotisation à l’Association, leur voyage et passages bateau (certains viennent de l’autre bout de la France). On leur demande de préparer un dessert et... de contribuer financièrement au coût de ces retrouvailles, pas très coûteuses du fait de la modestie du menu. Le lendemain midi, PPVR comme disent les copains musiciens de Douarnenez (pain pâté, vin rouge) sans plus de manière.
Le tout entrecoupé de projections des documentaires que la majorité d’entre eux n’a pu voir pendant qu’ils trimaient du matin au soir sur le site de Port-Lay.
Ne pas oublier non plus les commentaires provoqués par exemple par la couverture de Ouest-France que certains n’ont pas eu de mal à faire passer pour celle de Minute.
"La Fierté d’être Français" c’est bien quelque chose qui fait réagir cette troupe qui a le droit d’être fière du travail qu’elle abat et du combat qu’elle mène en soutenant le choix des films projetés mais certainement pas fière d’une situation de nationalité pour laquelle elle n’est pour rien.Il n’y a nul mérite à être ce qu’on est, puisqu’on n’a rien fait pour l’être.
Je vous passe les différentes définitions évoquées du mot "fierté" : les risques, à vouloir trop défendre l’internationalisme, d’aboutir à une uniformisation des cultures et celui du repli sur les différents régionalismes. Le débat par moments aurait bien eu besoin de modérateur ne serait-ce que pour préserver les coeurs malades ...
En d’autres endroits, les dames aux "petites mains" habituellement gantées de caoutchouc rose et les équipiers de la volante à "grandes paluches" tombaient d’accord pour dire qu’il est désespérant de laisser à la fin du Festival, des locaux et du matériel inventoriés, nettoyés, aseptisés et de les retrouver sales avec des manques de literie alors qu’officiellement, personne ne peut les utiliser. Il doit bien y avoir quelqu’un à la mairie qui donne les clefs pour une utilisation qui, si elle est explicable, ne devrait pas empêcher qu’un agent vienne faire un état des lieux au moment de l’arrivée et du départ des occupants.
On nous avait pourtant affirmé que parmi les dernières recrues, même dépourvues des titres et concours habituellement demandés au moment du recrutement, il existait des compétences largement au-dessus du niveau requis dans leur grade. La DGS m’a même expliqué que ces exceptionnelles compétences permettait à un agent non cadre de la remplacer et, ce faisant, d’encadrer des agents de grades supérieurs.
Toute cette qualification professionnelle devrait pour le moins aider à l’organisation du travail et à la préservation des biens municipaux. (je ne parlerai pas d’éthique de la fonction publique...)
Mais j’ai bien peur que les responsables du Fifig ne continuent, par exemple, de découvrir avant chaque édition des extincteurs vidés (qu’ils ont payés sur les fonds de l’asso) et des lavabos cassés, entre autres désagréments.
Vos commentaires
# Le 3 novembre 2009 à 11:21, par Anita
Bravo à tous ces bénévoles,
les grands costauds
(Le laid, le beau
Le dur, le mou
Le gros touffu
Le p’tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé)
leurs compagnes à tout-faire
(la dentelle
l’aquarelle,
la tapisserie,
la pâtisserie,)
et longue vie à ce Festival qui va nous offrir une dixième édition "feu d’artifice"
Vivement l’été !
Philippe B.
# Le 12 février 2010 à 01:26, par Anita
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AM